Le député élu à l’un des sièges sunnites de Beyrouth II, Ibrahim Mneimneh, issu du mouvement de contestation du 17 octobre, a choisi la Place des martyrs pour prononcer son premier discours post-électoral.

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Entouré d’une cinquantaine de partisans, et à quelques mètres du "poing de la révolution" incendié dans la nuit de lundi, M. Mneimneh a souligné que "Beyrouth a choisi le changement".

Il a déclaré: "Ils peuvent incendier ce poing, qui est un symbole, mais ne peuvent pas incendier l’esprit révolutionnaire qui est en nous".

Il a rendu hommage aux habitants de Beyrouth "qui ont choisi de résister, malgré toutes les tentatives de les décourager et les persuader de ne pas participer au changement".

M. Mneimneh, qui était en lice sur la liste "Beyrouth le changement", a indiqué que "les habitants de Beyrouth ont rendu son sens à leur ville, à savoir une ville libre, diversifiée, créative, qui résiste à toute tyrannie".

Il a rappelé que "depuis la résistance à l’invasion israélienne en 1982 jusqu’au soulèvement indépendantiste contre l’occupation assadiste en 2005, puis la révolution du 17 octobre, les Beyrouthins ont prouvé qu’ils ne cèdent pas aux menaces".

Il a souligné que les "députés du changement ne feront pas de concessions au régime criminel en ce qui concerne l’intimidation par les armes, la vente des actifs de l’État, l’argent des déposants, le cours de la justice, notre droit à l’éducation et la santé, l’environnement, et la liberté de vivre comme nous le voulons dans notre pays".