Dans son homélie dominicale à la cathédrale Saint-Georges, le métropolite de Beyrouth Élias Audi s'est élevé contre la déliquescence de la vie politique dans le pays, dénonçant le fait qu'«aucun responsable n'accepte de conférer devant la justice et tous les dirigeants cherchent à satisfaire leur égo et à se remplir les poches ». «Le problème du Liban est l’égo criminel qui conduit tout le monde à convoiter le pouvoir et l’argent au détriment du pays et de la population», a-t-il poursuivi.
«Comme l’homme qui est né au service de la Création, les responsables, placés à leur poste par le peuple, se doivent de le servir», a souligné Mgr Audi. Il a ensuite appelé les dirigeants à mettre un terme à "l'obstruction", à cesser les «guerres haineuses et d’élimination» et à se conduire "avec sagesse pour sauver ce qui reste du pays en élisant dans les délais un président qui pourrait recoller les morceaux et réformer ce qui a été corrompu».
Mgr Audi a également insisté sur l’importance de la remise sur pied de l’État libanais, ce qui «dépasse en importance les considérations en rapport avec les responsables politiques et les parties, aussi bien nationales qu’internationales». Rappelant que le Liban est bien plus qu’un territoire géographique, Mgr Audi a indiqué qu’il est aussi "un peuple fier, libre et créatif, mais asservi par une classe politique avide" de pouvoir. Pour Mgr Audi, le Liban est également "une Constitution continuellement enfreinte par les politiques qui la brandissent quand cela leur convient", ainsi que des lois qu’ils "instrumentalisent au lieu de les respecter et de les appliquer".
Évoquant l’ampleur du «crime du 4 août» (l’explosion au Port de Beyrouth, en 2020), Mgr Audi a souligné l’importance d’une "justice intègre qui protège les droits des citoyens, qui répond aux attentes de vérité des victimes et punit tous ceux qui sont à l’origine de ce drame". En conclusion, Mgr Audi a insisté sur "la nécessité de perpétuer les valeurs d’entraide et de fraternité entre concitoyens en cette période difficile".
«Comme l’homme qui est né au service de la Création, les responsables, placés à leur poste par le peuple, se doivent de le servir», a souligné Mgr Audi. Il a ensuite appelé les dirigeants à mettre un terme à "l'obstruction", à cesser les «guerres haineuses et d’élimination» et à se conduire "avec sagesse pour sauver ce qui reste du pays en élisant dans les délais un président qui pourrait recoller les morceaux et réformer ce qui a été corrompu».
Mgr Audi a également insisté sur l’importance de la remise sur pied de l’État libanais, ce qui «dépasse en importance les considérations en rapport avec les responsables politiques et les parties, aussi bien nationales qu’internationales». Rappelant que le Liban est bien plus qu’un territoire géographique, Mgr Audi a indiqué qu’il est aussi "un peuple fier, libre et créatif, mais asservi par une classe politique avide" de pouvoir. Pour Mgr Audi, le Liban est également "une Constitution continuellement enfreinte par les politiques qui la brandissent quand cela leur convient", ainsi que des lois qu’ils "instrumentalisent au lieu de les respecter et de les appliquer".
Évoquant l’ampleur du «crime du 4 août» (l’explosion au Port de Beyrouth, en 2020), Mgr Audi a souligné l’importance d’une "justice intègre qui protège les droits des citoyens, qui répond aux attentes de vérité des victimes et punit tous ceux qui sont à l’origine de ce drame". En conclusion, Mgr Audi a insisté sur "la nécessité de perpétuer les valeurs d’entraide et de fraternité entre concitoyens en cette période difficile".
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