©Dybala souhaite relancer sa carrière à l’AS Rome pour espérer jouer le mondial 2022. ( Glyn Kirk/ AFP )
Paulo Dybala, laissé libre par la Juventus Turin, a choisi de rejoindre l'AS Rome, a annoncé mercredi le club italien, aligné en Ligue Europa, où l'attaquant argentin tentera de relancer une carrière un peu moins étincelante depuis deux ans. "L'AS Roma est ravie d'annoncer l'engagement de Paulo Dybala" jusqu'en juin 2025, a indiqué dans un communiqué le club, s'offrant l'un des joueurs les plus convoités de l'été en Italie, élu meilleur joueur de Serie A en 2019-2020.
Selon La Gazzetta dello Sport, l'attaquant devrait toucher quelque 6 millions d'euros par an dans la capitale italienne.
A défaut de disputer la Ligue des champions, dont il avait joué la finale en 2017 avec la Juve (défaite 4-1 contre le Real Madrid), Dybala devra se contenter à Rome de la moins prestigieuse Ligue Europa.
Mais l'Argentin (28 ans) a avant tout besoin de retrouver des sensations pour espérer revenir en sélection pour le Mondial-2022 en fin d'année (21 novembre-18 décembre) au Qatar, après avoir raté la Copa América remportée par l'Argentine en 2021 pour cause de méforme.
A l'AS Rome, victorieuse en mai de la première édition de la Ligue Europa Conférence, Dybala sera sous les ordres de l'expérimenté entraîneur portugais José Mourinho, qui espère faire mieux que la sixième place de Serie A décrochée en 2021-2022.
En larmes en quittant la Juve
Toute l'Italie s'attendait à voir Dybala rebondir à l'Inter Milan, grand rival de la Juventus, mais c'est finalement la Roma qui a emporté la "Joya" (le "Bijou", son surnom en espagnol). Difficile d'imaginer un tel point de chute quand, en mars 2020, Dybala avait inscrit contre l'Inter l'un de ses buts les plus importants sous le maillot bianconero, synonyme de 9e scudetto de suite pour la Juve.
Mais depuis, le joyau argentin n'a jamais retrouvé son éclat à Turin, trop souvent blessé, restant dans l'ombre de l'étoile Cristiano Ronaldo puis de l'astre montant Dusan Vlahovic.
Dans la foulée, la Juve a doucement décliné et perdu un à un tous ses titres, abandonnés à l'Inter: le scudetto d'abord en 2021, puis la Coupe d'Italie et la Supercoupe d'Italie la saison dernière.
Après l'arrivée de Vlahovic, en janvier dernier, les Bianconeri ont décidé de reconstruire autour du jeune Serbe et acté le divorce avec Dybala, N.10 pourtant adoré par les supporters mais jugé trop gourmand financièrement au regard de son rendement... malgré des titres à foison (5 scudetti, 4 Coupes d'Italie) et 115 buts marqués en sept ans.
Une déchirure pour Dybala, arrivé en 2015 de Palerme, qui a fondu en larmes lors de sa dernière apparition devant les tifosi le 16 mai contre la Lazio (2-2).
Les larmes ont sans doute séché pendant l'été mais l'envie de revanche de l'Argentin, qui célèbre ses buts en mimant un masque de gladiateur, en référence au film de Ridley Scott qu'il adore, reste intacte.
Selon La Gazzetta dello Sport, l'attaquant devrait toucher quelque 6 millions d'euros par an dans la capitale italienne.
A défaut de disputer la Ligue des champions, dont il avait joué la finale en 2017 avec la Juve (défaite 4-1 contre le Real Madrid), Dybala devra se contenter à Rome de la moins prestigieuse Ligue Europa.
Mais l'Argentin (28 ans) a avant tout besoin de retrouver des sensations pour espérer revenir en sélection pour le Mondial-2022 en fin d'année (21 novembre-18 décembre) au Qatar, après avoir raté la Copa América remportée par l'Argentine en 2021 pour cause de méforme.
A l'AS Rome, victorieuse en mai de la première édition de la Ligue Europa Conférence, Dybala sera sous les ordres de l'expérimenté entraîneur portugais José Mourinho, qui espère faire mieux que la sixième place de Serie A décrochée en 2021-2022.
En larmes en quittant la Juve
Toute l'Italie s'attendait à voir Dybala rebondir à l'Inter Milan, grand rival de la Juventus, mais c'est finalement la Roma qui a emporté la "Joya" (le "Bijou", son surnom en espagnol). Difficile d'imaginer un tel point de chute quand, en mars 2020, Dybala avait inscrit contre l'Inter l'un de ses buts les plus importants sous le maillot bianconero, synonyme de 9e scudetto de suite pour la Juve.
Mais depuis, le joyau argentin n'a jamais retrouvé son éclat à Turin, trop souvent blessé, restant dans l'ombre de l'étoile Cristiano Ronaldo puis de l'astre montant Dusan Vlahovic.
Dans la foulée, la Juve a doucement décliné et perdu un à un tous ses titres, abandonnés à l'Inter: le scudetto d'abord en 2021, puis la Coupe d'Italie et la Supercoupe d'Italie la saison dernière.
Après l'arrivée de Vlahovic, en janvier dernier, les Bianconeri ont décidé de reconstruire autour du jeune Serbe et acté le divorce avec Dybala, N.10 pourtant adoré par les supporters mais jugé trop gourmand financièrement au regard de son rendement... malgré des titres à foison (5 scudetti, 4 Coupes d'Italie) et 115 buts marqués en sept ans.
Une déchirure pour Dybala, arrivé en 2015 de Palerme, qui a fondu en larmes lors de sa dernière apparition devant les tifosi le 16 mai contre la Lazio (2-2).
Les larmes ont sans doute séché pendant l'été mais l'envie de revanche de l'Argentin, qui célèbre ses buts en mimant un masque de gladiateur, en référence au film de Ridley Scott qu'il adore, reste intacte.
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