L'UEFA a autorisé mercredi pour une saison les places debout dans les stades pour les compétitions européennes en France, Allemagne et Angleterre, une mesure réclamée de longue date par les associations de supporters.
Si les tribunes debout, lieu de ferveur autant que moyen d'augmenter la capacité d'accueil, avait été bannies par l'instance européenne après les drames de Hillsborough en 1989 et Furiani en 1992, elles sont progressivement revenues "dans certaines compétitions nationales", constate l'UEFA dans un communiqué.
Supporters et clubs concernés, à commencer par le Borussia Dortmund et son légendaire "Mur jaune" de 24.000 places, exhortaient donc l'organisation "à envisager d'étendre ce concept aux matches européens", ajoute l'UEFA.
Le comité exécutif de l'instance a décidé mercredi d'un "programme d'observation des places debout dans les stades durant la saison 2022/23", limité aux trois pays qui autorisent déjà de tels dispositifs - France, Allemagne et Angleterre -, en attendant une éventuelle extension.
"L'objectif est d'évaluer si et dans quelles conditions des tribunes debout peuvent être réintroduites dans les compétitions de l'UEFA en toute sécurité", explique l'instance, alors qu'une étude confiée fin 2021 à l'Ecole polytechnique a révélé "des approches très différentes" entre pays et parfois "régions et villes d'un même pays".
La sécurité de tribunes deux fois plus denses qu'avec des places assises est au coeur des préoccupations depuis la catastrophe de Hillsborough (97 morts pendant une rencontre Nottingham Forest-Liverpool à Sheffield en 1989) et celle de Furiani (19 morts pendant un match Bastia-OM en 1992).
Mais la règle des 100% de places assises imposée par l'UEFA pour ses compétitions devenait "désuète" à mesure que les stades étaient rénovés, souligne de son côté l'association Football Supporters Europe (FSE), qui s'est réjouie de cette mesure dans un communiqué distinct.
"C'est une victoire historique pour le mouvement des supporters européens. Nous saluons l'évolution de l'UEFA vers une politique de sécurité basée sur les faits, prenant en compte les besoins et attentes des supporters actifs", a commenté Gregor Weinreich, membre du conseil d'administration de la FSE et coordinateur de la campagne "Europe Wants to Stand" ("l'Europe veut se lever") lancée en 2019.
En France, les stades concernés seront le Parc des princes à Paris et le stade de La Beaujoire de Nantes, a précisé l'association à l'AFP.
Si les tribunes debout, lieu de ferveur autant que moyen d'augmenter la capacité d'accueil, avait été bannies par l'instance européenne après les drames de Hillsborough en 1989 et Furiani en 1992, elles sont progressivement revenues "dans certaines compétitions nationales", constate l'UEFA dans un communiqué.
Supporters et clubs concernés, à commencer par le Borussia Dortmund et son légendaire "Mur jaune" de 24.000 places, exhortaient donc l'organisation "à envisager d'étendre ce concept aux matches européens", ajoute l'UEFA.
Le comité exécutif de l'instance a décidé mercredi d'un "programme d'observation des places debout dans les stades durant la saison 2022/23", limité aux trois pays qui autorisent déjà de tels dispositifs - France, Allemagne et Angleterre -, en attendant une éventuelle extension.
"L'objectif est d'évaluer si et dans quelles conditions des tribunes debout peuvent être réintroduites dans les compétitions de l'UEFA en toute sécurité", explique l'instance, alors qu'une étude confiée fin 2021 à l'Ecole polytechnique a révélé "des approches très différentes" entre pays et parfois "régions et villes d'un même pays".
La sécurité de tribunes deux fois plus denses qu'avec des places assises est au coeur des préoccupations depuis la catastrophe de Hillsborough (97 morts pendant une rencontre Nottingham Forest-Liverpool à Sheffield en 1989) et celle de Furiani (19 morts pendant un match Bastia-OM en 1992).
Mais la règle des 100% de places assises imposée par l'UEFA pour ses compétitions devenait "désuète" à mesure que les stades étaient rénovés, souligne de son côté l'association Football Supporters Europe (FSE), qui s'est réjouie de cette mesure dans un communiqué distinct.
"C'est une victoire historique pour le mouvement des supporters européens. Nous saluons l'évolution de l'UEFA vers une politique de sécurité basée sur les faits, prenant en compte les besoins et attentes des supporters actifs", a commenté Gregor Weinreich, membre du conseil d'administration de la FSE et coordinateur de la campagne "Europe Wants to Stand" ("l'Europe veut se lever") lancée en 2019.
En France, les stades concernés seront le Parc des princes à Paris et le stade de La Beaujoire de Nantes, a précisé l'association à l'AFP.
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