L’Inter Milan, victorieuse d’un derby d’Italie brûlant contre la Juventus (1-0), et Naples, revenu à hauteur de l’AC Milan en tête en dominant l’Atalanta (3-1), ont confirmé dimanche qu’ils ne lâcheraient rien dans la course au scudetto.

Les Nerazzurri, avec un match en retard, restent dans le rythme des co-leaders, à trois points des Napolitains et des Rossoneri, qui recevront Bologne lundi en clôture de cette 31e journée.

L’Inter mate la Juve

Menacés d’être éjectés du podium en cas de défaite, les Nerazzurri ont su répondre au défi physique imposé pendant 90 minutes par une Juventus (4e) dominatrice mais malchanceuse, avec deux poteaux.

Tout s’est joué sur un rocambolesque épisode de VAR et de penalty raté puis à retirer, qui a duré sept minutes juste avant la pause.

Le gardien bianconero Wojciech Szczesny n’a rien pu sur la deuxième tentative de Hakan Calhanoglu (45+5e), après avoir arrêté la première du Turc. La VAR, qui était déjà intervenue pour montrer la faute d’Alvaro Morata ayant échappé à l’arbitre, s’était de nouveau invitée après le raté du Milanais pour signaler que le défenseur turinois Matthijs De Ligt était entré dans la surface trop tôt.

Ce succès est " une étape fondamentale ", s’est félicité l’entraîneur nerazzurro Simone Inzaghi, néanmoins prudent: " Cette victoire nous rend fiers, mais on n’a encore rien fait. "

Pour son homologue Massimiliano Allegri, l’Inter est en tout cas plus que jamais " favorite ", notamment au vu de son calendrier " plus facile que ceux de Naples et de l’AC Milan ".

La Juve, elle, est " définitivement hors course " pour le titre, a convenu le technicien après cette première défaite après seize matches sans revers en championnat.

Naples met la pression

" Le scudetto? On y croit, on y a toujours cru ", assure Lorenzo Insigne, décidé à quitter le Napoli en fin de saison (pour rejoindre Toronto) sur un titre de champion, qui serait le premier depuis les deux obtenus à l’époque Maradona (1987, 1990).

L’ailier, plus en réussite avec le maillot de Naples (rouge dimanche) que sous celui de la Nazionale, a mis son équipe sur orbite avec deux coups de patte décisifs contre l’Atalanta.

Il a d’abord transformé en force un penalty obtenu par Dries Mertens, chargé de faire oublier en pointe le suspendu Victor Osimhen (14e). Puis a vite joué un coup franc pour offrir une volée impeccable à Matteo Politano (37e) au milieu d’une défense apathique.

Eljif Elmas a assuré le succès des " Partenopei " en contre (81e), après que l’Atalanta avait rouvert le match grâce à une tête de Marten De Roon (58e).

La Roma en profite

Derrière le Top 4 détaché, à qui semblent promis les quatre billets pour la C1, la lutte reste ouverte pour les accessits en Ligue Europa (5e voire aussi 6e selon le vainqueur de la Coupe d’Italie) et en Ligue Europa Conférence (6e ou 7e).

L’Atalanta (7e) a quasiment dit adieu à la Ligue des champions, compétition qu’elle a disputée ces trois dernières saisons. Mais va aussi devoir cravacher pour la " petite " Europe, dépassée par la Lazio (6e), victorieuse samedi de Sassuolo (2-1), et la Roma, qui s’est imposée dimanche chez la Sampdoria Gênes (1-0).

Henrikh Mkhitaryan a conclu de près un joli mouvement collectif parti du gardien Rui Patricio et passé par le couloir gauche entre les pieds du jeune latéral qui monte chez les Giallorossi, Nicola Zalewski, 20 ans.

La Fiorentina, huitième à 4 points de la Roma mais avec un match en retard, comme l’Atalanta, reste aussi dans la course après sa victoire dans le derby toscan contre l’Empoli (1-0).

Tout s’est joué en début de seconde période avec l’exclusion du défenseur de l’Empoli Sebastiano Luperto, en retard sur l’ailier argentin de la Viola Nicolas Gonzalez. Lequel a marqué quelques secondes plus tard sur le coup franc né de cette faute (58e).

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