La psychologie et le mental sont désormais deux paramètres pris en compte par les directions sportives dans le choix de leurs staffs techniques. La présence de psychologues et de préparateurs mentaux est devenue déterminante pour l'amélioration de la performance des athlètes.
Le mental fait souvent la différence dans la réussite sportive. Les sports professionnels à l’international ont pris la mesure de l’importance de ce facteur et grossissent désormais leurs encadrements techniques par des psychologues et des préparateurs mentaux.
Le sport amateur, vecteur de bien-être psychologique
D’abord, le sport en tant que simple activité récréative est fortement conseillé par les médecins, aussi bien pour la santé physique que psychologique et mentale. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, la professionnelle en psychologie du sport et en préparation mentale (diplômée de l’Université de Lille), Katia Lahoud, raconte comment d’abord le sport a joué un rôle-clé dans l’évolution de sa vie et l’amélioration de son bien-être : «Les êtres humains passent naturellement par des périodes difficiles. Étant jeune, je ne faisais pas du tout de sport. Mon psychologue à l’université me disait d'en faire. Mais ce n’est pas toujours évident de se mettre à faire du sport quand on est déprimé ou angoissé. Le sport nécessite de l’effort et du temps. Une rencontre dans ma vie va m’inciter à me lancer dans le karaté, et je suis devenue ceinture noire au bout de 5 ans. Suite à une blessure au dos, un médecin m’a conseillée de faire de la natation, alors que j’avais 29 ans. Après plusieurs sessions d’entraînements, j’ai développé mon niveau dans ce sport, dont je suis aujourd’hui professeur.»
Les excès du sport professionnel
Dans le sport professionnel, la pratique sportive peut parfois être à double tranchant pour la santé psychologique et mentale des sportifs, qui sont en recherche constante et frénétique d’amélioration de leurs performances. Katia Lahoud souligne ainsi que «les sportifs de haut niveau ont des pulsions de mort plus fortes que les pulsions de vie. Leurs réussites se jouent sur des fractions de seconde. Ils s’entraînent durant de longues années pour faire progresser leurs temps et leurs techniques ».
Au cours des derniers Jeux Olympiques de Tokyo, la gymnaste américaine Simone Biles avait décidé de se retirer de la compétition en raison de la forte pression médiatique et populaire qui pesait sur ses épaules. Katia Lahoud explique ce retrait de la gymnaste par avant tout son histoire personnelle: «A sa naissance, Simone Biles avait été placée dans un orphelinat, avant qu’elle ne soit adoptée par ses grands-parents. Elle cherche à être mise en avant et à être regardée encore davantage. Je trouve que les médias n’ont pas assez insisté sur le fait que ce qu'elle cherchait à obtenir par ce retrait, était en fait qu’elle souhaitait qu’encore plus d’intérêt médiatique et populaire soit porté sur elle. Ses plaies sont très profondes du fait de son enfance difficile».
Les troubles psychologiques sont tabous, et encore plus au Liban
Les problèmes psychologiques des sportifs sont généralement peu médiatisés et cachés par les clubs et joueurs. Ainsi, par exemple, dans le foot européen et mondial, les services des médias communiquent sur de fausses blessures physiques des joueurs pour justifier leurs absences des prochains matches, alors que les joueurs en question sont en fait au bout du rouleau, du fait par exemple de la pression de résultat ou d’une mauvaise relation avec l’entraîneur. Katia Lahoud confirme qu’ «en général, les cas par exemple de dépression des sportifs ne sont pas très médiatisés. Au Liban aussi, le sujet est tabou et personne n’en parle.»
La différence entre psychologue et préparateur mental
L’intégration progressive de spécialistes de ce domaine n’a pas été évidente et la sémantique utilisée pour les intégrer montre à quel point le monde du sport professionnel ainsi que de nombreux sportifs ont constamment voulu renvoyer l’image d’une solidité psychologique et mentale à toute épreuve, afin de maintenir la bonne image que véhicule les valeurs du sport. Katia Lahoud souligne d'ailleurs que «le mot psychologue fait quelque peu peur, et le monde du sport ne déroge pas à la règle. Ainsi, les spécialistes dans le monde du sport sont généralement étiquetés préparateurs mentaux. Alors qu’en fait, il y a une grande différence entre le psychologue et le préparateur mental. Le préparateur mental renforce la concentration et la motivation. Il développe des compétences mentales pour améliorer la performance. Le psychologue du sport a un rôle sensiblement diffèrent. Il cherche par exemple à analyser les raisons d'un échec sportif. Aussi, les nageurs amateurs ont parfois un blocage pour réaliser la culbute du virage. Le psychologue du sport va chercher à soigner ce blocage, pour que le sportif réussisse l’exercice. Il faut résoudre ce blocage pour que le sportif puisse franchir ce cap».
Le mental fait souvent la différence dans la réussite sportive. Les sports professionnels à l’international ont pris la mesure de l’importance de ce facteur et grossissent désormais leurs encadrements techniques par des psychologues et des préparateurs mentaux.
Le sport amateur, vecteur de bien-être psychologique
D’abord, le sport en tant que simple activité récréative est fortement conseillé par les médecins, aussi bien pour la santé physique que psychologique et mentale. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, la professionnelle en psychologie du sport et en préparation mentale (diplômée de l’Université de Lille), Katia Lahoud, raconte comment d’abord le sport a joué un rôle-clé dans l’évolution de sa vie et l’amélioration de son bien-être : «Les êtres humains passent naturellement par des périodes difficiles. Étant jeune, je ne faisais pas du tout de sport. Mon psychologue à l’université me disait d'en faire. Mais ce n’est pas toujours évident de se mettre à faire du sport quand on est déprimé ou angoissé. Le sport nécessite de l’effort et du temps. Une rencontre dans ma vie va m’inciter à me lancer dans le karaté, et je suis devenue ceinture noire au bout de 5 ans. Suite à une blessure au dos, un médecin m’a conseillée de faire de la natation, alors que j’avais 29 ans. Après plusieurs sessions d’entraînements, j’ai développé mon niveau dans ce sport, dont je suis aujourd’hui professeur.»
Les excès du sport professionnel
Dans le sport professionnel, la pratique sportive peut parfois être à double tranchant pour la santé psychologique et mentale des sportifs, qui sont en recherche constante et frénétique d’amélioration de leurs performances. Katia Lahoud souligne ainsi que «les sportifs de haut niveau ont des pulsions de mort plus fortes que les pulsions de vie. Leurs réussites se jouent sur des fractions de seconde. Ils s’entraînent durant de longues années pour faire progresser leurs temps et leurs techniques ».
Au cours des derniers Jeux Olympiques de Tokyo, la gymnaste américaine Simone Biles avait décidé de se retirer de la compétition en raison de la forte pression médiatique et populaire qui pesait sur ses épaules. Katia Lahoud explique ce retrait de la gymnaste par avant tout son histoire personnelle: «A sa naissance, Simone Biles avait été placée dans un orphelinat, avant qu’elle ne soit adoptée par ses grands-parents. Elle cherche à être mise en avant et à être regardée encore davantage. Je trouve que les médias n’ont pas assez insisté sur le fait que ce qu'elle cherchait à obtenir par ce retrait, était en fait qu’elle souhaitait qu’encore plus d’intérêt médiatique et populaire soit porté sur elle. Ses plaies sont très profondes du fait de son enfance difficile».
Les troubles psychologiques sont tabous, et encore plus au Liban
Les problèmes psychologiques des sportifs sont généralement peu médiatisés et cachés par les clubs et joueurs. Ainsi, par exemple, dans le foot européen et mondial, les services des médias communiquent sur de fausses blessures physiques des joueurs pour justifier leurs absences des prochains matches, alors que les joueurs en question sont en fait au bout du rouleau, du fait par exemple de la pression de résultat ou d’une mauvaise relation avec l’entraîneur. Katia Lahoud confirme qu’ «en général, les cas par exemple de dépression des sportifs ne sont pas très médiatisés. Au Liban aussi, le sujet est tabou et personne n’en parle.»
La différence entre psychologue et préparateur mental
L’intégration progressive de spécialistes de ce domaine n’a pas été évidente et la sémantique utilisée pour les intégrer montre à quel point le monde du sport professionnel ainsi que de nombreux sportifs ont constamment voulu renvoyer l’image d’une solidité psychologique et mentale à toute épreuve, afin de maintenir la bonne image que véhicule les valeurs du sport. Katia Lahoud souligne d'ailleurs que «le mot psychologue fait quelque peu peur, et le monde du sport ne déroge pas à la règle. Ainsi, les spécialistes dans le monde du sport sont généralement étiquetés préparateurs mentaux. Alors qu’en fait, il y a une grande différence entre le psychologue et le préparateur mental. Le préparateur mental renforce la concentration et la motivation. Il développe des compétences mentales pour améliorer la performance. Le psychologue du sport a un rôle sensiblement diffèrent. Il cherche par exemple à analyser les raisons d'un échec sportif. Aussi, les nageurs amateurs ont parfois un blocage pour réaliser la culbute du virage. Le psychologue du sport va chercher à soigner ce blocage, pour que le sportif réussisse l’exercice. Il faut résoudre ce blocage pour que le sportif puisse franchir ce cap».
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