Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné la dernière attaque israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth, la qualifiant de "grave escalade", devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Ces propos ont été tenus par Hadi Hachem, chargé d’affaires de la mission permanente du Liban auprès des Nations unies, lors d’une séance extraordinaire tenue le 31 juillet.
La frappe sur Haret Hreik, survenue mardi soir, "a ciblé une zone résidentielle très densément peuplée, en violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et de la Charte des Nations unies", selon le communiqué.
M. Hachem a réitéré l’attachement du Liban à la légitimité internationale, son refus de la guerre et son engagement total envers la résolution 1701, lors de la réunion organisée à l’initiative de la Russie, de la Chine et de l’Algérie, à la demande de l’Iran.
Il a aussi insisté sur la nécessité de trouver une résolution quant aux réserves libanaises à l’égard de certains points le long de la Ligne bleue.
Enfin, M. Hachem a plaidé pour la cessation des violations israéliennes à l’encontre de la souveraineté libanaise, qu’elles soient terrestres, maritimes ou aériennes.
Par ailleurs, Le Liban a condamné les attaques d’Israël contre les pays de la région, la dernière en date étant l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, dans la capitale iranienne.
