L’Espagne, largement victorieuse de la Suisse (5-1), et le Japon emmené par sa buteuse Hinata Miyazawa face à la Norvège (3-1), sont les premières nations à s’être qualifiées pour les quarts de finale du Mondial féminin samedi.

Avec la Ballon d’or Alexia Putellas sur le banc une bonne partie du match –elle se remet difficilement d’une grave blessure au genou–, les Espagnoles se sont hissées pour la première fois dans le Top 8 d’une Coupe du monde.

Et elles se sont rassurées après la claque reçue du Japon (4-0) en phase des poules avant de défier les Pays-Bas où l’Afrique du Sud qui s’affronteront dimanche à Sydney.

Ce fut plus serré entre le Japon et la Norvège mais les Asiatiques ont logiquement émergé en deuxième période grâce à un jeu de transition rapide, via une nouvelle réalisation de Hinata Miyazawa, actuelle meilleure buteuse de la compétition (5 buts).

La Norvège, nation forte du foot féminin depuis son titre mondial en 1995, apparaît sur la pente descendante après avoir été éliminée dès la phase de groupes de l’Euro-2022.

Même l’entrée en fin de match de la star Ada Hegerberg, la première lauréate du Ballon d’or femmes, n’a pas permis de contrer le jeu collectif parfaitement huilé de son adversaire.

Des Japonaise, titrées en 2011, qui rencontreront une autre nation phare en quart de finale. Dimanche, un ténor passera à la trappe entre les Etats-Unis, en quête de triplé mais dans le doute après une phase des poules peu convaincante, et la Suède, vice-championne olympique et troisième du dernier Mondial.

Les Américaines, doubles tenantes du titre, sont apparues en manque d’automatismes et les jeunes stars déçoivent depuis le début du tournoi.

Les USA ont même frôlé l’élimination dès le premier tour, de quoi faire déclarer à Jill Ellis, leur sélectionneuse emblématique lors de leurs titres mondiaux en 2015 et 2019 que " l’époque où l’on pouvait tout prédire est révolue ".

Les Suédoises, qui font partie des trois équipes ayant fini avec trois victoires en trois matches au premier tour, n’ont pas peur de leurs rivales: " Psychologiquement, on sait qu’on peut les battre ", assure le sélectionneur Peter Gerhardsson.