Le théâtre al-Madina a fait l’objet de nombreuses critiques mardi sur les réseaux sociaux pour avoir prévu d’accueillir sur ses planches à partir du 1er août les «majaliss» qui précèdent la commémoration religieuse de Achoura. Cette initiative intervient à un moment où le pays est sous l’emprise politique et sécuritaire du Hezbollah dont la propagande culturelle d’inspiration islamiste iranienne est de plus en plus remise en question par une partie de la population.
L’annonce faite par l’emblématique théâtre al-Madina est d’autant plus controversée que la rue Hamra, autrefois symbole de la liberté d’expression, est depuis de nombreuses années sujette à un changement d’identité culturelle.
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