La Belgique, l’Italie et l’Islande, opposée à l’équipe de France, jouent une dernière rencontre décisive lundi (22h00, Beyrouth) pour accéder aux quarts de finale de l’Euro en Angleterre, où les Bleues, déjà qualifiées, débutent une nouvelle compétition sans leur star Marie-Antoinette Katoto, forfait.

Les Islandaises sont pour le moment deuxièmes, à un point (2) des Belges et des Italiennes qui ferrailleront à Manchester dans la petite enceinte du City Academy Stadium et ses 4.400 places.

Les joueuses de Thorsteinn Halldorsson, dont le meilleur parcours à l’Euro remonte à 2013 et une qualification en quarts, peuvent espérer faire aussi bien, malgré un match nul concédé face à l’Italie (1-1) le 14 juillet après avoir mené pendant près d’une heure.

Pour cela il faudra battre à Rotherham les Bleues ou faire match nul et espérer le même résultat dans l’autre rencontre. Une défaite couplée à un 0-0 entre la Belgique et l’Italie serait aussi suffisant.

" Pas récompensés " face aux Françaises (2-1) trois jours plus tôt, Ives Serneels et les Red Flames espèrent faire tomber la Nazionale, une habituée de l’Euro.

Finalistes en 1993 et 1997, les Italiennes ont participé à 12 éditions, un record partagé avec la Norvège. Les Belges, de leur côté, en sont à leur 2e participation.

Si la calculatrice sera peut-être sortie lundi soir sur les deux pelouses, l’équipe de France, assurée de la première place du Groupe D, peut déjà se pencher sur son quart de finale le 23 juillet.

Mais la sélectionneuse Corinne Diacre a un autre problème à résoudre : comment jouer sans son attaquante vedette Katoto ?

Sortie en cours de match face aux Belges, la N.9 souffre d’une grave blessure à un genou et a dû renoncer au reste de sa première grande compétition internationale.

Attendue comme l’une des stars de cet Euro, la Parisienne de 23 ans n’a eu le temps d’inscrire qu’un seul but face à l’Italie lors de la première journée.

Jeudi, sa doublure au poste d’avant-centre, Ouleymata Sarr avait gâché plusieurs munitions. Un manque d’efficacité qui n’avait pas inquiété Diacre, louant sa combativité.

Et la sélectionneuse française pourra encore compter sur des éléments forts à l’image de sa milieu de terrain Grace Geyoro ou l’attaquante Kadidiatou Diani.

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