La Fédération internationale de natation (Fina) a ouvert une enquête après le témoignage de la nageuse canadienne Mary-Sophie Harvey, qui dit avoir été droguée à son insu à la fin des derniers Championnats du monde.

La Canadienne de 22 ans a raconté mercredi sur son compte Instagram avoir été droguée lors de la dernière nuit de la compétition qui a eu lieu à Budapest fin juin.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, la Fina se dit " profondément préoccupée " par le " bien-être " de la nageuse et dit être en contact avec la Fédération canadienne et le comité d’organisation hongrois.

" Un agent indépendant a été nommé et enquête. La Fina fournira des informations actualisées en temps voulu ", précise l’instance qui rappelle avoir adopté en 2021 des mesures visant à protéger les nageurs.

Mary-Sophie Harvey affirme s’être réveillée " complètement perdue " au lendemain de la dernière soirée des Mondiaux avec des " dizaines de bleus " sur le corps, avec le manager et le médecin de l’équipe canadienne à son chevet.

Elle dit avoir célébré cette nuit-là la fin de la compétition de manière " raisonnable " puis ne plus se souvenir de rien. " Il y a une fenêtre de quatre à six heures dont je n’ai aucun souvenir ", écrit-elle. " J’ai entendu des bribes d’histoires de certaines personnes. " La nageuse, qui a publié des photos de ses blessures, ajoute se sentir " honteuse ".

Elle a aussi été victime d’une côte fêlée et d’une légère commotion cérébrale.

" Malheureusement, ces événements se produisent plus souvent qu’on ne le pense ", écrit-elle, publiant également des titres de presse évoquant le GHB ou le phénomène des piqûres à la seringue.

" J’ai encore peur de penser aux événements inconnus de cette nuit-là ", ajoute-t-elle.

Lors des Mondiaux de Budapest, Mary-Sophie Harvey avait décroché une médaille de bronze avec ses coéquipières du relais 4×200 mètres.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !