L’armée israélienne a affirmé lundi avoir tué Mohammad Salah, haut responsable et expert en développement d’armes des brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, tout en déclarant poursuivre ses opérations à Rafah.

Dans un communiqué, l’armée a déclaré que ses forces aériennes ont "éliminé le terroriste Mohammad Salah, qui était responsable des projets et du développement au sein du quartier général de fabrication d’armes du Hamas".

"Salah faisait partie d’un projet de développement d’armes stratégiques" pour le Hamas, en charge d’un certain nombre d’équipes "qui travaillaient à la mise au point d’armes", précise le communiqué.

Ces affirmations n’ont toutefois pas pu être vérifiées de manière indépendante.

Des bombardements ont visé lundi la bande de Gaza, après l’annonce par le Premier ministre israélien que la phase "intense" des combats était "sur le point de se terminer", notamment à Rafah, dans le sud du territoire palestinien, mais que la guerre contre le Hamas se poursuivrait.

Le mouvement islamiste a répondu lundi que tout accord devait "inclure un cessez-le-feu permanent et un retrait complet" israélien de Gaza, des conditions qu’Israël a toujours rejetées.

L’Unrwa

Les pillages et la contrebande "sont généralisés" dans la bande de Gaza et "empêchent" la livraison de l’aide humanitaire, a dénoncé lundi le chef de l’Unrwa, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens.

"L’effondrement de l’ordre civil donne lieu à des pillages et à une contrebande généralisés qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire" dont la population "a désespérément besoin", a affirmé Philippe Lazzarini, lors d’une réunion à Genève de la Commission de conseil chargée de superviser la conduite de l’agence.

Otages

La principale association de proches des otages a condamné lundi des propos du Premier ministre israélien sur un " accord partiel " dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d’une " partie " des otages.

" La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s’éloignerait des objectifs de guerre", a écrit le Forum des familles dans un communiqué.

Le communiqué ajoute que le retour des otages relève de la " responsabilité et du devoir (…) du Premier ministre. "