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Les indices de référence mondiaux ont bondi face aux craintes que l’assassinat du chef du mouvement islamiste Hamas, Ismaïl Haniyé, mercredi à l’aube, ne transforme le conflit avec Israël à Gaza en un conflit plus large qui impliquerait pleinement l’Iran et ses alliés, comme le Hezbollah au Liban.

Le Brent et le West Texas Intermediate, les deux principaux indices de référence mondiaux, ont été tous deux en hausse mercredi. Les prix ont oscillé autour de 81 dollars le baril de Brent (+1,93%) et de 78 dollars le baril du West Texas Intermediate (+2,15%), car ce type de conflit dans une région qui produit environ un tiers du brut mondial suscite des craintes quant à la capacité de produire et d’exporter du pétrole, en particulier en provenance d’Iran.

Cela dit, de nombreux observateurs ont estimé que les primes de risque géopolitique sur le pétrole ne perdurent que s’il y a des perturbations de l’approvisionnement. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant.

En revanche, les commerçants ne peuvent pas s’empêcher de craindre la possibilité d’attaques contre des navires traversant la mer Rouge.

Un prix encore bas

Dans l’ensemble, il est important de souligner que la tendance générale des prix du pétrole est à la dépréciation en raison de la faiblesse de la demande, en particulier de la part de la Chine, alors que le Brent est sur le point de connaître sa plus forte baisse de prix cette année malgré les restrictions de l’offre de l’Opep+.

Dans le détail de la journée de mercredi, le pétrole brut a enregistré une hausse mercredi pour la première fois en quatre séances de bourse, mais il reste néanmoins en voie de connaître la plus forte baisse mensuelle de l’année jusqu’à ce jour.

Un autre élément qui soutient les prix du pétrole est l’attente d’une baisse des taux d’intérêt de la part de la FED. Une position qui devrait être rendue publique dans les prochaines vingt-quatre heures.

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