Pour la première fois depuis la fin de son mandat, l'ancien président Donald Trump s'est rendu à Washington ce mardi. Il prononcera un discours lors d'un évènement de l'America First Policy Institute, un think tank proche de ses alliés. L'ancien président maintient que Joe Biden lui a volé la victoire lors de l'élection de 2020. Son discours fait suite à la conclusion de la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, qui avait jugé Donald Trump responsable.
L'ancien président américain Donald Trump est de retour à Washington mardi, une première depuis son départ tumultueux de la Maison Blanche en 2021 et le chaos de l'assaut contre le Capitole.
Le milliardaire, qui flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée d'une candidature à la présidentielle de 2024, s'exprimera lors d'un événement de l'America First Policy Institute, un think tank géré par ses alliés.
Son discours a lieu quelques jours après la conclusion d'une série d'auditions publiques très suivies de la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, dont les membres ont insisté sur sa responsabilité dans l'attaque.
Le président de la commission d'enquête parlementaire, Bennie Thompson (AFP)
Le républicain maintient - sans preuves - que l'élection de 2020 face à Joe Biden lui a été volée, mais le porte-parole de l'America First Policy Institute a assuré que Donald Trump regarderait mardi vers l'avenir, et non le passé.
"Il tiendra un discours de stratégie politique", a soutenu Marc Lotter à la chaîne CNN.
Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence s'adressait dans la matinée à de jeunes conservateurs réunis à Washington, qu'il a exhortés à se tourner "vers l'avenir".
"Il est absolument indispensable, à un moment où tant de familles américaines souffrent, de ne pas céder à la tentation de regarder derrière soi", a lancé Mike Pence, admettant être "en désaccord sur les priorités" avec Donald Trump.
Sans s'appesantir, l'ancien numéro 2 de la Maison Blanche, qui nourrit aussi des ambitions présidentielles, a qualifié l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, de "jour tragique".
Les auditions de la commission d'enquête parlementaire - qui ont dévoilé les coulisses de l'attaque et les tentatives de l'ex-président de renverser le résultat de l'élection pour rester au pouvoir - semblent avoir nui à Donald Trump.
Joe Biden, qui, au début de sa présidence, s'efforçait de ne pas prononcer le nom de son prédécesseur, a fustigé lundi son inaction durant l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
Tandis que Donald Trump observait ce qui se passait depuis "le confort" de la Maison Blanche, "des policiers courageux ont vécu un enfer digne du Moyen Âge (...) face à une foule déchaînée qui croyait aux mensonges du président vaincu", a-t-il dénoncé.
Donald Trump, 76 ans, garde une place centrale dans le milieu républicain. Il semble avoir conservé un noyau de partisans loyaux, ce qui le placerait en pole position s'il décidait de briguer l'investiture.
Des manifestants lors de l'Assaut contre le Capitole (AFP)
Mais les critiques abîment son image, ce qui permet à ses rivaux - tels que le gouverneur de Floride Ron DeSantis - de gagner du terrain.
Près de la moitié des républicains votant à la primaire préféreraient un autre candidat que Donald Trump, selon un récent sondage du New York Times et du Siena College.
La semaine dernière, le Wall Street Journal et le New York Post, propriétés de l'influente famille Murdoch, ont publié des éditoriaux tançant le comportement de Donald Trump le 6 janvier 2021.
Dans un texte inhabituellement critique, le New York Post a ainsi affirmé que le milliardaire avait montré qu'il était "indigne" d'accéder de nouveau à la Maison Blanche.
Avec AFP
L'ancien président américain Donald Trump est de retour à Washington mardi, une première depuis son départ tumultueux de la Maison Blanche en 2021 et le chaos de l'assaut contre le Capitole.
Le milliardaire, qui flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée d'une candidature à la présidentielle de 2024, s'exprimera lors d'un événement de l'America First Policy Institute, un think tank géré par ses alliés.
Son discours a lieu quelques jours après la conclusion d'une série d'auditions publiques très suivies de la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, dont les membres ont insisté sur sa responsabilité dans l'attaque.
Le président de la commission d'enquête parlementaire, Bennie Thompson (AFP)
Le républicain maintient - sans preuves - que l'élection de 2020 face à Joe Biden lui a été volée, mais le porte-parole de l'America First Policy Institute a assuré que Donald Trump regarderait mardi vers l'avenir, et non le passé.
"Il tiendra un discours de stratégie politique", a soutenu Marc Lotter à la chaîne CNN.
Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence s'adressait dans la matinée à de jeunes conservateurs réunis à Washington, qu'il a exhortés à se tourner "vers l'avenir".
"Il est absolument indispensable, à un moment où tant de familles américaines souffrent, de ne pas céder à la tentation de regarder derrière soi", a lancé Mike Pence, admettant être "en désaccord sur les priorités" avec Donald Trump.
Sans s'appesantir, l'ancien numéro 2 de la Maison Blanche, qui nourrit aussi des ambitions présidentielles, a qualifié l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, de "jour tragique".
Les auditions de la commission d'enquête parlementaire - qui ont dévoilé les coulisses de l'attaque et les tentatives de l'ex-président de renverser le résultat de l'élection pour rester au pouvoir - semblent avoir nui à Donald Trump.
Joe Biden, qui, au début de sa présidence, s'efforçait de ne pas prononcer le nom de son prédécesseur, a fustigé lundi son inaction durant l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
"Une foule déchaînée"
Tandis que Donald Trump observait ce qui se passait depuis "le confort" de la Maison Blanche, "des policiers courageux ont vécu un enfer digne du Moyen Âge (...) face à une foule déchaînée qui croyait aux mensonges du président vaincu", a-t-il dénoncé.
Donald Trump, 76 ans, garde une place centrale dans le milieu républicain. Il semble avoir conservé un noyau de partisans loyaux, ce qui le placerait en pole position s'il décidait de briguer l'investiture.
Des manifestants lors de l'Assaut contre le Capitole (AFP)
Mais les critiques abîment son image, ce qui permet à ses rivaux - tels que le gouverneur de Floride Ron DeSantis - de gagner du terrain.
Près de la moitié des républicains votant à la primaire préféreraient un autre candidat que Donald Trump, selon un récent sondage du New York Times et du Siena College.
La semaine dernière, le Wall Street Journal et le New York Post, propriétés de l'influente famille Murdoch, ont publié des éditoriaux tançant le comportement de Donald Trump le 6 janvier 2021.
Dans un texte inhabituellement critique, le New York Post a ainsi affirmé que le milliardaire avait montré qu'il était "indigne" d'accéder de nouveau à la Maison Blanche.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires