Des absences importantes, dont celle de Lionel Messi, un stade presque vide… Lyon et le Paris SG subissent la recrudescence de la pandémie, qui s’ajoute à leurs difficultés dans le jeu, mais ce choc, vital pour l’OL, dimanche (21h45, Beyrouth) reste un sommet de la Ligue 1.
Entre Saône et Rhône, les fêtes de fin d’année ont été l’occasion pour les joueurs de prendre de bonnes résolutions.
" Nous avons repris depuis presque deux semaines et à l’entraînement, j’ai déjà vu un changement. Dans l’intensité pendant les séances, la discipline ", a remarqué l’entraîneur Peter Bosz.
Mais la pression reste pesante autour du technicien néerlandais, auquel le président du club Jean-Michel Aulas a donné deux mois, jusqu’à fin février, pour sortir son équipe de la crise.
Treizième à la coupure, l’OL a connu une première partie de saison décevante, qui menace son objectif de retrouver la Ligue des champions. Avant la 20e journée, le podium se trouve à neuf points.
" J’ai un bon contact avec le président. Il a confiance dans l’équipe et le staff ", a insisté vendredi Bosz, en première ligne depuis que le directeur sportif Juninho a quitté ses fonctions, fin décembre.
La question du maintien sur le banc de son homologue du PSG Mauricio Pochettino a aussi été posée cet automne par les médias, qui ont relayé son intérêt supposé pour retourner travailler en Angleterre.

Paris en quête de croissance
Mais les Parisiens, leaders du Championnat, disposent d’une telle avance (10 points) sur leurs dauphins marseillais, que " Poche " a pu souffler sa première bougie à son poste, le 2 janvier.
Sa résolution: progresser, ses joueurs cherchant depuis le début de saison la meilleure manière de se trouver.
Leur dernière sortie en Championnat, le 22 décembre à Lorient (1-1), sans Kylian Mbappé suspendu, a rappelé l’ampleur des travaux à mener. Jusqu’au 8e de finale aller de C1 contre le Real Madrid, le 15 février, le PSG dispose d’environ un mois pour roder ses automatismes.
Lyon doit gagner pour se relancer au classement. Paris doit gagner chez un gros pour se prouver qu’il vaut mieux que ses dernières prestations collectives laissent penser.
L’enjeu est important, mais cette affiche, rarement décevante ces dernières années, va pâtir du contexte actuel, aussi bien en tribunes que sur le terrain.

Messi forfait
Les tribunes quasiment vides du Groupama Stadium, soumises à la nouvelle jauge gouvernementale de 5.000 personnes pour freiner la propagation du Covid-19, vont rappeler les huis clos de la saison dernière.
La hausse des contaminations a déplumé l’effectif parisien, privé d’Angel di Maria, de Gianluigi Donnarumma ou Julian Draxler, qui postulaient pour débuter la rencontre.
La superstar Lionel Messi, malade durant ses vacances en Argentine, est retournée en France mercredi, mais son état de forme – il s’est entraîné à part jeudi et vendredi – a incité le staff parisien à le préserver dimanche. Le PSG a expliqué que l’Argentin est en " protocole de reprise individuelle " après avoir été touché par le Covid.
" Toutes les équipes sont diminuées par des absences: blessures, suspensions, Covid… Nous devons nous adapter ", a expliqué Pochettino.
Des doutes entourent également l’état de forme du meilleur buteur de Lyon Lucas Paqueta, qui a aussi été testé positif durant les fêtes. L’autre attaquant en forme de l’OL, Karl Toko Ekambi, s’est lui envolé pour le Cameroun où il dispute la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
La CAN, qui démarre dimanche, prive les deux techniciens de titulaires potentiels. Côté Paris, Achraf Hakimi et Idrissa Gueye sont retenus en sélection.
Ce contexte si difficile ternit le choc entre deux des plus beaux palmarès du Championnat… mais c’est oublier le spectacle offert lors de leurs dernières confrontations. A l’aller, Paris s’était imposé dans le temps additionnel (2-1).
Et avec sur le terrain Kylian Mbappé, en grande forme, tout sera possible. A Lyon ou Paris de tenir leurs promesses.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !