©Pablo Carreno Busta a décroché le plus beau titre de sa carrière. Minas Panagiotakis/AFP
Pablo Carreño peut chanter "Je reviendrai à Montréal": l'Espagnol, 23e mondial, s'y est fait un beau souvenir en remportant dimanche à 31 ans son premier tournoi Masters 1000, après avoir renversé 3-6, 6-3, 6-3 le Polonais Hubert Hurkacz (10e).
A deux semaines de l'US Open (29 août-11 septembre), où il a atteint à deux reprises les demi-finales en 2017 et 2020, et sur un ciment nord-américain qui lui réussit décidément bien, le natif de Gijon tient la forme.
Le septième trophée de sa carrière est aussi le plus prestigieux. Et pour l'Open du Canada, sa victoire porte le sceau de la rareté, car il est devenu le premier joueur non classé parmi les têtes de série à s'y imposer depuis l'Argentin Guillermo Canas en 2002.
Face à Hurkacz, qui restait sur cinq victoires en autant de finales disputées (dont celle qui le révéla au Masters 1000 de Miami l'an passé), Carreño ne partait d'ailleurs pas forcément favori.
Les deux hommes s'étaient jusque-là affrontés deux fois. L'Espagnol avait gagné la première en 8e de finale du Masters 1000 de Cincinnati en 2019, mais perdu la seconde en finale du tournoi de Metz en 2021.
Dimanche, Hurkacz a d'ailleurs pris les devants d'entrée, profitant peut-être de son expérience à ce niveau de compétition. Son adversaire jouait en effet pour la première fois de sa carrière une finale dans un tournoi de la catégorie Masters 1000, ce qui se fait de mieux après les quatre tournois du Grands Chelems.
Intouchable, il n'a jamais été inquiété sur son engagement par son adversaire et, sans donner l'air de forcer, l'a mis de plus en plus sous pression pour le breaker 4-2. De façon clinique, le Polonais a empoché la première manche en une demi-heure.
Hurkacz impuissant
Les choses semblaient alors bien mal embarquées pour l'Espagnol. C'était sans compter sur son abnégation.
Il a très bien réagi au second set, en profitant aussi d'une soudaine baisse de régime au service de son rival, pour breaker d'entrée. Mais il a surtout considérablement élevé son niveau de jeu, débordant souvent Hurkacz pour logiquement égaliser à une manche partout.
Et il ne s'est pas arrêté en si bon chemin, au grand dam du Polonais, frustré et sans solution dans les échanges, sans la moindre balle de débreak au deuxième et au troisième sets.
Vainqueur en 1h47, Carreño a exulté après avoir converti sa première balle de match.
L'Espagnol, dont le principal fait d'arme était jusqu'ici le gain de la médaille de bronze olympique l'an passé aux dépens de Novak Djokovic, pouvait en effet savourer.
A deux semaines de l'US Open (29 août-11 septembre), où il a atteint à deux reprises les demi-finales en 2017 et 2020, et sur un ciment nord-américain qui lui réussit décidément bien, le natif de Gijon tient la forme.
Le septième trophée de sa carrière est aussi le plus prestigieux. Et pour l'Open du Canada, sa victoire porte le sceau de la rareté, car il est devenu le premier joueur non classé parmi les têtes de série à s'y imposer depuis l'Argentin Guillermo Canas en 2002.
Face à Hurkacz, qui restait sur cinq victoires en autant de finales disputées (dont celle qui le révéla au Masters 1000 de Miami l'an passé), Carreño ne partait d'ailleurs pas forcément favori.
Les deux hommes s'étaient jusque-là affrontés deux fois. L'Espagnol avait gagné la première en 8e de finale du Masters 1000 de Cincinnati en 2019, mais perdu la seconde en finale du tournoi de Metz en 2021.
Dimanche, Hurkacz a d'ailleurs pris les devants d'entrée, profitant peut-être de son expérience à ce niveau de compétition. Son adversaire jouait en effet pour la première fois de sa carrière une finale dans un tournoi de la catégorie Masters 1000, ce qui se fait de mieux après les quatre tournois du Grands Chelems.
Intouchable, il n'a jamais été inquiété sur son engagement par son adversaire et, sans donner l'air de forcer, l'a mis de plus en plus sous pression pour le breaker 4-2. De façon clinique, le Polonais a empoché la première manche en une demi-heure.
Hurkacz impuissant
Les choses semblaient alors bien mal embarquées pour l'Espagnol. C'était sans compter sur son abnégation.
Il a très bien réagi au second set, en profitant aussi d'une soudaine baisse de régime au service de son rival, pour breaker d'entrée. Mais il a surtout considérablement élevé son niveau de jeu, débordant souvent Hurkacz pour logiquement égaliser à une manche partout.
Et il ne s'est pas arrêté en si bon chemin, au grand dam du Polonais, frustré et sans solution dans les échanges, sans la moindre balle de débreak au deuxième et au troisième sets.
Vainqueur en 1h47, Carreño a exulté après avoir converti sa première balle de match.
L'Espagnol, dont le principal fait d'arme était jusqu'ici le gain de la médaille de bronze olympique l'an passé aux dépens de Novak Djokovic, pouvait en effet savourer.
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