©Clement MAHOUDEAU / AFP
Facile vainqueure de la Nouvelle-Zélande (3-0) mardi à Marseille pour son dernier match de poule, la France, première du groupe A, s'est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi olympique de football où elle affrontera l'Argentine vendredi à Bordeaux.
La rivalité entre les deux équipes est énorme depuis la finale perdue par les Bleus aux tirs au but lors du Mondial-2022 au Qatar et les chants racistes qui en avaient suivi, entonnés par certains supporters à l'encontre de joueurs de l'équipe de France pour célébrer la victoire argentine.
Elle a été ravivée dans le courant du mois de juillet, après la Copa America remportée par l'Argentine à l'issue de laquelle, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a montré des joueurs de l'Albiceleste, dont Enzo Fernandez, chanter ces mêmes propos racistes contre les joueurs français.
La tension promet donc d'être très forte à Bordeaux entre les Bleus de Thierry Henry, qui ont remporté leurs trois matches de groupe et l'Argentine, l'une des favorites du tournoi avec quatre champions du monde dans son équipe, mais qui a terminé deuxième du groupe B après sa défaite inaugurale face au Maroc (2-1) à Saint-Étienne, au terme d'un match rocambolesque, de près de quatre heures.
Les Bleus seront prêts et au complet. Mardi à Marseille, ils ont tranquillement disposé de la Nouvelle-Zélande (1-0), grâce un but rapide et opportuniste de Jean-Philippe Mateta (19e) avant de maitriser tout le reste de la rencontre.
En seconde période face à des Néo-Zélandais rincés, Désiré Doué a doublé la mise (2-0, 71e), puis Arnaud Kalimuendo a aggravé le score (3-0, 74e), avant qu'Obed Nkambadio, le gardien français, ne s'illustre en toute fin de rencontre d'une belle claquette sur une tentative de lob lointaine (90e+3).
Trop limitée, la Nouvelle-Zélande a permis aux Bleus de faire souffler quasiment l'intégralité des titulaires habituels de l'équipe: seuls Jean-Philippe Mateta, capitaine d'un jour et buteur, et le défenseur central Castello Lukeba ont enchainé face aux Kiwis.
Avec Alexandre Lacazette, Michael Olise et même le gardien Guillaume Restes au repos, le sélectionneur olympique Thierry Henry en a profité pour impliquer des joueurs qui n'avaient pas ou peu joué depuis le début du tournoi le 24 juillet dernier, comme le Lyonnais Rayan Cherki, le Monégasque Soungoutou Magassa et les Rennais Kalimuendo et Doué, tous deux buteurs.
L'entraineur français a également utilisé malicieusement le règlement un peu particulier du tournoi de football aux JO.
Profitant de la légère blessure de certains de ses joueurs, comme le milieu Enzo Millot, il a rappelé ses réservistes Chrislain Matsima, Johann Lepenant et Andy Diouf, tous titulaires face à la Nouvelle-Zélande.
Si la France décroche une médaille à l'issue du tournoi, tous les trois y auront droit, ce qui n'aurait pas été le cas, s'ils n'avaient figuré sur aucune feuille de match de la compétition.
Cette pirouette a, dans le même temps, permis à Henry d'éviter le risque d'une suspension pour le quart de finale de ses quatre joueurs avertis lors des deux premières rencontres (Loic Badé, Kiliann Sildillia, Manu Koné et Alexandre Lacazette).
Pour venir à bout de l'Argentine qu'ils ne s'attendaient probablement pas à affronter si tôt, les Bleus, malins, auront ainsi mis toutes les chances de leur côté.
Avec AFP
La rivalité entre les deux équipes est énorme depuis la finale perdue par les Bleus aux tirs au but lors du Mondial-2022 au Qatar et les chants racistes qui en avaient suivi, entonnés par certains supporters à l'encontre de joueurs de l'équipe de France pour célébrer la victoire argentine.
Elle a été ravivée dans le courant du mois de juillet, après la Copa America remportée par l'Argentine à l'issue de laquelle, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a montré des joueurs de l'Albiceleste, dont Enzo Fernandez, chanter ces mêmes propos racistes contre les joueurs français.
La tension promet donc d'être très forte à Bordeaux entre les Bleus de Thierry Henry, qui ont remporté leurs trois matches de groupe et l'Argentine, l'une des favorites du tournoi avec quatre champions du monde dans son équipe, mais qui a terminé deuxième du groupe B après sa défaite inaugurale face au Maroc (2-1) à Saint-Étienne, au terme d'un match rocambolesque, de près de quatre heures.
Les Bleus seront prêts et au complet. Mardi à Marseille, ils ont tranquillement disposé de la Nouvelle-Zélande (1-0), grâce un but rapide et opportuniste de Jean-Philippe Mateta (19e) avant de maitriser tout le reste de la rencontre.
En seconde période face à des Néo-Zélandais rincés, Désiré Doué a doublé la mise (2-0, 71e), puis Arnaud Kalimuendo a aggravé le score (3-0, 74e), avant qu'Obed Nkambadio, le gardien français, ne s'illustre en toute fin de rencontre d'une belle claquette sur une tentative de lob lointaine (90e+3).
Trop limitée, la Nouvelle-Zélande a permis aux Bleus de faire souffler quasiment l'intégralité des titulaires habituels de l'équipe: seuls Jean-Philippe Mateta, capitaine d'un jour et buteur, et le défenseur central Castello Lukeba ont enchainé face aux Kiwis.
Henry malin
Avec Alexandre Lacazette, Michael Olise et même le gardien Guillaume Restes au repos, le sélectionneur olympique Thierry Henry en a profité pour impliquer des joueurs qui n'avaient pas ou peu joué depuis le début du tournoi le 24 juillet dernier, comme le Lyonnais Rayan Cherki, le Monégasque Soungoutou Magassa et les Rennais Kalimuendo et Doué, tous deux buteurs.
L'entraineur français a également utilisé malicieusement le règlement un peu particulier du tournoi de football aux JO.
Profitant de la légère blessure de certains de ses joueurs, comme le milieu Enzo Millot, il a rappelé ses réservistes Chrislain Matsima, Johann Lepenant et Andy Diouf, tous titulaires face à la Nouvelle-Zélande.
Si la France décroche une médaille à l'issue du tournoi, tous les trois y auront droit, ce qui n'aurait pas été le cas, s'ils n'avaient figuré sur aucune feuille de match de la compétition.
Cette pirouette a, dans le même temps, permis à Henry d'éviter le risque d'une suspension pour le quart de finale de ses quatre joueurs avertis lors des deux premières rencontres (Loic Badé, Kiliann Sildillia, Manu Koné et Alexandre Lacazette).
Pour venir à bout de l'Argentine qu'ils ne s'attendaient probablement pas à affronter si tôt, les Bleus, malins, auront ainsi mis toutes les chances de leur côté.
Avec AFP
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