Du Mont-Saint-Michel au château de Versailles, en passant par les Antilles: la flamme olympique effectuera un périple "festif" de plus de deux mois à partir du 8 mai 2024, traversant plus de 400 villes et 64 territoires français, en métropole et d’outre-mer.

Mont-Saint-Michel, Antilles, château de Versailles: pendant plus de deux mois à partir du 8 mai 2024, la flamme olympique, va traverser plus de 400 villes françaises, un périple qui se veut "festif" malgré les menaces de perturbation par des activistes.

Le parcours, qui a été dévoilé vendredi, est désormais officiel. Si toutes les collectivités locales n’ont pas répondu à l’appel, en partie pour certaines en raison du coût jugé excessif, la flamme olympique va tout de même traverser 64 territoires pendant plus de deux mois. Après avoir été allumée le 16 avril à Olympie, la torche va effectuer neuf jours de relais en Grèce avant de prendre le bateau pour rejoindre la France. Mais pas n’importe quel bateau. La flamme va naviguer sur la Méditerranée à bord du mythique Bélem, un des plus anciens trois-mâts européens, pour arriver le 8 mai à Marseille, date du début de son périple qui l’amènera à Paris le 26 juillet.

La Tour Eiffel?

Le lieu de l’allumage de la vasque à Paris n’est officiellement toujours pas arrêté, l’hypothèse de la Tour Eiffel, plusieurs fois évoquée, n’a pas été confirmée par le patron du Cojo Tony Estanguet.

Entre ces dates, elle traversera donc 64 territoires, dont cinq ultra-marins, 400 villes, dont 65 clôtureront chaque étape, concerts et manifestations sportives à la clé. Le parcours ne sera pas linéaire, avec des sauts de puce pour relier les territoires partenaires. Évidemment, à l’instar du parcours du Tour de France, la flamme, traitée avec les égards dignes d’un chef d’État, sera accompagnée d’une caravane, composée de sponsors. Et comme pour le Tour de France, elle passera dans des lieux emblématiques du pays.

Après son arrivée à Marseille, elle traversera plusieurs villes du Sud, comme Toulon, Montpellier, Carcassonne, Toulouse, avant de passer par les Pyrénées-Atlantiques et de filer en Dordogne, puis en Charente et en Vendée. Arrivée dans le Finistère après être passée au Mont-Saint-Michel, elle prendra alors à partir de Brest un autre bateau: elle rejoindra en effet les Antilles à bord du Relais des Océans, le trimaran Maxi Banque Populaire XI skippé par Armel Le Cléac’h, pour y passer neuf jours, avant de revenir en métropole. Elle attaquera alors la France par la face est, en partant du sud pour arriver dans le Nord-Pas-de-Calais et finir en région parisienne, visiter notamment le château de Versailles, ou encore celui de Chambord. "Des lieux iconiques", résume Paris-2024.

"C’est énormément de travail collectif depuis un an et demi, le parcours je le trouve dingue, je le trouve incroyable", a déclaré Tony Estanguet, le patron du comité d’organisation (Cojo).

Jamel Debbouze et Thomas Pesquet

Quant aux relayeurs, dont le processus de sélection est toujours en cours, ils seront 10.000, dont 3.000 en collectif. Chaque relayeur portera la flamme pendant environ quatre minutes sur une distance de 200 mètres. Un tiers des porteurs de flamme sera sélectionné par le comité d’organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les parrains du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO et les derniers 10% par les territoires accueillant la flamme.

Toutefois, des noms ont déjà fusé. Les organisateurs ont choisi vendredi de nommer quatre capitaines prestigieux, dont Laure Manaudou et son frère Florent, champions olympiques de natation. Mais des personnalités vont également porter la flamme: le comédien Jamel Debbouze, l’astronaute Thomas Pesquet, ou encore le chef Thierry Marx; des ambassadeurs qui "incarnent chacun à leur manière les énergies du Relais", estime Paris-2024.

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