Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Ati, arrivé à Beyrouth vendredi, a entrepris une tournée auprès des dirigeants libanais, afin de discuter des développements actuels dans la région.

"La sécurité et la stabilité du Liban représentent un intérêt égyptien et arabe que nous tenons à préserver", a-t-il déclaré au terme d’une réunion avec le chef du Parlement, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné.

M. Abdel Ati a également condamné la violation de la souveraineté du Liban lors de la dernière frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a causé, le 30 juillet, la mort du Fouad Chokr, haut responsable du Hezbollah et principal conseiller militaire de Hassan Nasrallah.

Il a aussi transmis un message de solidarité et de soutien de la part des autorités égyptiennes. "Nous soutenons le Liban et sommes favorables à un cessez-le-feu à Gaza ainsi qu’à la prévention d’une guerre généralisée au Liban", a-t-il avancé.

À son tour, M. Berry a souligné la concordance des points de vue entre le Liban et l’Égypte, estimant que le succès des efforts déployés à Doha, en vue d’un cessez-le-feu à Gaza, est la clé du retour de la stabilité et l’accès aux solutions dans la région.

Par la suite, M. Abdel Ati s’est rendu au Grand Sérail où il s’est entretenu avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati, en présence du ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.

M. Mikati a exprimé son appréciation à l’égard du soutien fourni par l’Égypte au Liban, réitérant l’engagement du gouvernement "en faveur de la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 de l’ONU".

Il a aussi insisté sur la nécessité de "faire pression sur Israël pour qu’il applique la résolution et mette fin à son agression contre le Liban".