C’est une hécatombe qui a frappé le tournoi féminin de Rome jeudi avec les éliminations de la N.2 mondiale Aryna Sabalenka, de la N.3 Jessica Pegula et de la lauréate 2019 et ex-N.1 Karolina Pliskova, en attendant l’entrée en lice vendredi de Novak Djokovic dans le tournoi masculin.

Au lendemain de la pluie, la foudre s’est abattue sur le tableau féminin avec les éliminations de trois de ses principales têtes d’affiche.

C’est d’abord la Tchèque Pliskova (14e), finaliste du tournoi en 2021, qui a quitté le Foro Italico par la petite porte après sa défaite 7-5, 6-2 face à la Hongroise Anna Bondar (93e).

Puis l’Américaine Pegula a été surprise par sa compatriote Taylor Townsend (168e et issue des qualifications) 6-2, 3-6, 6-3.

" Je suis très fière de moi ", a commenté Townsend dont le principal fait d’armes est d’avoir atteint les 1/8es de finale de l’US Open en 2019.

Depuis, elle n’a pas confirmé, mais tente de revenir à son meilleur niveau après avoir accouché en 2021.

" Je travaille vraiment très dur. Pour vivre des moments comme celui-là ", a expliqué la joueuse de 27 ans.

Plus tard, c’est une autre déflagration qui a secoué le court central avec l’élimination dès son entrée en lice de la Bélarusse Sabalenka par l’Américaine Sophia Kenin (134e) 7-6 (7/4), 6-2.

" Épuisée "

A un peu plus de deux semaines de Roland-Garros, vers lequel elle s’avançait dans la peau d’une des favorites en particulier après sa finale remportée à Madrid contre Iga Swiatek, N.1 mondiale et tenante du titre à Paris, cette défaite pourrait avoir de quoi inquiéter Sabalenka. Mais ça ne semble pas être le cas.

" Épuisée. Il faut vraiment que je recharge les batteries ", a-t-elle simplement twitté, manifestement pas trop atteinte psychologiquement par sa défaite prématurée.

Il faut dire que depuis le début de l’année, elle mène grand train.

Et Kenin, ex-4e mondiale, qui n’a jamais vraiment confirmé son titre à l’Open d’Australie 2020 même si elle a atteint la même année la finale à Roland-Garros, a mis un coup d’arrêt à un brillant début de saison de la Bélarusse.

Cette dernière a en effet remporté trois des cinq finales jouées en 2023 (WTA 500 d’Adelaide, Open d’Australie et Masters 1000 de Madrid) et n’avait jamais perdu avant les quarts de finale des sept tournois auxquels elle avait participé depuis début 2023.

Vendredi, le tenant du titre Novak Djokovic fera à son tour son entrée en lice, en quête d’un septième triomphe romain, avec pour commencer un duel face à l’Argentin Tomas Etcheverry (61e).

Djoko en forme

La grande question, en l’absence prolongée, de plus en plus inquiétante, de Rafael Nadal, est de savoir dans quel état physique se trouve le Serbe, handicapé ces dernières semaines par une douleur au coude droit.

" Tout va bien, tout va bien ", a-t-il assuré jeudi.

" Il y a toujours quelques petites choses de-ci, de-là qui gênent, mais c’est normal ", a ajouté le Serbe sans plus de précisions.

" Et puis quand on n’a plus 25 ans, je pense qu’on ressent plus les choses (sourire). Il faut un peu plus de temps, j’imagine, pour récupérer. Mais je me sens bien ", a insisté le joueur qui fêtera ses 36 ans le 22 mai.

Après avoir manqué la tournée nord-américaine sur dur (Indian Wells et Miami) faute de vaccin anticovid, Djokovic s’est blessé au coude droit juste avant d’effectuer son retour à la compétition à Monte-Carlo début avril. Il y a perdu dès son second match, en 1/8es de finale. Puis il a perdu en quarts à Banja Luka avant de déclarer forfait à Madrid.

" La compétition me manque ", a-t-il prévenu, sachant qu’il cèdera sa place de N.1 mondial à l’Espagnol Carlos Alcaraz à l’issue du Masters 1000 de Rome quels qu’en soient les résultats.

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