L'association des banques du Liban (ABL) a déclaré une grève à partir du lundi 8 août 2022, pour protester contre "des procès malveillants" intentés contre ses membres.
Dans un communiqué publié vendredi, le Conseil d'administration de l'Association des Banques du Liban (ABL), qui s'est réuni jeudi 4 août, a délibéré au sujet "des procès malveillants contre les banques, dans lesquels des jugements arbitraires et populistes sont rendus par des références choisies à l'avance par les plaignants, à des fins que plus personne n'ignore". Aussi, les banques ont-elles décidé de suspendre leurs activités en signe de protestation contre "une situation anormale qu'elles ont essayée, dans la mesure du possible, de traiter avec souplesse, même à leurs dépens". "Mais celle-ci a atteint un point inacceptable au point que les banques se voient contraintes de lancer un avertissement, qui est une invitation à agir avec sérieux et responsabilité face à la conjoncture actuelle afin d'aller vers une véritable reprise"
L'ABL a exprimé sa « surprise devant le comportement de certaines entités chargées de faire respecter la loi, pour qui la mise en application de celle-ci est devenue facultative et non pas obligatoire, alors qu’elles sont censées avoir une connaissance minimale de lois particulières tels bancaires et de comptabilité ».
"Il est d’autant plus surprenant que ces références prennent des mesures répressives qui portent atteinte aux libertés, à la dignité et à la réputation des individus, et, dans le même temps, mettent en danger les relations des banques locales avec leurs banques correspondantes », a déploré l’association, en relevant que cet état de fait « cause un grand préjudice non seulement aux responsables des banques, mais surtout aux déposants".
Ainsi, l'ABL a affirmé ne pas comprendre les raisons de l'arrestation du président du Conseil d'administration de Credit Bank SAL, « suite au dépôt d'une plainte pénale contre lui devant le procureur général près la Cour d'appel du Mont-Liban, par un actionnaire détenant des actions préférentielles qui lui reproche de ne pas lui avoir distribué de bénéfices à un moment où la banque n'a pas dégagé de bénéfices pour les distribuer ».
L'ABL tiendra une assemblée générale le 10 août afin de prendre la décision adéquate pour les jours à venir.
Dans un communiqué publié vendredi, le Conseil d'administration de l'Association des Banques du Liban (ABL), qui s'est réuni jeudi 4 août, a délibéré au sujet "des procès malveillants contre les banques, dans lesquels des jugements arbitraires et populistes sont rendus par des références choisies à l'avance par les plaignants, à des fins que plus personne n'ignore". Aussi, les banques ont-elles décidé de suspendre leurs activités en signe de protestation contre "une situation anormale qu'elles ont essayée, dans la mesure du possible, de traiter avec souplesse, même à leurs dépens". "Mais celle-ci a atteint un point inacceptable au point que les banques se voient contraintes de lancer un avertissement, qui est une invitation à agir avec sérieux et responsabilité face à la conjoncture actuelle afin d'aller vers une véritable reprise"
L'ABL a exprimé sa « surprise devant le comportement de certaines entités chargées de faire respecter la loi, pour qui la mise en application de celle-ci est devenue facultative et non pas obligatoire, alors qu’elles sont censées avoir une connaissance minimale de lois particulières tels bancaires et de comptabilité ».
"Il est d’autant plus surprenant que ces références prennent des mesures répressives qui portent atteinte aux libertés, à la dignité et à la réputation des individus, et, dans le même temps, mettent en danger les relations des banques locales avec leurs banques correspondantes », a déploré l’association, en relevant que cet état de fait « cause un grand préjudice non seulement aux responsables des banques, mais surtout aux déposants".
Ainsi, l'ABL a affirmé ne pas comprendre les raisons de l'arrestation du président du Conseil d'administration de Credit Bank SAL, « suite au dépôt d'une plainte pénale contre lui devant le procureur général près la Cour d'appel du Mont-Liban, par un actionnaire détenant des actions préférentielles qui lui reproche de ne pas lui avoir distribué de bénéfices à un moment où la banque n'a pas dégagé de bénéfices pour les distribuer ».
L'ABL tiendra une assemblée générale le 10 août afin de prendre la décision adéquate pour les jours à venir.
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