De l’agressivité de Lionel Messi à la détresse de Neymar en passant par le dévouement de Cristiano Ronaldo et le lyrisme de Gianni Infantino: retour sur les phrases les plus marquantes du Mondial-2022 après les demi-finales.

" Ce que nous avons fait était difficile car chaque match était une finale. On a joué cinq finales, on en a gagné cinq. Espérons que ce soit le cas de la prochaine. " (Lionel Messi, attaquant et capitaine de l’Argentine, après la qualification pour la finale)

" Il va falloir qu’on soit prêt, bien conscient de l’opportunité qu’on a d’écrire l’histoire " (Aurélien Tchouaméni, milieu de terrain de l’équipe de France; après la qualification pour la finale)

" Qu’est-ce que tu regardes, abruti ? Tire-toi de là, abruti ! " (Lionel Messi, attaquant et capitaine de l’Argentine, à l’attention du Néerlandais Wout Weghorst après la victoire tendue sur les Pays-Bas en quart de finale)

" Quand tu regardes Rocky, tu es pour lui parce que c’est celui qui sort d’en bas. On est un peu le Rocky de ce Mondial. " (Walid Regragui, sélectionneur du Maroc, après la qualification historique pour les demi-finales)

" Je suis détruit psychologiquement. C’est sûrement la défaite qui m’a fait le plus de mal. " (Neymar, attaquant du Brésil, sur Instagram, au lendemain de l’élimination en quart de finale contre la Croatie)

" Je veux que tous sachent que, malgré tout ce qui s’est dit, tout ce qui a été écrit, toutes les spéculations, mon dévouement n’a jamais varié (…) Jamais je ne tournerai le dos à mes coéquipiers et à mon pays. " (Cristiano Ronaldo, attaquant et capitaine du Portugal, sur Instagram, après l’élimination par le Maroc en quart de finale)

" Leur passer le ballon, c’est plus sûr que de mettre son argent à la banque " (Josip Juranovic, défenseur de la Croatie, à propos du milieu de terrain formé par Luka Modric, Mateo Kovacic et Marcelo Brozovic)

" A mon avis, la meilleure équipe a perdu ce soir. " (Declan Rice, milieu de l’Angleterre, battue par la France en quart de finale)

" J’ai regardé les demi-finalistes et je ne vois personne de meilleur que l’Espagne. " (Luis Enrique, ancien sélectionneur de l’Espagne, sur Twitch, après l’élimination en quart de finale face au Maroc)

" Cris sait parfaitement, et le coach l’a dit très clairement, qu’ici le plus important c’est le nous. " (Pepe, défenseur du Portugal, à propos de la non-titularisation de Cristiano Ronaldo face à la Suisse en huitième de finale)

" Il (Pelé) ne court pas de risque, il est en traitement (…) Nous sommes fatiguées de recevoir des condoléances. " (Flavia Arantes, fille de Pelé, à la chaîne de télévision brésilienne TV Globo)

" Que ça se passe de cette façon, ça ressemble à un film d’horreur. " (Kai Havertz, avant-centre de l’Allemagne, éliminée à l’issue de la phase de groupes)

" Ma mère gisait dans son cercueil avec des joues roses quand elle est morte. C’est une question de gènes. " (Louis Van Gaal, sélectionneur des Pays Bas, sur son teint perpétuellement hâlé)

" Nous ne créons pas beaucoup devant, presque rien en fait. Peut-être aussi que nous attaquons mal parce que les gars-là (les attaquants, ndlr) sont trop vieux. " (Jan Verthonghen, défenseur de la Belgique, ironique après la défaite contre le Maroc en phase de groupes)

" Messi se comporte sur le terrain comme Alberto Tomba sur les pistes. Il est capable d’éviter tout le monde, comme Alberto Tomba qui pouvait contourner tous les piquets. " (Czeslaw Michniewicz, sélectionneur de la Pologne, avant le match perdu contre l’Argentine en phase de groupes)

" Prends ton téléphone ! Tu peux faire un selfie avec lui (Lionel Messi, ndlr), si tu veux ! " (Hervé Renard, sélectionneur de l’Arabie saoudite, à la mi-temps du match gagné contre l’Argentine en phase de groupes)

" Vous n’imaginez même pas ce que ces gamins ont vécu ces derniers jours en coulisses, simplement parce qu’ils veulent s’exprimer en tant que footballeurs. Quoi qu’ils disent, les gens veulent les tuer. " (Carlos Queiroz, sélectionneur de l’Iran, à propos des pressions subies par ses joueurs en raison du mouvement de contestation dans le pays, après la défaite face à l’Angleterre lors de son premier match)

" Je préfère rester dans mon cadre, celui de joueur. " (Hugo Lloris, capitaine de la France, sur son choix de ne pas porter le brassard inclusif " One Love ", finalement interdit par la Fifa)

" Aujourd’hui, je me sens qatari, aujourd’hui, je me sens arabe, aujourd’hui, je me sens africain, aujourd’hui, je me sens gay, aujourd’hui, je me sens handicapé, aujourd’hui, je me sens travailleur migrant. " (Gianni Infantino, président de la Fifa, en conférence de presse à la veille de l’ouverture de la Coupe du monde)

AFP