La fondation Maharat a publié le mercredi 10 août son rapport complet sur «la performance des médias lors des élections législatives libanaises de 2022». Le document établit, en coopération avec l’UNESCO, un bilan de conformité concernant les chaînes locales de télévision dès le 1ᵉʳ février. Le but de cette surveillance était d’assurer le respect des dispositions de la loi électorale, notamment celles relatives à l’équité du temps de parole entre les candidats.
La fondation a établi que les partis traditionnels dominent toujours la scène médiatique et bénéficient du plus grand volume de médiatisation. L'étude a montré que l'égalité des temps de parole n'était pas respectée et des différences significatives sont apparues entre les candidats issus des partis traditionnels et les candidats du renouveau.
La fondation a souligné que les candidats des forces émergentes n’ont obtenu que 5% de la médiatisation se rapportant aux élections législatives entre le 1er février au 15 mai, tandis que les forces traditionnelles ont obtenu 95% du pourcentage d'apparitions. Quant aux talk-shows, du 1ᵉʳ février jusqu'à la date des élections, le pourcentage d'apparitions des candidats souverainistes était élevé dans les bulletins d'information, atteignant 37%, contre 63% pour les forces traditionnelles.
Une inégalité entre les sexes a aussi été observée. Les candidates n'ont pas obtenu les mêmes temps d’apparitions à la télévision que les candidats masculins. Dans les journaux télévisés du 1ᵉʳ février jusqu'aux élections, la part des femmes était de 5 %, contre 95 % pour les hommes. Le pourcentage de femmes participant aux talk-shows est quant à lui plus important, atteignant 18 %, contre 82 % pour les hommes.
L'étude a suivi les émissions diffusées par les télévisions locales (7 chaînes) depuis le 1ᵉʳ février 2022 et la couverture totale assurée aux acteurs politiques qui a été suivie sur ces chaînes jusqu'au 15 mai 2022, soit un total de 850 heures, sans compter les espaces alloués aux programmes de rediffusion. Cette zone de couverture comprenait l'ensemble des programmes des chaînes s'étendant de 10 h à minuit pour la période allant du 1er février au 15 mai, et incluait la surveillance des apparitions et des déclarations des acteurs politiques, ainsi que l'espace prévu pour la diffusion.
La fondation Maharat a conclu que le succès des élections dans tout système démocratique nécessite le respect des dispositions de la loi électorale, dont celles qui réglementent l’égalité du temps de parole. Une fois de plus, les élections législatives au Liban ont montré un défaut dans la performance des médias, ce qui ouvre la porte à la remise en cause de l'intégrité du processus électoral.
La fondation a finalement émis certaines recommandations :
La fondation a établi que les partis traditionnels dominent toujours la scène médiatique et bénéficient du plus grand volume de médiatisation. L'étude a montré que l'égalité des temps de parole n'était pas respectée et des différences significatives sont apparues entre les candidats issus des partis traditionnels et les candidats du renouveau.
La fondation a souligné que les candidats des forces émergentes n’ont obtenu que 5% de la médiatisation se rapportant aux élections législatives entre le 1er février au 15 mai, tandis que les forces traditionnelles ont obtenu 95% du pourcentage d'apparitions. Quant aux talk-shows, du 1ᵉʳ février jusqu'à la date des élections, le pourcentage d'apparitions des candidats souverainistes était élevé dans les bulletins d'information, atteignant 37%, contre 63% pour les forces traditionnelles.
Une inégalité entre les sexes a aussi été observée. Les candidates n'ont pas obtenu les mêmes temps d’apparitions à la télévision que les candidats masculins. Dans les journaux télévisés du 1ᵉʳ février jusqu'aux élections, la part des femmes était de 5 %, contre 95 % pour les hommes. Le pourcentage de femmes participant aux talk-shows est quant à lui plus important, atteignant 18 %, contre 82 % pour les hommes.
L'étude a suivi les émissions diffusées par les télévisions locales (7 chaînes) depuis le 1ᵉʳ février 2022 et la couverture totale assurée aux acteurs politiques qui a été suivie sur ces chaînes jusqu'au 15 mai 2022, soit un total de 850 heures, sans compter les espaces alloués aux programmes de rediffusion. Cette zone de couverture comprenait l'ensemble des programmes des chaînes s'étendant de 10 h à minuit pour la période allant du 1er février au 15 mai, et incluait la surveillance des apparitions et des déclarations des acteurs politiques, ainsi que l'espace prévu pour la diffusion.
La fondation Maharat a conclu que le succès des élections dans tout système démocratique nécessite le respect des dispositions de la loi électorale, dont celles qui réglementent l’égalité du temps de parole. Une fois de plus, les élections législatives au Liban ont montré un défaut dans la performance des médias, ce qui ouvre la porte à la remise en cause de l'intégrité du processus électoral.
La fondation a finalement émis certaines recommandations :
- La nécessité de réglementer les élections par une administration indépendante
- Protéger la libre circulation de l'information
- Assurer l’égalité du temps de parole pour garantir à tout candidat une couverture médiatique
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