Les proches des pompiers tués dans la double explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020 ont lancé jeudi une pétition en ligne réclamant la mise en place d’une mission d’établissement des faits sur l’explosion. Dans une conférence de presse tenue au Club de la presse à Furn el-Chebback, ils ont appelé le Conseil de sécurité des Nations unies et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à adopter deux résolutions susceptibles de faire avancer l’enquête: la première relative à la mise en place d’une mission d’établissement des faits sur l’explosion et la seconde consistant à pousser l’État libanais à coopérer pleinement avec cette mission.
Copie de la note d’information judiciaire présentée par les proches des victimes du port au parquet. ©DR
Dans une allocution, William Noun, dont le frère Joe fait partie des dix pompiers tués dans l’explosion, a pointé du doigt «les autorités accusées de dissimuler et de falsifier des faits liés au drame». Il a expliqué que les proches des victimes ont remis vendredi dernier (5 août) au siège des Nations unies à Beyrouth, ainsi qu’aux ambassades de France, des États-Unis, du Royaume-Uni et de Russie une lettre appelant à la mise en place de la mission d’établissements des faits. «Nous allons remettre bientôt la même lettre à l’ambassade de Chine, a poursuivi M. Noun. Ainsi, nous aurions visité les ambassades des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.»
Plus tôt dans la journée, les proches des pompiers tués dans l’explosion ont présenté au parquet une note d’information judiciaire apportant des éléments supplémentaires sur le rôle présumé de magistrats, de militaires et d’anciens ministres dans l’importation, le déchargement et le stockage du nitrate.
Il convient de rappeler que le juge d’instruction Tarek Bitar chargé de l’enquête n’est pas en mesure de poursuivre son travail depuis près de huit mois à cause des multiples recours en dessaisissement présentés contre lui, notamment par des députés et anciens ministres mis en cause dans le dossier.
Copie de la note d’information judiciaire présentée par les proches des victimes du port au parquet. ©DR
Dans une allocution, William Noun, dont le frère Joe fait partie des dix pompiers tués dans l’explosion, a pointé du doigt «les autorités accusées de dissimuler et de falsifier des faits liés au drame». Il a expliqué que les proches des victimes ont remis vendredi dernier (5 août) au siège des Nations unies à Beyrouth, ainsi qu’aux ambassades de France, des États-Unis, du Royaume-Uni et de Russie une lettre appelant à la mise en place de la mission d’établissements des faits. «Nous allons remettre bientôt la même lettre à l’ambassade de Chine, a poursuivi M. Noun. Ainsi, nous aurions visité les ambassades des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.»
Plus tôt dans la journée, les proches des pompiers tués dans l’explosion ont présenté au parquet une note d’information judiciaire apportant des éléments supplémentaires sur le rôle présumé de magistrats, de militaires et d’anciens ministres dans l’importation, le déchargement et le stockage du nitrate.
Il convient de rappeler que le juge d’instruction Tarek Bitar chargé de l’enquête n’est pas en mesure de poursuivre son travail depuis près de huit mois à cause des multiples recours en dessaisissement présentés contre lui, notamment par des députés et anciens ministres mis en cause dans le dossier.
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