Après une première saison couronnée de succès au Real Madrid, David Alaba a retrouvé avec brio son brassard de capitaine de la sélection autrichienne, qui reçoit la France vendredi (20h45) à Vienne en Ligue des nations.

Le temps d’adaptation? David Alaba ne connaît pas. Dès son arrivée au Real Madrid l’été dernier, son association avec Eder Militao a fait des merveilles en défense centrale, avec trois trophées conquis: Supercoupe d’Espagne, Liga, Ligue des champions.

De quoi oublier, ou presque, les départs simultanés des icônes Raphaël Varane (à Manchester United) et Sergio Ramos (au Paris SG).

Quand il a été associé à son comparse brésilien, le Real n’a été en retard au tableau d’affichage que 12% du temps de jeu cette saison. Et Alaba, 30 ans le 24 juin prochain, a fait honneur au N.4 de Sergio Ramos dont il a hérité, avec trois buts, quatre passes décisives et un pénalty provoqué, imitant l’apport offensif de son illustre prédécesseur.

Taulier sur le terrain et dans le vestiaire, l’Autrichien a endossé un rôle de leader au sein de l’effectif madrilène, pourtant déjà rempli de stars, et a pris une part active dans l’épopée de la " Maison blanche " jusqu’au 14e sacre en C1 obtenu au stade de France, le 28 mai.

Chaise en plastique

Avec sa célébration restée dans les mémoires lors du 8e de finale retour de C1 contre le PSG, une chaise en plastique brandie dans les airs, Alaba est même devenu un symbole viral des incroyables renversements de situation réussis par le Real sur sa dernière campagne européenne.

Parti libre du Bayern Munich à l’été 2021, Alaba donne désormais des maux de têtes aux dirigeants bavarois.

Dans Bild, Karl-Heinz Rummenigge s’est confondu en excuses: " Je regrette beaucoup le départ de David. Je demande pardon pour cela. C’était le patron de la défense et il a fait une saison incroyable sous les ordres de (Hansi) Flick quand on gagné la Ligue des champions à Lisbonne. Son absence se remarque beaucoup au Bayern. C’est une chose pour laquelle je suis vraiment désolé ", a lâché la légende du Bayern et ancien président du directoire du club.

En Allemagne, Alaba a croisé la route de Benjamin Pavard, le défenseur des Bleus qui l’a adoubé en conférence de presse, le 1er juin: " Quand je suis arrivé au Bayern de Munich, il m’a mis tout de suite à l’aise. C’était un cadre sur le terrain et en dehors. La carrière qu’il fait ne m’étonne pas, car c’est un très grand professionnel. En plus il a du talent, il peut jouer à plusieurs postes, il est toujours performant. J’étais très triste quand il est parti car ça nous a fait un vide dans le vestiaire ", a regretté Pavard, qui a envoyé un message à son ancien équipier après le titre en C1.

De Coman à Benzema

Avec l’Autriche, Alaba (93 sélections, 14 buts) a fait une croix sur le Mondial-2022 au Qatar (21 novembre – 18 décembre), après le match de barrage perdu 2-1 le 24 mars face au pays de Galles de Gareth Bale.

Mais sous les ordres du nouveau sélectionneur Ralf Rangnick, " Das Team " a désormais la tête tournée vers la Ligue des nations.

Et après le joli succès inaugural en Croatie (3-0) et le court revers contre le Danemark (2-1), David Alaba a pris la défense du nouveau sélectionneur: " il est très bon, il a un plan très clair et ça fonctionne sur le terrain. Il veut qu’on ne laisse pas les adversaires respirer. Je connais Ralf depuis que j’ai 18 ans et c’est un entraîneur de classe mondiale ", a souligné Alaba.

Au poste d’arrière gauche, celui où il avait explosé au Bayern et celui qu’il pourrait retrouver la saison prochaine au Real aux dépens de Ferland Mendy, après l’arrivée d’Antonio Rüdiger en défense centrale, Alaba pourrait faire face vendredi à son équipier Karim Benzema ou à son ancien coéquipier Kingsley Coman.

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