Les légendaires Rolling Stones, en tournée européenne pour leurs 60 ans d'existence, ont bravé mardi la fournaise du Groupama stadium pour offrir un show en forme d'adieux à leurs fans lyonnais.
"C'est notre 53e concert en France, mais c'est certainement le plus chaud", a lancé Mick Jagger en français à près de 50.000 spectateurs visiblement aux anges malgré un mercure affichant 36 degrés au début du concert.
Les premières notes furent celles d'un émouvant hommage au batteur originel des Stones, le discret Charlie Watts décédé l'an passé, avec des images d'archives diffusées sur les écrans de la gigantesque scène. "Cela faisait 60 ans qu'on jouait ensemble, il nous manque tellement", a confié Jagger.
Dernière leur leader, visiblement très bien remis de son Covid de la mi-juin, et toujours aussi tonique dans sa gestuelle immuable, les célèbres papys du rock ont égrené classiques et tubes: Street fighting man, Tumbling dice, Angie, Jumpin' Jack flash, Start me up... répondant largement aux attentes des fans.
Mais la magie a vraiment opéré dans l’étuve du Groupama au moment de l’éternel You can't always get what you wan't et lors d’un très enlevé Midnight rambler avec Jagger à l’harmonica.
Et pour ces fans qui avaient payé leurs tickets de 95 à 330 euros, peu importe si Keith Richards n’est plus aussi chirurgical, et si le groupe est désormais largement épaulé par les réglages sonos, la scénographie et les choristes.
En guise de bouquet final, un Paint it black très nerveux et un ultime Satisfaction ont définitivement emporté le morceau après environ 1H45 de show. « C’est toute une vie, c’est beaucoup de générations. On n’en trouvera plus jamais des groupes comme ça », s’extasiait après le concert Philippe Beauchamps, employé de pompes funèbres de 28 ans.
« Sex rock and rock and roll, c’est eux, quoi! C’est les vrais ! », clamait pour sa part Virginie Bonnefoux, 40 ans, alors qu’Arthur Brunet, trentenaire qui travaille dans l’immobilier, vantait la longévité du chanteur. « À 78 ans, Mick Jagger j’aimerais faire comme lui. C’est énorme ce qu’il fait ! »
Les papys rockers ne s’étaient pas produits dans la capitale des Gaules depuis 15 ans, et les fans lyonnais ne se faisaient pas trop d’illusions sur leurs chances de revoir en chair et en os « Mick » et « Keith », qui souffleront leurs 80 bougies en 2023. « C’est probablement la dernière fois qu’on les voit même si j’aimerais bien qu’ils reviennent une fois », concédait notamment Pascal Nicoud, chef d’entreprise de 52 ans.
À mi-parcours, les Stones ont joué Living in a Ghost Town, leur dernier morceau original dont les paroles peuvent augurer de l’approche de l’épilogue d’un groupe qui a tenu bon six décennies durant. Please let this be over (« S’il vous plaît faites que ça se termine »)/« Stuck in a world without end » (coincés dans un monde sans fin)...
La mini-tournée de 14 dates, baptisée « Sixty » (« Soixante »), se poursuit samedi à l’Hippodrome de Paris-Longchamp, et prendra fin le 3 août à Berlin.
AFP
"C'est notre 53e concert en France, mais c'est certainement le plus chaud", a lancé Mick Jagger en français à près de 50.000 spectateurs visiblement aux anges malgré un mercure affichant 36 degrés au début du concert.
Les premières notes furent celles d'un émouvant hommage au batteur originel des Stones, le discret Charlie Watts décédé l'an passé, avec des images d'archives diffusées sur les écrans de la gigantesque scène. "Cela faisait 60 ans qu'on jouait ensemble, il nous manque tellement", a confié Jagger.
Dernière leur leader, visiblement très bien remis de son Covid de la mi-juin, et toujours aussi tonique dans sa gestuelle immuable, les célèbres papys du rock ont égrené classiques et tubes: Street fighting man, Tumbling dice, Angie, Jumpin' Jack flash, Start me up... répondant largement aux attentes des fans.
Mais la magie a vraiment opéré dans l’étuve du Groupama au moment de l’éternel You can't always get what you wan't et lors d’un très enlevé Midnight rambler avec Jagger à l’harmonica.
Et pour ces fans qui avaient payé leurs tickets de 95 à 330 euros, peu importe si Keith Richards n’est plus aussi chirurgical, et si le groupe est désormais largement épaulé par les réglages sonos, la scénographie et les choristes.
En guise de bouquet final, un Paint it black très nerveux et un ultime Satisfaction ont définitivement emporté le morceau après environ 1H45 de show. « C’est toute une vie, c’est beaucoup de générations. On n’en trouvera plus jamais des groupes comme ça », s’extasiait après le concert Philippe Beauchamps, employé de pompes funèbres de 28 ans.
« Sex rock and rock and roll, c’est eux, quoi! C’est les vrais ! », clamait pour sa part Virginie Bonnefoux, 40 ans, alors qu’Arthur Brunet, trentenaire qui travaille dans l’immobilier, vantait la longévité du chanteur. « À 78 ans, Mick Jagger j’aimerais faire comme lui. C’est énorme ce qu’il fait ! »
Les papys rockers ne s’étaient pas produits dans la capitale des Gaules depuis 15 ans, et les fans lyonnais ne se faisaient pas trop d’illusions sur leurs chances de revoir en chair et en os « Mick » et « Keith », qui souffleront leurs 80 bougies en 2023. « C’est probablement la dernière fois qu’on les voit même si j’aimerais bien qu’ils reviennent une fois », concédait notamment Pascal Nicoud, chef d’entreprise de 52 ans.
À mi-parcours, les Stones ont joué Living in a Ghost Town, leur dernier morceau original dont les paroles peuvent augurer de l’approche de l’épilogue d’un groupe qui a tenu bon six décennies durant. Please let this be over (« S’il vous plaît faites que ça se termine »)/« Stuck in a world without end » (coincés dans un monde sans fin)...
La mini-tournée de 14 dates, baptisée « Sixty » (« Soixante »), se poursuit samedi à l’Hippodrome de Paris-Longchamp, et prendra fin le 3 août à Berlin.
AFP
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