Première femme à arbitrer une finale de Coupe de France, Stéphanie Frappart ressent " une fierté " avant Nice-Nantes, samedi à Saint-Denis, et " s’apprête à vivre un moment inoubliable ", comme " les joueurs ".

" C’est une fierté d’être parmi vous et d’arbitrer une finale ", a-t-elle dit aux journalistes en conférence de presse, vendredi au Stade de France.

Frappart ressent " un stress positif, a-t-elle expliqué, on va rentrer dans un stade plein avec 80.000 personnes, après deux ans de pandémie on n’avait pas cette effervescence, on s’apprête à vivre moment inoubliable, que ce soit les joueurs ou l’arbitre. C’est une belle fête. "

Elle est déjà la première femme à avoir arbitré chez les hommes un match de Ligue 1 (2019), la Supercoupe d’Europe (2019) et en Ligue des champions (2020). " Je collectionne un peu les premières… " a plaisanté l’arbitre, " mais celle-ci a d’autant plus d’importance que la Coupe de France est magique pour nous aussi, les passionnés de foot et d’arbitrage, car elle réunit les amateurs et les professionnels ".

" Mais je ne rentre pas sur chaque match en me disant que c’est une première, a-t-elle poursuivi. Si ça a pu susciter des vocations, c’est important pour l’arbitrage, mais ce n’est pas mon vecteur premier de porter haut et fort une féminisation et de féminiser l’arbitrage. "

Après une forme d’état de grâce à ses débuts, certaines de ses décisions ont suscité la polémique en début de saison. " Je n’ai aucun réseau social, a répondu Frappart, je lis très peu la presse, je suis plutôt axée sur les feedbacks de la fédération et des instances de l’arbitrage. Je reste sur la partie terrain et je fais plutôt abstraction des polémiques. "