L’Olympique lyonnais a fait preuve de pragmatisme dimanche, obtenant à Ajaccio une victoire (2-0) qui s’imposait pour le club, lors de la 20e journée de Ligue 1, à l’issue d’une rencontre tendue sur et en-dehors du terrain.
L’OL est toujours neuvième au classement, mais revient à neuf points de Rennes (cinquième), qui occupe la première place européenne du classement. La rencontre s’est terminée dans la confusion, lorsqu’une échauffourée a éclaté, mêlant d’abord l’entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni et l’entraîneur des gardiens lyonnais Rémy Vercoutre, puis les deux staffs et même les supporters corses.
Malmenés durant une grosse partie de la première période, les hommes de Laurent Blanc s’en sont plutôt bien sortis si l’on considère le nombre d’occasions franches qu’ils ont concédées, notamment un missile de Vincent Marchetti sorti par Anthony Lopes (14e).
Les Ajacciens ont globalement été maladroits dans le dernier geste, manquant de prendre le score à leur compte. À l’inverse, les Gones ont fait mouche sur leur première offensive: un déboulé de Bradley Barcola sur le flanc gauche, un centre en retrait pour Johann Lepenant qui a ajusté François Joseph Sollacaro du plat du pied (20e).
Les Gones auraient même pu doubler la mise par Barcola qui a manqué le cadre, seul face à Sollacaro. Le match n’a pas changé de scénario au retour des vestiaires: les Corses ont été toujours aussi entreprenants et une tête de Youcef Belaïli a même trouvé le poteau (53e). " On a senti qu’on avait des possibilités ce soir, il faudra changer des choses sur le plan offensif, a déclaré Olivier Pantaloni.
On a senti les prémices d’un sursaut à Toulouse, aujourd’hui on a eu la confirmation. " Les Lyonnais ont laissé passer l’orage, avant de frapper un deuxième coup décisif, par Alexandre Lacazette (71e), buteur après un centre en retrait de Nicolas Tagliafico. " Ce n’est jamais simple de gagner ici. Ajaccio nous a proposé un défi physique et agressif, quand on a su jouer au ballon, on les a mis en difficulté ", a souligné l’entraîneur lyonnais Laurent Blanc après la rencontre.
AFP
