Le Hezbollah se serait lui-même piégé en introduisant des dispositifs de type "pager" (bipeur) via des passages illégaux, selon des sources ministérielles.

S’ils étaient passés par des voies officielles, des contrôles rigoureux auraient pu révéler les explosifs dissimulés à l’intérieur.

Cependant, la faction pro-iranienne a opté pour des routes échappant aux inspections, classant ainsi ces appareils parmi les cargaisons clandestines au Liban. Le gouvernement ne dispose donc d’aucune documentation ni d’information sur leur provenance. Des médias américains avancent la possibilité qu’ils aient été fabriqués en Israël.

Les autorités peinent à avancer dans leur enquête, faute de ressources et de documents. Bien que le Hezbollah dernier soit peu disposé à divulguer des informations relatives à la caragaison, ses agences spécialisées devraient néanmoins élaborer un rapport détaillé sur cette affaire.