Freud, le père de la psychanalyse, a découvert l'importance des rêves à travers ceux racontés par ses patients. Il s'est par la suite concentré sur les siens, qui lui serviront de base dans son auto-analyse. «Le rêve est la voie royale d’accès à l’inconscient», affirmera-t-il alors à raison.
On dénombre cinq mécanismes à l’œuvre dans le rêve qui contribuent au travail de déguisement des désirs inconscients.
1- La condensation
C’est la superposition de plusieurs composants d’un rêve en une seule représentation, celle-ci pouvant être associée à un ensemble de facettes. Ainsi, par exemple, le rêve peut représenter sur une même personne des traits appartenant à d’autres: un personnage peut prendre l’apparence de quelqu’un d’autre, les cheveux ou leur couleur d’un tiers, la gestuelle d’un(e) troisième, etc. Grâce aux associations libres qu’il fera en analyse, un sujet pourra parvenir à éclaircir les mobiles à l’origine de ce travestissement.
2- Le déplacement
Il s'agit d'une opération de substitution, par laquelle l'intérêt est déplacé des pensées importantes à des éléments indifférents, peu susceptibles d’être gênants. Ainsi, ce qui est extérieur et accessoire est placé au centre, et inversement. C’est un procédé qui utilise, par exemple, une représentation chargée d’émotions différentes ou opposées à celles ressenties dans la vie réelle, toujours dans le but de déguiser la réalisation d’un désir interdit. Exemple: l’apparition d’une belle nature apparaissant en rêve peut être associée au désir camouflé d’un corps nu, objet de pulsions sexuelles.
3- La mise en images ou la figuration
La forme la plus importante du travail d'élaboration «consiste en une transformation d'idées en images visuelles» (Freud). C’est le procédé qui met en images les pensées du rêve. Une parole ou un mot seront représentés par une image ou un ensemble d’images. C’est un peu analogue à ce qui se passe dans les arts tels que la peinture ou la sculpture où cette mise en images apparaît évidente. On peut la retrouver aussi dans les caricatures.
4- L’élaboration secondaire
Elle consiste à présenter le rêve et son contenu d’une manière plus organisée, plus compréhensible au rêveur. Elle prend forme durant le rêve, mais surtout au moment où le rêveur le raconte en lui retirant ses apparentes incohérences ou même en remaniant certains de ses éléments, en leur donnant, par exemple, une forme plus logique. On peut ainsi dire que la narration d’un rêve ne correspond pas vraiment au rêve lui-même. Mais cette caractéristique démontre elle-même notre tendance à vouloir camoufler l’existence de pensées ou de désirs inavouables.
5- La symbolisation
C’est un procédé fondamental dans le rêve. Un symbole a pour but, comme toujours dans le rêve, de déguiser le désir interdit, de rendre son contenu encore plus mystérieux et inintelligible. La nudité peut ainsi être symbolisée par des habits, la mort par un voyage. Freud distingue deux catégories de symboles: les symboles universels et les symboles créés par le rêveur lui-même. Cela ne signifie nullement qu’on pourrait recourir à un dictionnaire des songes ou à un des nombreux ouvrages proposant de livrer la signification des symboles dans les rêves, puisqu’il est impératif que le rêveur lui-même effectue des associations autour de ses propres symbolisations. Les symboles universels s’imprègnent de la culture qui leur a donné naissance, toutefois, il faut leur inclure la symbolique onirique subjective du rêveur.
On dénombre cinq mécanismes à l’œuvre dans le rêve qui contribuent au travail de déguisement des désirs inconscients.
1- La condensation
C’est la superposition de plusieurs composants d’un rêve en une seule représentation, celle-ci pouvant être associée à un ensemble de facettes. Ainsi, par exemple, le rêve peut représenter sur une même personne des traits appartenant à d’autres: un personnage peut prendre l’apparence de quelqu’un d’autre, les cheveux ou leur couleur d’un tiers, la gestuelle d’un(e) troisième, etc. Grâce aux associations libres qu’il fera en analyse, un sujet pourra parvenir à éclaircir les mobiles à l’origine de ce travestissement.
2- Le déplacement
Il s'agit d'une opération de substitution, par laquelle l'intérêt est déplacé des pensées importantes à des éléments indifférents, peu susceptibles d’être gênants. Ainsi, ce qui est extérieur et accessoire est placé au centre, et inversement. C’est un procédé qui utilise, par exemple, une représentation chargée d’émotions différentes ou opposées à celles ressenties dans la vie réelle, toujours dans le but de déguiser la réalisation d’un désir interdit. Exemple: l’apparition d’une belle nature apparaissant en rêve peut être associée au désir camouflé d’un corps nu, objet de pulsions sexuelles.
3- La mise en images ou la figuration
La forme la plus importante du travail d'élaboration «consiste en une transformation d'idées en images visuelles» (Freud). C’est le procédé qui met en images les pensées du rêve. Une parole ou un mot seront représentés par une image ou un ensemble d’images. C’est un peu analogue à ce qui se passe dans les arts tels que la peinture ou la sculpture où cette mise en images apparaît évidente. On peut la retrouver aussi dans les caricatures.
4- L’élaboration secondaire
Elle consiste à présenter le rêve et son contenu d’une manière plus organisée, plus compréhensible au rêveur. Elle prend forme durant le rêve, mais surtout au moment où le rêveur le raconte en lui retirant ses apparentes incohérences ou même en remaniant certains de ses éléments, en leur donnant, par exemple, une forme plus logique. On peut ainsi dire que la narration d’un rêve ne correspond pas vraiment au rêve lui-même. Mais cette caractéristique démontre elle-même notre tendance à vouloir camoufler l’existence de pensées ou de désirs inavouables.
5- La symbolisation
C’est un procédé fondamental dans le rêve. Un symbole a pour but, comme toujours dans le rêve, de déguiser le désir interdit, de rendre son contenu encore plus mystérieux et inintelligible. La nudité peut ainsi être symbolisée par des habits, la mort par un voyage. Freud distingue deux catégories de symboles: les symboles universels et les symboles créés par le rêveur lui-même. Cela ne signifie nullement qu’on pourrait recourir à un dictionnaire des songes ou à un des nombreux ouvrages proposant de livrer la signification des symboles dans les rêves, puisqu’il est impératif que le rêveur lui-même effectue des associations autour de ses propres symbolisations. Les symboles universels s’imprègnent de la culture qui leur a donné naissance, toutefois, il faut leur inclure la symbolique onirique subjective du rêveur.
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