Golden State et ses " splash brothers " ont fait pleuvoir la grêle sur Denver, pour mener 2-0 dans leur série du 1er tour des play-offs NBA, tout comme Philadelphie face à Toronto, Dallas ayant égalisé contre Utah grâce à 41 points de Jalen Brunson.

Il est déjà difficile de s’en sortir face aux Warriors quand Stephen Curry prend feu. Mais si Klay Thompson s’y met aussi et si Jordan Poole s’amuse à imiter ses aînés, cela devient impossible. Les Nuggets en ont fait l’amère expérience (126-106) et le MVP en titre Nikola Jokic (26 pts, 11 rbds), qui doit se sentir très seul, a été impuissant.

Car le " little Big 3 " de Golden State a encore sévi et avec la manière.

Une nouvelle fois remplaçant, pour son deuxième match après un mois d’absence (cheville), Curry n’en est sorti que plus fort et rasséréné (34 pts, à 12/17), Klay Thompson a planté huit points d’affilée (21 au total) qui ont lancé le " chaud show-time " du 3e quart-temps (44-30), avant qu’une " Poole party " (29 pts à 10/15, 8 passes) ne se déchaine dans un Chase Center en fusion.

Pendant ce temps, sur le banc de Denver, l’incorrigible Demarcus Cousins ne trouvait rien de mieux que se frictionner avec Will Barton et, très frustré, après ce qu’il considérait comme une faute non sifflée de Draymond Green, Jokic était exclu pour six fautes.

Pare-choc Embiid

Une réaction impérative de leur part est attendue jeudi dans le Colorado, sinon les vacances vont vite arriver.

A l’Est, Philly enchaîné une deuxième victoire autoritaire contre Toronto (112-97).

Après la correction infligée samedi (131-111), les Sixers s’attendaient à ce que les Raptors, champions 2019, sortirent leurs griffes. Ce fut le cas et Embiid a été ciblé. Mais cela n’a rien changé à l’affaire, car le pivot camerounais est resté dominant dans la raquette (31 pts à 9/16, 11 rbds),

" Ils m’ont envoyé sur le parquet à quelques reprises, mais c’est là que ça m’intéresse: je reste cool et dans ces cas-là je reviens avec plus de puissance et il va falloir faire des fautes pour me stopper ", a commenté l’intéressé.

A ses côtés, Tyrese Maxey (23 pts, 8 passes, 9 rbds) a confirmé son excellente forme actuelle, contribuant avec Tobias Harris (20 pts, 10 rbds, 3 contres) à la 100e victoire en play-offs de Doc Rivers, qui rejoint aux tablettes de la NBA Larry Brown, un ancien coach émérite des Sixers.

Toronto, qui était privé de Scottie Barnes, dont une cheville a plié sous le poids de Joel Embiid lors du premier match, n’a fait illusion que cinq minutes, le temps de mener 8-0. Puis Philadelphie a accéléré, pour compter jusqu’à 29 longueurs d’avance au 3e quart-temps.

" Maxi-efficacité "

OG Anunoby (26 pts à 10/14) a été le plus saignant des Raptors, Pascal Siakam et Fred VanVleet, 20 points chacun, n’ont pas démérité. Il faudra en faire plus mercredi pour le 3e match, déjà crucial, devant leur public.

Ils pourront d’ailleurs s’inspirer des Mavericks qui, poussés par leurs fans survoltés, ont surmonté l’absence de Luka Doncic (élongation à un mollet), pour vaincre (110-104) le Jazz, apparu bien atone.

Dallas s’est appuyé sur Jalen Brunson en état de grâce avec 41 points (record personnel) dans la musette (15/25 aux tirs, dont 6/10 derrière l’arc, 8 rbds) et sur un Maxi Kleber à maxi-efficacité à longue distance (8/11, 25 pts). Au total, l’équipe a planté 22 banderilles primées, qui ont renversé la situation (-10 à la pause).

En face, Donovan Mitchell a bien marqué 34 points et Bojan Bogdanovic 25, mais ils n’ont su peser dans le money-time.

Pas plus que Rudy Gobert, encore peu sollicité en attaque (8 pts à 2/5) et dont l’abattage à l’intérieur a été vain (17 rbds, 2 contres). Rude journée pour le Français, privé, plus tôt dans la journée, d’un 4e trophée de meilleur défenseur de la saison par Marcus Smart (Boston).

Utah va devoir muscler son jeu, jeudi, pour ne pas perdre l’avantage du parquet.

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