Unai Emery " admire " Julian Nagelsmann et Manuel Neuer a été un " modèle " pour Geronimo Rulli, mais Villarreal devra tenter d’affronter son quart de finale aller de Ligue des champions avec " le plus de naturel possible " contre l’ogre Bayern Munich, mercredi (22h00, Beyrouth).

Voici les principaux points des conférences de presse du Bayern Munich et de Villarreal :

Villarreal " prend des risques "

Lucas Hernandez (défenseur central du Bayern Munich): " J’ai vu leurs matches contre la Juve, Villarreal a eu moins de possession, mais ils ont toujours été dangereux, bien organisés derrière, agressifs dans les duels… Pour eux, ce serait historique de passer ce tour. On sait qu’ils vont tout donner dans ce match ".

Julian Nagelsmann (entraîneur du Bayern Munich): " C’est une équipe très expérimentée. Leur entraîneur a beaucoup gagné sur la scène internationale. C’est une équipe qui attaque en prenant des risques. Ils défendent souvent très bas et essayent de casser le rythme de l’adversaire. Si on écoute (Unai) Emery, la Ligue des champions est un bonus pour eux, donc ils n’auront pas la pression du résultat. Mais ce n’est pas un problème pour nous d’être favoris, nous sommes bien préparés et nous n’allons pas nous laisser surprendre ".

Le Bayern, grand favori

Unai Emery (entraîneur de Villarreal): " Ils peuvent se voir déjà vainqueurs s’ils veulent. Nous, on fera tout pour rester vivants après ces 90 premières minutes à la maison. On veut vivre un moment spécial à la Ceramica. On s’est défait de l’Atalanta des Young Boys, de la Juventus, on a affronté Manchester United et Chelsea l’an dernier… Toute cette expérience que l’on acquiert nous fait relativiser le fait que nous soyons la surprise de ces quarts de finale, ou les gens qui disent qu’on a aucune chance de passer. On est là parce qu’on l’a mérité. On doit affronter ce défi avec le plus de naturel possible. Maintenant, c’est vrai, pour le faire, il faudra que l’on fasse un match parfait. Et on est prêts pour ça ".

Comment freiner Lewandowski ?

Emery: " On a deux défenseurs centraux habitués à jouer à ce niveau. L’un pour sa longue carrière, Raul Albiol, l’autre pour l’expérience qu’il acquiert avec la sélection espagnole, Pau Torres. Quand on a affronté Dusan Vlahovic, j’ai dit à Pau que c’était son jour. Qu’il fallait qu’il franchisse un cap. Demain (mercredi), il en aura un nouveau à franchir.

Geronimo Rulli (gardien de Villarreal): " A Turin, on était tous soudés, on pensait tous comme une seule personne. Demain, on devra faire de même. Etre une équipe sérieuse, une famille ".

Neuer, un " modèle " pour Rulli

Rulli: " Ca a été un des pionniers dans ce nouveau rôle des gardiens. Pour moi, c’est et ce sera à jamais l’un des meilleurs. Je me suis toujours basé sur lui, c’était mon modèle. Le voir de près va être une très belle expérience pour moi. Mais au-delà de ça, ça a été un pionnier, un des premiers à jouer presque comme joueur de champ, comme libéro. Ce sera un plaisir de l’affronter ".

Emery " admire " Nagelsmann

Emery: " Il est arrivé avec une fraîcheur footballistique que tout le monde apprécie. Avec un air nouveau, de l’énergie. Ses équipes ont toujours bien joué, avec du jeu, de la vitesse, des basculements qui attire l’oeil. C’est l’un des meilleurs au monde, j’adore l’observer, essayer de comprendre le pourquoi de son rendement. J’ai de l’admiration pour lui, mais ce sera un joli défi que de l’affronter ".

Le Bayern joue aux fléchettes

Nagelsmann: " Après Noël nous avons traversé une phase bizarre, où l’ambiance n’était pas si bonne et où les résultats n’étaient pas à la hauteur. Depuis quelques semaines ça a complètement changé. Dans la salle à manger ils jouent aux fléchettes en criant, c’est un indice de la bonne ambiance ".