Portés par 51 points records de Jayson Tatum, inarrêtable, les Celtics ont terrassé (112-88) les Sixers de Joel Embiid, MVP éteint, pour rallier leur troisième finale de conférence Est de la NBA en quatre ans, où les attend, comme d’habitude, le Heat.

Miami, qui a écarté New York dans sa demi-finale (4-2), avait remporté leur première joute dans la bulle anti-Covid d’Orlando en 2020, avant de s’incliner en finale face aux Lakers. L’an passé, Boston avait pris sa revanche, avant à son tour de s’incliner sur la dernière marche face à Golden State.

C’est donc une belle électrique qui attend ces deux rivaux, Jimmy Butler et les siens étant prévenus, si cela était nécessaire, des ressources mentales dont savent faire preuve les C’s, à l’image de Tatum, en grande difficulté lors des trois matches précédents et qui a fini par trouver la voie.

D’abord à Philadelphie, lors de la précédente rencontre, où ses 16 points (sur 19 au total) dans le dernier quart-temps ont maintenu en vie son équipe. Puis sur cette ultime joute décisive, durant laquelle il a marché sur l’eau, surfant sur une adresse redoutable (17/28) pour établir un nouveau record de points marqués en NBA dans un septième match, deux semaines après la pointe à 50 unités de Stephen Curry (Warriors) à Sacramento.

" Ça fait du bien. Dans cette série, il y a eu des hauts et des bas, je n’avais pas bien joué les trois-quarts du dernier match… Je suis donc heureux d’avoir su rebondir ", a commenté l’ailier, dont l’envie d’en découdre a transpiré de partout (13 rbds, 5 passes, 2 interceptions).

C’est lui qui a remis Boston devant au score (42-41) à la moitié du deuxième quart-temps, en se montrant aussi agressif au cercle, que chirurgical derrière l’arc (6/10), deux de ses banderilles volant au-dessus de Joel Embiid venu vainement le gêner.

Harden transparent

Dire que le pivot camerounais, contenu à 5/18 aux tirs (15 pts, 8 rbds), n’a pas répondu présent pour le match le plus important de la saison est un euphémisme. Il faut dire que les Celtics lui ont empoisonné la vie par leur défense acharnée et rotative, avec Al Horford en contreur attitré (3).

Philly a pourtant solidement débuté sa rencontre, comptant jusqu’à neuf unités d’avance dans le premier quart-temps, quand PJ Tucker y planta l’intégralité de ses 11 points. Mais dans la période suivante, Jaylen Brown a sonné la révolte verte (25 pts), bouillonnant juste après avoir reçu un involontaire coup au nez de la part de James Harden.

Ce dernier n’a pas pu faire de miracle, comme ce fut le cas à deux reprises aux matches N.1 et N.4 où ses shoots primés aux buzzers avaient offert la victoire à Philadelphie. Pire, il a été transparent (9 pts à 3/11, 7 passes).

Les Sixers pourront nourrir des regrets. Ils avaient bien cru réussir le plus difficile en remportant le match N.5 au TD Garden, sans ensuite finir le travail à domicile.

Et fort de l’avantage du parquet récupéré, les Celtics n’ont en revanche pas laissé passer leur chance, contrairement à Doc Rivers, qui va être inévitablement pointé du doigt pour son incapacité à boucler des séries, après ce quatrième échec en play-offs, en ayant pourtant mené 3-2. Les trois précédents s’étaient produits lorsqu’il coachait… Boston en 2009, 2010 et 2012.

Interrogé sur son avenir, l’entraîneur des Sixers a dit vouloir " continuer " avec Philly, arguant qu’il lui " reste deux années de contrat ". Il en restait aussi à Mike Budenholzer et Monty Williams, avant que les Bucks et les Suns ne les licencient après leurs éliminations en play-offs…

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