Comme chez lui à Rome, sa " seconde maison ", Novak Djokovic a rapidement pris ses marques pour décrocher sans forcer son billet pour les huitièmes de finale en écartant le Russe Aslan Karatsev (35e) 6-3, 6-2.

" Je n’appelle pas Rome ma +seconde maison+ pour rien, ici je peux jouer en confiance ", a souri le Serbe, quintuple vainqueur et finaliste sortant sur les bords du Tibre, lors d’une conférence de presse d’après-match quasiment exclusivement en italien, pour le plus grand plaisir de la presse transalpine.

" Djoko ", présent depuis seize ans de suite au Masters 1000 de Rome, n’a pas vraiment eu à forcer pour décrocher sa 60e victoire au Foro Italico, lui qui doit atteindre les demi-finales s’il veut conserver sa place de N.1 mondial convoitée par Daniil Medvedev.

Même si quelques glissades et certains retards dans le positionnement ont pointé les réglages restant à faire à moins de deux semaines de Roland-Garros (22 mai-5 juin), après un premier trimestre quasiment à l’arrêt en raison après son expulsion rocambolesque d’Australie.

Après un break de chaque côté en début de match, Djokovic est progressivement monté en régime pour prendre à nouveau la mise en jeu du Russe et mener 5-3 en profitant d’un smash totalement manqué de celui-ci.

Après avoir empoché le premier set, en concluant au passage par une volée au filet le plus beau point du match, il a ensuite déroulé pour conclure en 1h30.

" Je peux mieux jouer, je le sais, mais pour un début ça va ", a commenté " Djoko ".

Il rencontrera en huitième son compatriote Laslo Djere (59e), qu’il a péniblement battu le mois dernier à Belgrade, ou une vieille connaissance avec le Suisse Stan Wawrinka (361e), vainqueur lundi de son premier match depuis quinze mois après une longue absence sur blessure.

En quarts, il pourrait retrouver celui qu’il avait battu en finale lors de sa cinquième et dernière victoire romaine, en 2020: Diego Schwartzman, tête de série N.12.

L’Argentin va toutefois devoir hausser son niveau s’il veut sa revanche. Il a dû batailler au 1er tour en effaçant deux balles de match avant de mettre au pas le Serbe Miomir Kecmanovic 6-2, 3-6, 7-6 (7/3) en 2h45.

En l’absence du phénomène Carlos Alcaraz, Rafael Nadal lancera lui mercredi sa quête d’une onzième couronne avec un 2e tour contre l’Américain John Isner (27e), qualifié mardi en dominant l’Argentin Francisco Cerundolo (49e) 6-4, 6-3.

Chez les femmes, la finaliste de Madrid, l’Américaine Jessica Pegula (tête de série N.13) a souffert pour passer le 1er tour aux dépens de la Russe Liudmila Samsonova (25e mondiale) en trois sets 4-6, 6-3, 6-4.

Elle retrouvera au 2e tour Anhelina Kalinina, une adversaire qu’elle a déjà battue deux fois cette année, à l’Open d’Australie puis à Miami.