©Jimmy Butler (#22) et Bam Adebayo (#13) du Miami Heat triomphants lors du match 3 contre les Boston Celtics en finale de conférence de la NBA dimanche à Miami. Megan Briggs/AFP
Le Heat n'est plus qu'à une victoire de sa septième finale NBA, après avoir concassé (128-102) les Celtics, dimanche, en faisant une démonstration de force et d'abnégation collective, tout le contraire de leurs victimes trop consentantes, logiquement au bord de l'élimination en play-offs.
Miami mène désormais 3 à 0 dans cette série à sens unique, ce qui n'était pas forcément attendu de la part de la tête de série N.8, qui avait dû en passer par deux matches de barrages six semaines pus tôt. Mais les joutes du printemps ont le don de transfigurer l'équipe floridienne, dont la combativité de tous les instants, sa vertu première, ne demande alors qu'à se déchaîner.
Les Bucks de Giannis Antetokounmpo en ont fait les frais au premier tour, puis les Knicks ensuite. Et voilà, semble-t-il donc, le même sort réservé aux Celtics pour leur troisième confrontation à ce stade en quatre ans. Dans la bulle anti-Covid d'Orlando en 2020, le Heat l'avait emporté, avant de buter en finale face aux Lakers, et l'an passé, Boston avait pris sa revanche, pour aussi céder ensuite sur la dernière marche contre Golden State.
Pour inverser une situation extrêmement mal embarquée, les C's, à l'instar de L.A. mené également 3-0 par Denver à l'Ouest, sont désormais contraints de remporter les quatre rencontres suivantes, un exploit qui ne s'est jamais produit dans l'histoire.
K.O. palpable
Et on ne voit pas comment, après l'humiliation infligée par le Heat, rêvant de plus en plus fort à un quatrième titre de champion après ceux de 2006, 2012 et 2013, ils vont réussir l'impossible. Car mentalement, le K.O. est palpable.
Sur le parquet, il s'est traduit très vite au score en première période, bouclée sur un score de 61-46 en faveur de Miami. Or le problème pour Boston, c'est que, par la suite, les morts de faim d'en-face ont enfoncé le clou, gonflés à bloc à quasiment chaque temps-mort par Erik Spoelstra, hurlant "vous jouez très bien là ! Mais surtout ne vous arrêtez pas !".
Pour un entraîneur, toutes les victoires sont bonnes à prendre, même les plus laides. Mais quand elles traduisent à ce point l'expression collective, quand l'effort ne faiblit pas, pour brillamment exécuter en attaque et dissuader si bien en défense, cela doit être le summum.
C'est ce qu'a dû ressentir "Spo", qui a insisté après le match sur "l'approche solide, mature et professionnelle" du match de la part de ses joueurs. "Rien que lors de la session préparatoire du matin, on voyait à quel point c'était le cas. Mais encore fallait-il le prouver sur le parquet. Et ils l'ont fait."
Butler à l'économie
En seconde période, dans le sillage de Gabe Vincent, se prenant pour Guillaume Tell (29 pts, à 11/14 aux shoots dont 6/9 primés), Miami a ainsi compté jusqu'à 33 unités, finissant avec une adresse globale de 57% aux tirs (19/35 derrière l'arc).
Habitué à jouer les sauveurs, Jimmy Butler n'a pas eu à s'employer (16 pts) cette fois, s'économisant même des minutes. Car d'autres seconds couteaux étaient affûtés, tels Duncan Robinson (22 pts) et Caleb Martin (18 pts). Quant à Bam Adebayo (13 pts), il a symbolisé l'agressivité du Heat, en écrasant plusieurs dunks surpuissants.
C'est véritablement apparu trop facile pour Miami. Un comble quand on sait l'obligation des Celtics de se battre avec leurs tripes, dos au mur.
Il n'en fut rien. Et Jaylen Brown (12 pts) de se sentir quelque peu honteux au nom de l'équipe, en conférence de presse: "je ne sais même pas par où commencer. J'ai l'impression que nous avons laissé tomber nos fans, notre club, nous-mêmes... C'était tout simplement embarrassant".
Avec Jayson Tatum (14 pts) ils ont cumulé un famélique 12/35 aux tirs et sont apparus liquéfiés, eux qui se voudraient les dignes héritiers des Bill Russell et autres Larry Bird ayant écrit la légende des Celtics, en 17 sacres souvent gagnés aux tripes, record égalé depuis 2020 par les Lakers.
Or pour Boston, comme pour L.A., le rêve d'une 18e bague semble désormais presque évanoui...
Miami mène désormais 3 à 0 dans cette série à sens unique, ce qui n'était pas forcément attendu de la part de la tête de série N.8, qui avait dû en passer par deux matches de barrages six semaines pus tôt. Mais les joutes du printemps ont le don de transfigurer l'équipe floridienne, dont la combativité de tous les instants, sa vertu première, ne demande alors qu'à se déchaîner.
Les Bucks de Giannis Antetokounmpo en ont fait les frais au premier tour, puis les Knicks ensuite. Et voilà, semble-t-il donc, le même sort réservé aux Celtics pour leur troisième confrontation à ce stade en quatre ans. Dans la bulle anti-Covid d'Orlando en 2020, le Heat l'avait emporté, avant de buter en finale face aux Lakers, et l'an passé, Boston avait pris sa revanche, pour aussi céder ensuite sur la dernière marche contre Golden State.
Pour inverser une situation extrêmement mal embarquée, les C's, à l'instar de L.A. mené également 3-0 par Denver à l'Ouest, sont désormais contraints de remporter les quatre rencontres suivantes, un exploit qui ne s'est jamais produit dans l'histoire.
K.O. palpable
Et on ne voit pas comment, après l'humiliation infligée par le Heat, rêvant de plus en plus fort à un quatrième titre de champion après ceux de 2006, 2012 et 2013, ils vont réussir l'impossible. Car mentalement, le K.O. est palpable.
Sur le parquet, il s'est traduit très vite au score en première période, bouclée sur un score de 61-46 en faveur de Miami. Or le problème pour Boston, c'est que, par la suite, les morts de faim d'en-face ont enfoncé le clou, gonflés à bloc à quasiment chaque temps-mort par Erik Spoelstra, hurlant "vous jouez très bien là ! Mais surtout ne vous arrêtez pas !".
Pour un entraîneur, toutes les victoires sont bonnes à prendre, même les plus laides. Mais quand elles traduisent à ce point l'expression collective, quand l'effort ne faiblit pas, pour brillamment exécuter en attaque et dissuader si bien en défense, cela doit être le summum.
C'est ce qu'a dû ressentir "Spo", qui a insisté après le match sur "l'approche solide, mature et professionnelle" du match de la part de ses joueurs. "Rien que lors de la session préparatoire du matin, on voyait à quel point c'était le cas. Mais encore fallait-il le prouver sur le parquet. Et ils l'ont fait."
Butler à l'économie
En seconde période, dans le sillage de Gabe Vincent, se prenant pour Guillaume Tell (29 pts, à 11/14 aux shoots dont 6/9 primés), Miami a ainsi compté jusqu'à 33 unités, finissant avec une adresse globale de 57% aux tirs (19/35 derrière l'arc).
Habitué à jouer les sauveurs, Jimmy Butler n'a pas eu à s'employer (16 pts) cette fois, s'économisant même des minutes. Car d'autres seconds couteaux étaient affûtés, tels Duncan Robinson (22 pts) et Caleb Martin (18 pts). Quant à Bam Adebayo (13 pts), il a symbolisé l'agressivité du Heat, en écrasant plusieurs dunks surpuissants.
C'est véritablement apparu trop facile pour Miami. Un comble quand on sait l'obligation des Celtics de se battre avec leurs tripes, dos au mur.
Il n'en fut rien. Et Jaylen Brown (12 pts) de se sentir quelque peu honteux au nom de l'équipe, en conférence de presse: "je ne sais même pas par où commencer. J'ai l'impression que nous avons laissé tomber nos fans, notre club, nous-mêmes... C'était tout simplement embarrassant".
Avec Jayson Tatum (14 pts) ils ont cumulé un famélique 12/35 aux tirs et sont apparus liquéfiés, eux qui se voudraient les dignes héritiers des Bill Russell et autres Larry Bird ayant écrit la légende des Celtics, en 17 sacres souvent gagnés aux tripes, record égalé depuis 2020 par les Lakers.
Or pour Boston, comme pour L.A., le rêve d'une 18e bague semble désormais presque évanoui...
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