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La 16ᵉ édition du Championnat mondial de wushu a récemment enflammé le Texas, marquant une épopée inoubliable pour la délégation libanaise, dirigée par le président de la Fédération libanaise de wushu, Georges Nseir. Malgré les défis économiques et géographiques, les athlètes ont brillé, portant fièrement les couleurs du Liban.
Maîtrise exceptionnelle en "sanda"
La délégation libanaise, composée de sept athlètes exceptionnels – Georges Saadé, Georges Eid, Michel Zammar, Alexandre El Rassi, Elie Bou Gebrael, Barbara El Rassi, et Lydia Salameh – a démontré une maîtrise exceptionnelle dans la discipline exigeante du "sanda".
Surmontant les obstacles financiers
L’équipe a triomphé face à d’énormes obstacles financiers. L’absence de soutien gouvernemental a accentué les défis, incitant la fédération à explorer des alternatives audacieuses, telles qu’une campagne "Go Fund Me" et le généreux soutien d’amis fidèles du sport. Les athlètes, témoignant d’un engagement inébranlable, ont également contribué financièrement pour alléger en partie les frais.
Entraînement mondial, succès universel
Éparpillés aux quatre coins du monde, les membres de la délégation ont dû s’entraîner individuellement, suivant les directives et l’encadrement d’Alain Khneiser et de Ryan Merheb, ajoutant ainsi une dimension unique à leur parcours vers le sommet.
Malgré quelques revers, tels que la sortie prématurée d’Elie Bou Gebrael et la blessure d’Alexandre El Rassi en quart de finale, l’équipe a montré une résilience exceptionnelle.
La figure de proue: Georges Saadé
Georges Saadé a joué un rôle crucial dans le triomphe de la délégation libanaise, se démarquant avec des performances remarquables tout au long du championnat. En demi-finale, dans la catégorie des 90 kg, Saadé a affronté l’Américain Livingston Mckenzie Jr, livrant une prestation magistrale qui a été saluée comme l’une des meilleures du tournoi.
Sa maîtrise du "sanda" s’est manifestée de manière éclatante, dévoilant des techniques stratégiques et une habileté impressionnante qui ont conquis le public. Saadé a su électriser la demi-finale, surmontant chaque obstacle avec une belle détermination.
La finale a été le moment culminant de son voyage exceptionnel. Face à un adversaire canadien, redoutable, Georges Saadé a déployé une maîtrise technique et une force impressionnantes. Grâce à une performance magistrale, il a décroché la médaille d’or, symbolisant la victoire et l’excellence dans sa catégorie de poids.
La médaille d’or remportée par Saadé représente non seulement un triomphe personnel, mais également une source d’inspiration pour toute la délégation et une fierté nationale. Les performances remarquables de Michel Zammar et de Georges Eid ont été récompensées par la médaille de bronze en demi-finale.
Féminité, force et médailles
Malgré sa défaite en quart de finale face à la Chine, classée première mondiale dans cette discipline, Barbara El-Rassi a démontré une résilience exceptionnelle tout au long de la compétition, remportant son match face à la championne du Brésil. Lydia Salameh, quant à elle, a brillé en demi-finale, remportant une victoire éclatante contre l’Égyptienne Roba El-Shafei. Bien que la finale se soit soldée par une défaite contre une compétitrice tunisienne, Lydia Salameh a remporté la médaille d’argent, ajoutant une touche distinctive à la représentation féminine du Liban et soulignant le potentiel continu du wushu dans le pays.
Quatre médailles pour un triomphe national
Au total, le Liban a décroché quatre médailles: deux en bronze, une en argent et une en or. La participation de la Fédération libanaise de wushu revêt une importance particulière, démontrant au monde entier la force et le talent des athlètes libanais, déjà couronnés de succès dans diverses compétitions internationales. Un triomphe qui restera gravé dans les annales du sport libanais.
