©Nick Kyrgios à bout de souffle avant sa défaite contre Hubert Hurkacz à Montréal, vendredi. Minas Panagiotakis/AFP
Nick Kyrgios a mis fin à une disette de trois ans, dimanche, en remportant pour la deuxième fois le tournoi de Washington, confirmant son retour au plus haut niveau entrevu il y a un mois à Wimbledon, où il avait atteint la finale.
L'Australien, 63e mondial, a battu en finale 6-4, 6-3 le Japonais Yoshihito Nishioka (96e).
"C'est un sentiment incroyable, une grande émotion pour moi de gagner à nouveau un titre ici", a commenté à chaud Kyrgios, dont la renaissance en 2022 est spectaculaire, après deux années noires jalonnées par une dépression et des pensées suicidaires.
"Quand je repense où j'en étais encore l'an passé, dans des états très sombres, une grande transformation s'est produite... C'est un sentiment très fort qui me traverse. Je suis très, très heureux de ce qui se passe", a-t-il ajouté au micro de Tennis Channel.
Il ajoute un septième titre à son palmarès, après ceux glanés à Marseille, Atlanta et Tokyo (2016), Brisbane (2017), Acapulco (2019) et donc Washington, là même où il avait damé le pion à un certain Daniil Medvedev il y a trois ans.
Le N.1 mondial russe, qui lui aussi a réussi son entame d'été sur le continent américain en s'imposant samedi à Los Cabos (Mexique), pourrait d'ailleurs bien se dresser sur le chemin de l'Australien la semaine prochaine, au 2e tour du Masters 1000 de Montréal.
Ce qui constituerait un choc alléchant, entre deux candidats à la victoire à l'US Open dans trois semaines, où Medvedev défendra son titre.
Aucun break concédé du tournoi
Car Kyrgios, dans le sillage de son excellent parcours sur le gazon de Wimbledon, où Novak Djokovic s'est employé pour y décrocher un 21e sacre Majeur, n'a pas baissé de rythme sur le ciment de Washington, malgré un mois sans jouer.
Depuis le printemps, et un quart de finale perdu de peu au Masters 1000 d'Indian Wells contre Rafael Nadal, son niveau de jeu n'a cessé de monter et il n'est évidemment pas celui d'un 63e mondial (aucun point n'ayant été attribué à Wimbledon).
A Washington, tout n'a pas été parfait, le joueur, aussi volcanique que talentueux, a notamment dû sauver cinq balles de match en quart de finale contre Frances Tiafoe, mais il a toujours su trouver les ressources nécessaires pour forcer la décision, avec des coups parfois sortis d'ailleurs, comme ceux qu'il tente et réussit souvent entre les jambes.
Apparu légèrement plus calme sur le court que les jours précédents, quoique toujours prompt à lever la voix lorsqu'il commet des erreurs ou que des spectateurs ont le malheur de trop se faire entendre, Kyrgios n'a pas laissé la moindre chance à Nishioka, qui avait pourtant des raisons de croire en lui, après avoir surpris le Russe Andrey Rublev en demies la veille.
Le scénario des deux sets a été identique, puisque le Japonais a concédé son engagement, à chaque fois d'entrée, et a dû courir après le score sans jamais inquiéter son adversaire, toujours aussi redoutable au service (12 aces).
Kyrgios, qui finit d'ailleurs le tournoi sans avoir concédé le moindre break, a ensuite fait coup double, puisqu'il a aussi remporté la finale du double avec l'Américain Jack Sock, aux dépens du Croate Ivan Dodig associé à l'Américain Austin Krajicek (7-5, 6-4).
L'Australien, 63e mondial, a battu en finale 6-4, 6-3 le Japonais Yoshihito Nishioka (96e).
"C'est un sentiment incroyable, une grande émotion pour moi de gagner à nouveau un titre ici", a commenté à chaud Kyrgios, dont la renaissance en 2022 est spectaculaire, après deux années noires jalonnées par une dépression et des pensées suicidaires.
"Quand je repense où j'en étais encore l'an passé, dans des états très sombres, une grande transformation s'est produite... C'est un sentiment très fort qui me traverse. Je suis très, très heureux de ce qui se passe", a-t-il ajouté au micro de Tennis Channel.
Il ajoute un septième titre à son palmarès, après ceux glanés à Marseille, Atlanta et Tokyo (2016), Brisbane (2017), Acapulco (2019) et donc Washington, là même où il avait damé le pion à un certain Daniil Medvedev il y a trois ans.
Le N.1 mondial russe, qui lui aussi a réussi son entame d'été sur le continent américain en s'imposant samedi à Los Cabos (Mexique), pourrait d'ailleurs bien se dresser sur le chemin de l'Australien la semaine prochaine, au 2e tour du Masters 1000 de Montréal.
Ce qui constituerait un choc alléchant, entre deux candidats à la victoire à l'US Open dans trois semaines, où Medvedev défendra son titre.
Aucun break concédé du tournoi
Car Kyrgios, dans le sillage de son excellent parcours sur le gazon de Wimbledon, où Novak Djokovic s'est employé pour y décrocher un 21e sacre Majeur, n'a pas baissé de rythme sur le ciment de Washington, malgré un mois sans jouer.
Depuis le printemps, et un quart de finale perdu de peu au Masters 1000 d'Indian Wells contre Rafael Nadal, son niveau de jeu n'a cessé de monter et il n'est évidemment pas celui d'un 63e mondial (aucun point n'ayant été attribué à Wimbledon).
A Washington, tout n'a pas été parfait, le joueur, aussi volcanique que talentueux, a notamment dû sauver cinq balles de match en quart de finale contre Frances Tiafoe, mais il a toujours su trouver les ressources nécessaires pour forcer la décision, avec des coups parfois sortis d'ailleurs, comme ceux qu'il tente et réussit souvent entre les jambes.
Apparu légèrement plus calme sur le court que les jours précédents, quoique toujours prompt à lever la voix lorsqu'il commet des erreurs ou que des spectateurs ont le malheur de trop se faire entendre, Kyrgios n'a pas laissé la moindre chance à Nishioka, qui avait pourtant des raisons de croire en lui, après avoir surpris le Russe Andrey Rublev en demies la veille.
Le scénario des deux sets a été identique, puisque le Japonais a concédé son engagement, à chaque fois d'entrée, et a dû courir après le score sans jamais inquiéter son adversaire, toujours aussi redoutable au service (12 aces).
Kyrgios, qui finit d'ailleurs le tournoi sans avoir concédé le moindre break, a ensuite fait coup double, puisqu'il a aussi remporté la finale du double avec l'Américain Jack Sock, aux dépens du Croate Ivan Dodig associé à l'Américain Austin Krajicek (7-5, 6-4).
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