Si la recrudescence de la pandémie de Covid-19 a conduit au report de deux matches de la 13e journée du Top 14, prévue dimanche et lundi, le désormais traditionnel Boxing Day reste alléchant avec le choc Stade toulousain-Stade français.

Depuis que Bordeaux-Bègles et le Racing 92 ont annoncé en milieu de semaine que leurs effectifs étaient touchés par des cas de Covid, le doute planait sur la tenue de leurs rencontres respectives à Toulon et contre Pau programmées lundi.

Le leader girondin, qui a annoncé en début de semaine la prolongation jusqu’en 2025 de son manager Christophe Urios, avait même dû annuler son entraînement de mercredi après-midi.

Même mesure du côté du Racing, si bien que la Ligue nationale de rugby (LNR) a tranché vendredi dans la soirée et annoncé le report des deux rencontres " en raison de la situation sanitaire de l’effectif du Racing 92, de la Section Paloise et de l’Union Bordeaux-Bègles, à la suite de nouveaux tests de contrôle réalisés ce jour ".

Même s’il est amputé de deux matches sur sept, le Boxing Day, un rendez-vous instauré en 2009 par la LNR sur le modèle du football anglais, a de quoi ravir les amateurs de rugby, avec son affiche, le classique du rugby français entre le Stade toulousain et le Stade français.

Il n’a certes plus tout à fait son clinquant des années 2000, quand les deux équipes évoluaient au sommet, mais Toulouse (2e), champion de France et d’Europe en titre, se méfie des individualités parisiennes et de leur classement (10e) en trompe-l’oeil après un début de saison difficile.

" Ils sont grands "

Même si leur staff ne leur a pas imposé de restrictions alimentaires, les joueurs de Toulouse y ont sans doute réfléchi à deux fois avant de reprendre de la bûche à la veille de ce duel qui se disputera au Stadium.

" Ils sont grands et responsables et savent ce qui est bon ou non ", a expliqué l’entraîneur de la défense toulousaine Laurent Thuéry.

" Il faut être en forme dimanche, c’est tout ", a confirmé Selevasio Tolofua. " C’est notre métier, ce sont nos performances qui comptent. Il faut faire attention chacun de son côté et ne pas arriver avec quelques kilos en plus ".
Le troisième ligne international de 24 ans est impatient de retrouver, deux ans après le dernier match du Stade toulousain dans cette enceinte, le Stadium et ses 33.000 places, presque toutes parties pour un " match de fête " qui marquera la fin de la phase aller du championnat et d’une année civile mémorable pour les Toulousains.

Les adieux de Gourdon

Deux autres rencontres se disputeront dimanche: Castres (6e), l’un des rares clubs français à avoir joué la semaine dernière en Coupe d’Europe chez les Irlandais du Munster (défaite 19-13), fera cette fois le court déplacement jusqu’à Perpignan (13e), avant le derby du centre entre Brive (12e) et Clermont (7e).

Lundi, Montpellier qui est sur une série de cinq victoires consécutives en championnat (3e), se déplace chez la lanterne rouge, Biarritz.

Les deux premiers poursuivants du MHR, Lyon (4e) et La Rochelle (5e), s’affrontent lundi dans un choc d’ambitieux, reprogrammé en prime time, que ne disputera pas Kevin Gourdon, brutalement contraint de mettre un terme à sa carrière en raison d’un problème cardiaque.

Le troisième ligne rochelais de 31 ans, sélectionné à 19 reprises chez les Bleus, fera ses adieux aux fidèles supporters du stade Marcel-Deflandre avant le coup d’envoi de la rencontre.

" Je vais préparer un truc sympa. J’espère juste ne pas trop bafouiller ", a promis le néo-retraité, qui, au moins, n’aura pas à se restreindre lors du repas de Noël.

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