L'un à douze centièmes du record du monde, l'autre à onze: l'Américain Noah Lyles et la Jamaïcaine Shericka Jackson ont affolé le chrono pour fuser vers l'or mondial du 200 m jeudi à Eugene (Oregon).
"J'espérais vraiment que ça soit un chrono rapide, mais quand je l'ai vu, je me suis dit: sérieusement ?", s'est étonné le désormais double champion du monde du demi-tour de piste, sacré une première fois en 2019 et également médaillé de bronze olympique du 200 m il y a un an à Tokyo.
Avec ses 19 sec 31 synonymes de nouveau record personnel amélioré de près de deux dixièmes, seuls la légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt, détenteur du record du monde en 19 sec 19 depuis 2009, et un autre sprinter de l'île caribéenne, Yohan Blake (19.26), ont couru plus vite que Lyles sur 200 m dans l'histoire.
De quoi déchirer son maillot de joie une fois la ligne d'arrivée franchie.
Dans le mythique Hayward Field de Eugene, Lyles (25 ans) est monté sur un podium 100% américain, comme Fred Kerley sur 100 m en début de compétition: il s'est imposé devant Kenny Bednarek (19.77) - relégué à près d'une demi-seconde - et le tout jeune Erriyon Knighton (19.80), 18 ans seulement.
Sur la ligne droite, Kerley - blessé et éliminé en demi-finales du 200 m depuis, avait devancé ses compatriotes Marvin Bracy et Trayvon Bromell.
Knighton, promis au football américain et venu à l'athlétisme il y a trois ans seulement, avait marqué les esprits en courant en 19 sec 49 au printemps. Plus vite que Bolt au même âge.
La revanche de Jackson
S'il n'a pas réédité une telle performance en finale, le jeune Floridien monte sur son premier podium mondial, un an après avoir terminé au pied du podium olympique.
Quelques minutes avant Lyles, c'est Jackson qui s'est approchée - à onze centièmes précisément - du vieux record du monde du 200 m de l'Américaine Florence Griffith-Joyner (21.34 en 1988), en 21 sec 45 (+0,6 m/s de vent). Soit le deuxième meilleur chrono de l'histoire, et un record personnel amélioré d'un dixième.
De quoi prendre sa revanche sur la mésaventure des Jeux de Tokyo, quand elle avait été éliminée dès les séries du 200 m après avoir coupé trop tôt son effort.
A 28 ans, Jackson, ancienne coureuse de 400 m, s'est offert son premier sacre mondial individuel, devant la quintuple championne du monde du 100 m, sa compatriote Shelly-Ann Fraser-Pryce (21.81), et la Britannique Dina Asher-Smith, championne du monde sortante (22.02).
Après leur triplé sur 100 m dimanche, les fusées jamaïcaines n'ont cette fois occupé "que" les deux tiers du podium, la championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah terminant seulement septième en 22 sec 39.
Jusque-là, Jackson n'avait connu au niveau international qu'argent, sur 100 m dimanche, et bronze, à quatre reprises (400 m aux JO-2016 et aux Mondiaux-2013 et 2015, et 100 m aux JO-2020), hors relais.
A 35 ans, Fraser-Pryce - chevelure rose cette fois - continue elle d'étoffer sa collection de médailles mondiales: il s'agit de sa treizième. Seuls l'icône américaine Allyson Felix, avec 19, et deux de ses illustres compatriotes, Bolt et Merlene Ottey, quatorze chacun, ont fait mieux.
"J'espérais vraiment que ça soit un chrono rapide, mais quand je l'ai vu, je me suis dit: sérieusement ?", s'est étonné le désormais double champion du monde du demi-tour de piste, sacré une première fois en 2019 et également médaillé de bronze olympique du 200 m il y a un an à Tokyo.
Avec ses 19 sec 31 synonymes de nouveau record personnel amélioré de près de deux dixièmes, seuls la légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt, détenteur du record du monde en 19 sec 19 depuis 2009, et un autre sprinter de l'île caribéenne, Yohan Blake (19.26), ont couru plus vite que Lyles sur 200 m dans l'histoire.
De quoi déchirer son maillot de joie une fois la ligne d'arrivée franchie.
Dans le mythique Hayward Field de Eugene, Lyles (25 ans) est monté sur un podium 100% américain, comme Fred Kerley sur 100 m en début de compétition: il s'est imposé devant Kenny Bednarek (19.77) - relégué à près d'une demi-seconde - et le tout jeune Erriyon Knighton (19.80), 18 ans seulement.
Sur la ligne droite, Kerley - blessé et éliminé en demi-finales du 200 m depuis, avait devancé ses compatriotes Marvin Bracy et Trayvon Bromell.
Knighton, promis au football américain et venu à l'athlétisme il y a trois ans seulement, avait marqué les esprits en courant en 19 sec 49 au printemps. Plus vite que Bolt au même âge.
La revanche de Jackson
S'il n'a pas réédité une telle performance en finale, le jeune Floridien monte sur son premier podium mondial, un an après avoir terminé au pied du podium olympique.
Quelques minutes avant Lyles, c'est Jackson qui s'est approchée - à onze centièmes précisément - du vieux record du monde du 200 m de l'Américaine Florence Griffith-Joyner (21.34 en 1988), en 21 sec 45 (+0,6 m/s de vent). Soit le deuxième meilleur chrono de l'histoire, et un record personnel amélioré d'un dixième.
De quoi prendre sa revanche sur la mésaventure des Jeux de Tokyo, quand elle avait été éliminée dès les séries du 200 m après avoir coupé trop tôt son effort.
A 28 ans, Jackson, ancienne coureuse de 400 m, s'est offert son premier sacre mondial individuel, devant la quintuple championne du monde du 100 m, sa compatriote Shelly-Ann Fraser-Pryce (21.81), et la Britannique Dina Asher-Smith, championne du monde sortante (22.02).
Après leur triplé sur 100 m dimanche, les fusées jamaïcaines n'ont cette fois occupé "que" les deux tiers du podium, la championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah terminant seulement septième en 22 sec 39.
Jusque-là, Jackson n'avait connu au niveau international qu'argent, sur 100 m dimanche, et bronze, à quatre reprises (400 m aux JO-2016 et aux Mondiaux-2013 et 2015, et 100 m aux JO-2020), hors relais.
A 35 ans, Fraser-Pryce - chevelure rose cette fois - continue elle d'étoffer sa collection de médailles mondiales: il s'agit de sa treizième. Seuls l'icône américaine Allyson Felix, avec 19, et deux de ses illustres compatriotes, Bolt et Merlene Ottey, quatorze chacun, ont fait mieux.
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