©Le Norvégien Tobias Foss à Wollongong, Australie, dimanche. AFP
Le Norvégien Tobias Foss a créé la sensation en devenant champion du monde du contre-la-montre au nez et à la barbe de tous les favoris dimanche à Wollongong.
Face à l'énormité de l'exploit qu'il était en train d'accomplir, le jeune coureur de 25 ans s'est soudain donné d'énormes claques sur les joues alors qu'il était encore assis dans le "hot seat", réservé au leader provisoire de la course.
Incrédule de voir les favoris venir, un par un, buter sur son chrono, il n'a cessé de secouer la tête et de la cacher sous sa serviette.
Lorsque le dernier coureur en lice, le double tenant du titre italien Filippo Ganna a coupé la ligne à une décevante septième place, il s'est levé, abasourdi, pour prendre le chemin du podium qu'il allait partager avec le Suisse Stefan Küng, deuxième, et le Belge Remco Evenepoel, troisième.
En route, le coureur de la Jumbo-Visma a répondu à sa première interview. "Je vis un rêve. J'aurais signé pour un Top 10. Alors devenir champion du monde... je ne réalise pas, c'est incroyable, irréel", a-t-il balbutié, complètement sous le choc.
Dans son dos passaient tous les cadors: Ganna, défait après avoir tout écrasé ces deux dernières années, Evenepoel, visiblement déçu après avoir affiché de grandes ambitions au sortir de sa victoire à la Vuelta, et le Slovène Tadej Pocagar, double vainqueur du Tour de France qui n'a pas pu faire mieux que sixième dimanche.
"Hein ? Foss ?"
Personne n'avait vu venir Tobias Foss et certainement pas Remco Evenepoel qui, lorsqu'un membre de son équipe lui a appris le nom du vainqueur sur la ligne d'arrivée, a ouvert les yeux en grand et s'est exclamé: "hein ? Foss ?"
"J'étais surpris car mon équipe n'avait jamais mentionné son nom à l'oreillette", a-t-il expliqué à la presse.
Il faut dire que le Norvégien n'a pas beaucoup fait parler de lui depuis qu'il a succédé à Pogacar au palmarès du Tour de l'Avenir en 2019, hormis par une neuvième place au Giro en 2021.
Pour le reste, il n'a remporté que trois courses, à chaque fois aux Championnats de Norvège, deux fois dans le contre-la-montre et une fois dans la course en ligne.
Mais dimanche il a réalisé "la course parfaite" pour laisser tout le monde derrière lui sur un tracé technique de 34,2 km dans le centre-ville de la station balnéaire du sud-est de l'Australie.
"J'ai vraiment tout donné, je ne pouvais pas faire mieux. Je savais que j'avais de bonnes jambes mais de là à gagner... c'est incroyable. Porter le maillot arc-en-ciel pendant un an sera très spécial, je vais tout faire pour faire honneur à ce maillot", a souligné le Norvégien, ancien biathlète.
Deuxième, Stefan Kung, a longtemps cru pouvoir remporter l'or. Mais, après être passé en tête aux deux temps intermédiaires, le Suisse, qui collectionne les places d'honneur, s'est affaissé sur la fin de parcours pour se contenter de l'argent, après le bronze il y a deux ans.
"Mon sentiment ? Je pourrais pleurer, et pas de joie. Je tourne autour de l'or depuis un moment mais il y a toujours quelqu'un pour me battre", s'est-il désolé.
Ce n'était pas le jour non plus du Britannique Ethan Hayter qui était très bien parti, avant d'être victime d'un saut de chaîne et de devoir changer de vélo, pour tout de même finir quatrième, à 39 secondes du vainqueur.
Côté français, le champion de France du chrono Bruno Armirail et son dauphin Rémi Cavagna étaient satisfaits après avoir terminé respectivement 10e et 11e avec deux courses solides.
Face à l'énormité de l'exploit qu'il était en train d'accomplir, le jeune coureur de 25 ans s'est soudain donné d'énormes claques sur les joues alors qu'il était encore assis dans le "hot seat", réservé au leader provisoire de la course.
Incrédule de voir les favoris venir, un par un, buter sur son chrono, il n'a cessé de secouer la tête et de la cacher sous sa serviette.
Lorsque le dernier coureur en lice, le double tenant du titre italien Filippo Ganna a coupé la ligne à une décevante septième place, il s'est levé, abasourdi, pour prendre le chemin du podium qu'il allait partager avec le Suisse Stefan Küng, deuxième, et le Belge Remco Evenepoel, troisième.
En route, le coureur de la Jumbo-Visma a répondu à sa première interview. "Je vis un rêve. J'aurais signé pour un Top 10. Alors devenir champion du monde... je ne réalise pas, c'est incroyable, irréel", a-t-il balbutié, complètement sous le choc.
Dans son dos passaient tous les cadors: Ganna, défait après avoir tout écrasé ces deux dernières années, Evenepoel, visiblement déçu après avoir affiché de grandes ambitions au sortir de sa victoire à la Vuelta, et le Slovène Tadej Pocagar, double vainqueur du Tour de France qui n'a pas pu faire mieux que sixième dimanche.
"Hein ? Foss ?"
Personne n'avait vu venir Tobias Foss et certainement pas Remco Evenepoel qui, lorsqu'un membre de son équipe lui a appris le nom du vainqueur sur la ligne d'arrivée, a ouvert les yeux en grand et s'est exclamé: "hein ? Foss ?"
"J'étais surpris car mon équipe n'avait jamais mentionné son nom à l'oreillette", a-t-il expliqué à la presse.
Il faut dire que le Norvégien n'a pas beaucoup fait parler de lui depuis qu'il a succédé à Pogacar au palmarès du Tour de l'Avenir en 2019, hormis par une neuvième place au Giro en 2021.
Pour le reste, il n'a remporté que trois courses, à chaque fois aux Championnats de Norvège, deux fois dans le contre-la-montre et une fois dans la course en ligne.
Mais dimanche il a réalisé "la course parfaite" pour laisser tout le monde derrière lui sur un tracé technique de 34,2 km dans le centre-ville de la station balnéaire du sud-est de l'Australie.
"J'ai vraiment tout donné, je ne pouvais pas faire mieux. Je savais que j'avais de bonnes jambes mais de là à gagner... c'est incroyable. Porter le maillot arc-en-ciel pendant un an sera très spécial, je vais tout faire pour faire honneur à ce maillot", a souligné le Norvégien, ancien biathlète.
Deuxième, Stefan Kung, a longtemps cru pouvoir remporter l'or. Mais, après être passé en tête aux deux temps intermédiaires, le Suisse, qui collectionne les places d'honneur, s'est affaissé sur la fin de parcours pour se contenter de l'argent, après le bronze il y a deux ans.
"Mon sentiment ? Je pourrais pleurer, et pas de joie. Je tourne autour de l'or depuis un moment mais il y a toujours quelqu'un pour me battre", s'est-il désolé.
Ce n'était pas le jour non plus du Britannique Ethan Hayter qui était très bien parti, avant d'être victime d'un saut de chaîne et de devoir changer de vélo, pour tout de même finir quatrième, à 39 secondes du vainqueur.
Côté français, le champion de France du chrono Bruno Armirail et son dauphin Rémi Cavagna étaient satisfaits après avoir terminé respectivement 10e et 11e avec deux courses solides.
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