Les échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël ont repris, dans la journée de mercredi, à la suite d’une matinée relativement calme.

Un drone a frappé une moto dans la ville de Jouaya, dans le district de Tyr. Le Centre des opérations d’urgence du ministère de la Santé publique a publié un communiqué annonçant que la frappe a entraîné, selon un premier bilan, la mort de deux personnes. Quatre autres ont par ailleurs été blessées.

L’artillerie israélienne a bombardé les abords de Zebqine et les vallées environnantes, ainsi que la région de Wadi Hassan, qui relie les périphéries de Teir Harfa, Jebbayn, Chihine et Majdelzoun.

Par ailleurs, des raids israéliens ont touché Aïtaroun.

Parallèlement, le mur du son a été franchi par les avions de guerre israéliens au-dessus de Beyrouth et de Saïda.

Pour sa part, le Hezbollah a revendiqué une attaque sur la position israélienne de Raheb.

Finul

En outre, il a été rapporté que la Force internationale de maintien de la paix au Liban (Finul) faisait exploser des munitions provenant de la récente frappe israélienne dans le champ de tir de la région de Ras el-Naqoura.

Selon une information relayée, mercredi, par certains médias libanais, la Finul aurait procédé à l’évacuation des familles des militaires et leur rapatriement.

Contacté par Ici Beyrouth, Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, a expliqué que cette information n’est pas du tout d’actualité.

"Depuis le mois d’avril, la Finul n’est plus un lieu d’affectation pour les familles", a-t-il affirmé, ajoutant que "les membres de la famille et les personnes à charge sont parties en mai".

"Nous continuons à être opérationnels", a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, M. Tenenti a souligné que "les Nations unies ont décidé de prendre certaines mesures de sécurité à Beyrouth pour plus de prudence, appliquant certaines restrictions temporaires pour les familles".

"C’est pourquoi la plupart des personnes à charge des Nations unies sont parties, mais il s’agit d’une mesure temporaire", a-t-il conclu.

Déploiement des forces britanniques à Beyrouth en vue

Selon des informations relayées, mercredi, par le quotidien britannique The Times, "plus d’un millier de soldats britanniques se tiennent prêts à évacuer les ressortissants britanniques du Liban", à la lumière des inquiétudes à l’égard d’une escalade imminente du conflit entre Israël et le Hezbollah.

"Des centaines de militaires des trois armées, y compris des commandos de la Royal Marine, ont déjà été déployés à la base aérienne britannique d’Akrotiri, à Chypre", selon le Times.

Dans ce contexte, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a déclaré qu’"Israël et le Liban sont au bord de la guerre", lors d’un appel téléphonique avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri.

"Si nous ne faisons pas preuve de retenue, nous obtiendrons des résultats catastrophiques qui ne sont dans l’intérêt de personne", a ajouté M. Lammy, appelant l’Iran à la retenue, notamment à la suite de l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, à Téhéran.

Encore une nuit de bombardements au sud

Dans la nuit de mardi, les villages de Chacra et de Beraachit ont été la cible de bombardements intermittents.

Le Centre des opérations d’urgence relevant du ministère de la Santé a fait état d’une blessée à Chacra.

Des bombes éclairantes ont été tirées dans le ciel des villages frontaliers dans les secteurs ouest et central.

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