La n°1 mondiale et tenante du trophée Iga Swiatek, touchée à la cuisse droite au moment de son abandon à Rome il y a une dizaine de jours, rassure sur son état de santé et confirme participer au Grand Chelem parisien.

La n°1 mondiale et tenante du trophée Iga Swiatek, touchée à la cuisse droite au moment de son abandon à Rome il y a une dizaine de jours, sera fin prête pour son match du premier tour à Roland-Garros (deuxième levée du Grand Chelem après l’Open d’Australie et avant Wimbledon et l’US Open), a-t-elle rassuré vendredi. " Par chance, ce n’était rien de grave, j’ai pris quelques jours off, je récupère encore de ma blessure à la cuisse, mais ça ira pour mon premier tour, c’est le plus important ", assure Swiatek.

En quarts de finale à Rome, opposée à la n°4 mondiale Elena Rybakina, la Polonaise de 21 ans avait abandonné à deux jeux partout dans le troisième set, après avoir remporté le premier 6-2 et perdu le deuxième au jeu décisif (7/3). C’est au cours de ce tie-break, sur une course en position de défense, que Swiatek s’était visiblement fait mal.

" D’un côté, évidemment ce n’est pas facile de se blesser en sachant que vous avez un tournoi la semaine suivante, mais d’un autre côté, je suis très contente d’avoir eu ces quelques jours off en plus, parce que j’avais besoin de temps pour me ressourcer ", explique-t-elle. " Depuis le début du tournoi de Stuttgart (mi-avril), la seule chose sur laquelle j’étais concentrée, c’était tout faire pour jouer mes matches au mieux. J’avais besoin de temps pour souffler et penser à autre chose. Me poser quelques jours m’a été vraiment utile. Analyser ce qui s’est passé tout au long de la saison sur terre battue, aussi. C’est une bonne façon d’aborder le dernier tournoi de la saison sur terre battue, avec tous les enseignements tirés ", développe-t-elle.

Swiatek s’est imposée à Stuttgart (Allemagne) et s’est inclinée en finale à Madrid, contre la n°2 mondiale Aryna Sabalenka, avant Rome.

" C’est la première semaine depuis disons Indian Wells (en mars) où j’ai le temps de faire les choses tranquillement et de me concentrer un peu plus sur ma technique. Je profite vraiment de ce temps-là, parce que pendant la saison, on n’en a pas beaucoup, reprend-elle. Je pense que ça va me donner beaucoup de confiance pour le tournoi. " " J’ai plus de temps après Rome que l’année dernière (elle y avait été titrée, ndlr) et je peux me préparer plus calmement pour Roland-Garros ", apprécie-t-elle.

Quant à la place de n°1 mondiale qui sera en jeu au cours de la quinzaine parisienne, " je ne le savais même pas ", répond Swiatek.