Sans les ultras en grève mais avec Leo Messi de retour de suspension, le Paris Saint-Germain reçoit samedi (22h00, heure de Beyrouth) Ajaccio, quasi condamné à la relégation, et peut se rapprocher encore un peu plus d’un onzième titre de champion de France. Ce serait un record absolu car le PSG pourrait devenir le club le plus titré en championnat de France, devant Saint-Étienne et ses dix trophées.

Mais l’odeur du titre est entremêlée avec un parfum de crise, quasi permanent en cette fin de saison. Et ce sera encore le cas samedi dans les travées du Parc des Princes, déserté par ses ultras. Ils se sont mis en grève depuis mercredi et " jusqu’à nouvel ordre ". Le Collectif Ultras Paris (CUP) a décidé de cesser provisoirement son activité en tribune en raison d’un conflit avec la direction du club, sans compter les résultats sportifs décevants.

Messi, avant-dernière au Parc ?

Messi, suspendu la semaine dernière par le club pour son voyage non autorisé en Arabie saoudite, " va démarrer " contre Ajaccio, a fait savoir vendredi l’entraîneur du PSG, Christophe Galtier. " Évidemment que j’ai parlé avec Leo de son retour avec nous, je l’ai trouvé très serein, très motivé à jouer, très déterminer à glaner encore un titre de champion de France (…). Oui Leo va démarrer demain (samedi) ", a expliqué l’entraîneur parisien.

Messi avait raté le déplacement à Troyes dimanche dernier, mais a repris l’entraînement dès lundi. Samedi, il pourrait s’agir de l’avant-dernière apparition du septuple Ballon d’or au Parc des Princes car Messi, en fin de contrat avec Paris, serait proche de rejoindre la très lucrative Arabie saoudite où une offre " énorme " lui a été soumise, selon une source à Riyad.

Payet, une titularisation avant la suspension ?

Le chouchou du Vélodrome, Dimitri Payet, aura-t-il droit aux honneurs d’une (rare) titularisation, dimanche (21h45, heure de Beyrouth) avec l’OM contre Angers ? Le meneur de jeu de 36 ans ronge son frein parmi les remplaçants cette saison, sans afficher la moindre aigreur vis-à-vis d’Igor Tudor, l’entraîneur à l’origine de son déclassement. Mieux, il est sorti de sa boîte avec une grande réussite lors des deux derniers matches, contre Auxerre (victoire 2-1) au " Vél " et à Lens (défaite 2-1), où il a réduit l’écart en fin de rencontre.

La venue de la lanterne rouge angevine, déjà reléguée, pourrait coïncider avec la dernière apparition du Réunionnais sous le maillot de l’OM cette saison. Le n° 10 est dans le viseur de la commission de discipline après avoir asséné une claque à l’entraîneur adjoint lensois Yannick Cahuzac, un dérapage qui a échappé à l’arbitrage mais pas aux caméras. Face au SCO, Marseille doit faire le plein de points et de buts pour espérer rafler en fin de saison la deuxième place à Lens, devant lui avec une différence de buts légèrement favorable.

Nantes au bord du gouffre

Le FC Nantes, 13e il y a trois mois, a perdu la recette de la victoire depuis son dernier succès en championnat, le 12 février contre Lorient (1-0). Cette disette longue de onze matches (7 défaites et 4 nuls) a plongé les Canaris dans la zone rouge avant d’aller défier dimanche (16h00, heure de Beyrouth) Toulouse, leur bourreau en finale de la Coupe de France (défaite 5-1) deux semaines plus tôt. Ils pointent à la 17e place à deux longueurs d’Auxerre, premier non relégable qui jouera à Brest à la même heure.

La crise de résultats a été fatale cette semaine à Antoine Kombouaré, remplacé par Pierre Aristouy. L’ancien entraîneur des U19 nantais tentera de maintenir la Maison jaune dans l’élite avec, à son menu, des duels contre Montpellier, Lille et Angers après le déplacement à Toulouse.

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