A quelques semaines du Mondial, les All Blacks ont frappé fort en remportant leur quatrième Rugby Championship de rang devant des Australiens à la peine, des Sud-Africains mitigés et des Argentins aux airs de coupeurs de têtes.

Les All Blacks font à nouveau peur

La Nouvelle-Zélande a affiché ses ambitions. En dominant de la tête et des épaules le Rugby Championship, son quatrième sacre consécutif dans la compétition, les All Blacks ont envoyé un message à leurs adversaires: il faudra compter avec cette équipe, invaincue depuis maintenant dix rencontres, qui allie puissance, vitesse et efficacité.

Avec une charnière formée par Aaron Smith et Richie Mo’unga pour alimenter des joueurs du calibre de Will Jordan, Ardie Savea, Beauden Barrett ou Shannon Frizell… plus un Jordie Barrett repositionné au centre, Ian Foster semble avoir trouvé la recette. Suffisant pour décrocher un quatrième titre mondial record? Les Bleus sont prévenus.

L’Afrique du Sud mi-figue mi-raisin

Sur le papier, les Springboks peuvent se targuer d’un bilan honorable: deux victoires et une deuxième place derrière les terribles All Blacks.

Sauf que les champions du monde n’ont pas vraiment assuré sur le terrain. Pris à la gorge par la Nouvelle-Zélande (35-20), les Sud-Africains ont ensuite dominé des Wallabies à la dérive avant de s’imposer difficilement devant l’Argentine (22-21).

Mais le jeu traditionnel sud-africain, basé sur le rapport de force, est en place et la machine est bien huilée. D’autant que, avec des ailiers feux follets tels que Cheslin Kolbe ou Kurt-Lee Arendse, Jacques Nienaber semble avoir d’autres armes pour conserver son titre mondial.

Les Pumas prêts à bondir

Laminé d’entrée par les All Blacks (41-12), l’Argentine a démontré qu’elle avait de la ressource. D’abord en surprenant l’Australie (victoire 34-31) puis en tenant tête à l’Afrique du Sud (défaite 22-21). A chaque fois grâce à une fin de rencontre tonitruante.

Les Pumas ont les dents longues et s’ils parviennent à régler leurs errements défensifs et des choix parfois déconcertants tout en démarrant la rencontre dès le coup d’envoi, les hommes de Michael Cheika ont de quoi jouer les trouble-fête en France, surtout dans une poule D incertaine où ils auront une carte des opportunités face à  l’Angleterre, au Japon, au Chili et aux Samoa.

L’Australie dans le dur

Eddie Jones a beau assurer que les Wallabies " ne viennent pas en France pour les croissants ", le sélectionneur australien est dans le pétrin: débarqué en janvier, l’ancien coach de l’Angleterre cherche encore sa baguette magique.

Après trois défaites en autant de rencontres dans le Rugby Championship 2023, l’Australie ne semble pas capable de sortir la tête hors de l’eau. " Le travail est encore en cours mais j’ai aimé les vingt premières minutes contre la Nouvelle-Zélande ", a tenté de positiver Jones. " Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. J’ai déjà entraîné des équipes de ce type et il est possible de renverser la vapeur. J’ai vu suffisamment de choses aujourd’hui pour savoir que nous pouvons être une très bonne équipe. Cela n’en a pas l’air pour l’instant, mais je vous le dis, nous pouvons renverser la vapeur. "

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