La Maison Blanche a démenti vendredi que les discussions au Caire pour un cessez-le-feu à Gaza étaient proches de l’échec, affirmant qu’au contraire, "des progrès (avaient) été réalisés".

"Nous avons besoin désormais que les deux camps se réunissent et travaillent à une mise en place" d’un accord, a déclaré le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

Le directeur de la CIA, William Burns, ainsi que le haut diplomate Brett McGurk sont présents en Égypte pour ces discussions, a confirmé John Kirby.

"Les discussions initiales que nous avons eues au Caire la nuit dernière étaient de nature constructive. Donc nous voulons voir la même sorte de dynamique continuer ici au cours des deux prochains jours", a-t-il déclaré.

Les informations dans la presse faisant état de discussions "proches d’un échec" sont inexactes, a-t-il encore affirmé.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s’est rendu au Moyen-Orient cette semaine et a soutenu que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, lui avait "confirmé qu’Israël acceptait le plan de compromis" de Washington pour une trêve dans la bande de Gaza après plus de dix mois de conflit, affirmant qu’il "incombait" désormais au Hamas "d’en faire de même".

John Kirby a affirmé que les États-Unis continuaient vendredi d’estimer que Benjamin Netanyahou avait accepté cette proposition, même si le dirigeant insiste sur la présence de troupes israéliennes à la frontière entre Gaza et l’Égypte – un point de divergence à la fois avec Washington et le Caire.

Le porte-parole américain a de nouveau exhorté le Hamas à accepter la proposition avancée la semaine dernière lors des discussions au Qatar.

"Pensez à ce que cet accord fera pour la population de Gaza. Cela leur octroie une période de calme et une fin potentielle de la guerre, de la violence et des effusions de sang", a-t-il déclaré.

"Cela représente également, en raison de la fin des combats, une opportunité incroyable pour nous tous, et je dis bien nous tous, y compris les États-Unis, d’accroître considérablement l’aide humanitaire qui entre" à Gaza, a affirmé le porte-parole.

Avec AFP