Trump promulgue la stratégie de défense 2026, réaffirmant le soutien militaire américain et les alliances
Les États-Unis confirment leur présence en Europe et prévoient 400 millions de dollars d’équipements militaires pour Kiev dans la stratégie de défense 2026. ©AFP

Donald Trump a promulgué jeudi la stratégie de défense pour 2026 adoptée la veille par le Congrès, avec un soutien réaffirmé aux alliances des États-Unis, à rebours des récents signaux envoyés récemment aux Européens par le président américain.

Votée chaque année par le Congrès avec un certain consensus entre démocrates et républicains, la stratégie de défense, ou NDAA, détermine les axes sur lesquels les États-Unis devraient, selon les parlementaires, se concentrer en priorité pour l'année suivante.

«Le président Trump a signé la loi», a fait savoir sur X Anna Kelly, porte-parole adjointe de la Maison-Blanche.

Selon elle, le texte permettra notamment d'«augmenter la solde» des militaires, de «financer le Dôme d'or», de «supprimer les priorités woke» et d'en finir avec les politiques d'inclusion des diversités, a-t-elle ajouté.

La stratégie de défense pour 2026 «formalise la politique de la paix par la force», s'est félicitée la porte-parole, reprenant un slogan de Donald Trump.

La version 2026 du NDAA préconise un budget annuel global de plus de 900 milliards de dollars, en augmentation de cinq milliards par rapport à l'année précédente.

Lors d'un discours mardi, le chef de la majorité républicaine au Sénat John Thune avait notamment souligné la construction de davantage de navires militaires «pour aider à réduire l'écart» avec les capacités de construction navale de la Chine, mais également l'établissement du «Dôme d'or» antimissiles voulu par Donald Trump, ou encore une augmentation de 3,8% de la solde des militaires.

Le NDAA anticipe pour 2026 quelque 400 millions de dollars d'achats par Washington d'équipements militaires américains à destination de Kiev, afin de continuer à lutter contre l'invasion russe.

Et il prévoit le maintien de la présence des États-Unis sur le sol européen, empêchant le Pentagone de réduire, sans justification auprès du Congrès, le nombre de soldats américains déployés sur le continent sous la barre des 76.000.

Un contrepied aux déclarations récentes de Donald Trump, qui s'était notamment moqué de la dépendance militaire des Européens: «L'Otan m'appelle papa.»

AFP

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