©Le capitaine du Real Madrid Karim Benzema auteur d'un triplé contre le FC Barcelone en demi-finale retour de Coupe du Roi mercredi au Camp Nou. Pau Barrena/AFP
Époustouflant Karim Benzema ! Grâce à trois buts et une passe décisive du Français, le Real Madrid, battu 1-0 à l'aller, a renversé la situation et s'est imposé 4-0 au Camp Nou mercredi contre le FC Barcelone pour rejoindre Osasuna en finale de la Coupe du Roi d'Espagne.
Les Merengues ont débloqué leur compteur juste avant la pause, sur un contre éclair mené par Vinicius et Benzema (45e+1), puis le Ballon d'Or 2022 a propulsé son équipe vers la finale en plaçant un ballon parfait à la base du poteau gauche de Marc-André ter Stegen (50e) et en transformant un pénalty provoqué par Vinicius (58e) au retour des vestiaires, avant de conclure son triplé à la 81e.
Un printemps de rêve pour l'avant-centre français, déjà auteur d'un triplé majestueux dimanche contre Valladolid en Liga, et d'un but important contre Liverpool pour confirmer la qualification des Merengues pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Mercredi, il a encore une fois fait étalage de toute sa classe.
Sur le premier but, il a rendu le ballon à Vinicius, qui a vu sa frappe ralentie sur la ligne par Jules Koundé, avant que le "Nueve" ne se jette dessus pour le pousser dans les filets. Sur le deuxième but, il a bonifié la belle percée et le beau décalage de Luka Modric. Sur le troisième, il a profité de la maladresse de Franck Kessié, qui a écrasé le pied de "Vini" dans la surface. Et sur le quatrième, il a encore profité d'un contre mené par le Brésilien avant de conclure tranquillement du droit.
Un nouveau récital pour l'attaquant du Real, qui totalise désormais 25 buts et six passes décisives toutes compétitions confondues cette saison.
De là à rêver d'un deuxième Ballon d'Or ? "Et pourquoi pas ?!", a glissé Carlo Ancelotti. "Il se trouve dans une condition physique optimale, et avec les qualités qu'il a, il crée des différences. Il reste l'un des meilleurs joueurs du monde. Et pas seulement des attaquants", a-t-il souligné.
Le Barça plie encore
A l'inverse, la désillusion est immense pour l'entraîneur du Barça, Xavi, qui rêvait de priver le Real d'un deuxième trophée cette saison après lui avoir déjà subtilisé la Supercoupe d'Espagne en janvier en Arabie Saoudite. Mais il reste bien parti pour lui ravir son trône de champion d'Espagne.
"Le Real, si tu ne le tues pas, c'est lui qui te tue. En seconde, sincèrement, ils ont été meilleurs en tout point. On n'a pas baissé les bras, mais on s'est désorganisé. Le deuxième but nous a déconnectés du match", a-t-il dit après le match.
"Mais si on gagne la Supercoupe d'Espagne et la Liga, ça restera une très bonne saison", a tenté de positiver Xavi.
Après trois clasicos remportés de rang, le Barça a plié chez lui, devant les 94.902 spectateurs du Camp Nou. Un cauchemar pour la défense blaugrana, qui n'a encaissé que neuf buts depuis le début de la saison en Liga, et qui en a pris quatre mercredi.
Après ces buts, les Catalans ont bien tenté de réagir, par des frappes d'Alex Baldé ou une percée improbable de Ronald Araujo notamment... mais rien n'y a fait.
Le public aussi s'est quelque peu éteint, après avoir chauffé le début du match en clamant notamment "Messi, Messi !", en signe de ralliement pour leur ancienne légende, en fin de contrat au Paris Saint-Germain.
Il s'est à peine réchauffé à la 85e, quand les esprits se sont échauffés autour de Vinicius.
Rendez-vous à Séville
Pour Ancelotti, la soirée est réussie : le technicien italien avait parié sur une composition très offensive, avec Rodrygo sur l'aile droite et Fede Valverde derrière lui, mais l'intensité déployée par ses joueurs lui a donné raison.
"Je suis fier que la machine soit revenue à température. C'est le moment le plus important de la saison, et quand on est à la bonne température, on est bien", a-t-il savouré après le match.
Lui qui avait promis, après la défaite en demi-finale aller au Bernabéu, que le Real allait gagner au moins un trophée cette saison, a désormais une autoroute : si le championnat semble perdu, la "Maison blanche" donne rendez-vous à Osasuna, tombeur de l'Athletic Bilbao (1-0, 1-1 a.p.), le 6 mai à Séville, pour une finale de Coupe qu'elle n'a plus gagnée depuis 2014.
Ce sera un mois avant une autre finale potentielle: celle de la Ligue des champions, le 10 juin à Istanbul.
Les Merengues ont débloqué leur compteur juste avant la pause, sur un contre éclair mené par Vinicius et Benzema (45e+1), puis le Ballon d'Or 2022 a propulsé son équipe vers la finale en plaçant un ballon parfait à la base du poteau gauche de Marc-André ter Stegen (50e) et en transformant un pénalty provoqué par Vinicius (58e) au retour des vestiaires, avant de conclure son triplé à la 81e.
Un printemps de rêve pour l'avant-centre français, déjà auteur d'un triplé majestueux dimanche contre Valladolid en Liga, et d'un but important contre Liverpool pour confirmer la qualification des Merengues pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Mercredi, il a encore une fois fait étalage de toute sa classe.
Sur le premier but, il a rendu le ballon à Vinicius, qui a vu sa frappe ralentie sur la ligne par Jules Koundé, avant que le "Nueve" ne se jette dessus pour le pousser dans les filets. Sur le deuxième but, il a bonifié la belle percée et le beau décalage de Luka Modric. Sur le troisième, il a profité de la maladresse de Franck Kessié, qui a écrasé le pied de "Vini" dans la surface. Et sur le quatrième, il a encore profité d'un contre mené par le Brésilien avant de conclure tranquillement du droit.
Un nouveau récital pour l'attaquant du Real, qui totalise désormais 25 buts et six passes décisives toutes compétitions confondues cette saison.
De là à rêver d'un deuxième Ballon d'Or ? "Et pourquoi pas ?!", a glissé Carlo Ancelotti. "Il se trouve dans une condition physique optimale, et avec les qualités qu'il a, il crée des différences. Il reste l'un des meilleurs joueurs du monde. Et pas seulement des attaquants", a-t-il souligné.
Le Barça plie encore
A l'inverse, la désillusion est immense pour l'entraîneur du Barça, Xavi, qui rêvait de priver le Real d'un deuxième trophée cette saison après lui avoir déjà subtilisé la Supercoupe d'Espagne en janvier en Arabie Saoudite. Mais il reste bien parti pour lui ravir son trône de champion d'Espagne.
"Le Real, si tu ne le tues pas, c'est lui qui te tue. En seconde, sincèrement, ils ont été meilleurs en tout point. On n'a pas baissé les bras, mais on s'est désorganisé. Le deuxième but nous a déconnectés du match", a-t-il dit après le match.
"Mais si on gagne la Supercoupe d'Espagne et la Liga, ça restera une très bonne saison", a tenté de positiver Xavi.
Après trois clasicos remportés de rang, le Barça a plié chez lui, devant les 94.902 spectateurs du Camp Nou. Un cauchemar pour la défense blaugrana, qui n'a encaissé que neuf buts depuis le début de la saison en Liga, et qui en a pris quatre mercredi.
Après ces buts, les Catalans ont bien tenté de réagir, par des frappes d'Alex Baldé ou une percée improbable de Ronald Araujo notamment... mais rien n'y a fait.
Le public aussi s'est quelque peu éteint, après avoir chauffé le début du match en clamant notamment "Messi, Messi !", en signe de ralliement pour leur ancienne légende, en fin de contrat au Paris Saint-Germain.
Il s'est à peine réchauffé à la 85e, quand les esprits se sont échauffés autour de Vinicius.
Rendez-vous à Séville
Pour Ancelotti, la soirée est réussie : le technicien italien avait parié sur une composition très offensive, avec Rodrygo sur l'aile droite et Fede Valverde derrière lui, mais l'intensité déployée par ses joueurs lui a donné raison.
"Je suis fier que la machine soit revenue à température. C'est le moment le plus important de la saison, et quand on est à la bonne température, on est bien", a-t-il savouré après le match.
Lui qui avait promis, après la défaite en demi-finale aller au Bernabéu, que le Real allait gagner au moins un trophée cette saison, a désormais une autoroute : si le championnat semble perdu, la "Maison blanche" donne rendez-vous à Osasuna, tombeur de l'Athletic Bilbao (1-0, 1-1 a.p.), le 6 mai à Séville, pour une finale de Coupe qu'elle n'a plus gagnée depuis 2014.
Ce sera un mois avant une autre finale potentielle: celle de la Ligue des champions, le 10 juin à Istanbul.
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