Un groupe restreint de huit députés représentant les blocs de l’opposition parlementaire qui avaient tenu une première rencontre de coordination lundi 8 août, s’est réuni mardi, Place de l’Étoile, pour établir un ordre du jour des rencontres à venir de ce regroupement.
Chacun des blocs était représenté par deux députés. Marc Daou et Yassine Yassine (députés du changement, sachant que 6 des 13 parlementaires de ce bloc ont préféré ne pas se joindre à ces concertations pour le moment), Sami Gemayel et Sélim el-Sayegh (parti Kataëb), Michel Moawad et Fouad Makhzoumi (bloc du Renouveau) ainsi que Neemat Frem et Ghassam Skaff (qui se serait joint au bloc qui comprend déjà M. Frem et Michel Abboud) ont participé à la rencontre de mardi.
Marc Daou
Le député Marc Daou est sorti brièvement de la réunion pour expliquer aux journalistes que celle-ci s’inscrit dans le cadre des efforts de dialogue en cours entre les blocs parlementaires, et l'initiative lancée par un certain nombre de députés du changement pour coordonner le travail législatif et l’activité au sein des 16 commissions parlementaires.
Il a précisé que les députés présents discuteront avec leurs blocs respectifs des sujets examinés lors de cette rencontre de coordination, afin d’atteindre des «intersections» entre les positions des différents blocs et plus de productivité. En réponse à une question, il a indiqué que l’ordre du jour comprend de nombreux points, surtout socio-économiques, mais que l’élection présidentielle n'en fait pas partie.
Pour ce qui est de la position des députés du changement, M. Daou a expliqué qu’elle sera prise par les treize députés ensemble, ajoutant que «rien ne se fera si nous ne sommes pas tous d’accord, dans la mesure du possible». Il a déclaré qu’il n’y avait pas de «boycott» de la part de membres du bloc, mais plutôt de divergences d’opinion, le bloc étant «diversifié».
Les autres blocs devront eux aussi discuter de l’ordre du jour, a-t-il précisé.
À la question de savoir pourquoi ces réunions excluent le parti des Forces libanaises (FL), le député de Aley a répondu que «le chiffre de 67 députés avancé par certains est une illusion et une incitation politique qui vise à créer un certain clivage qui existait auparavant dans le pays», ajoutant qu’aujourd’hui «le 14 Mars et le 8 Mars n’existent plus».
M. Daou répondait ainsi à l’appel lancé plusieurs fois par le chef des FL Samir Geagea aux «67 députés de la nouvelle majorité» à s’entendre sur un seul candidat à la présidentielle face à celui du camp du 8 Mars.
Il a souligné que la présidentielle «devait être basée sur un projet, et non sur l’incitation et l’accusation de traîtrise envers quiconque ne respecte pas ce clivage supposé», insistant sur le fait «qu’il n’y a pas 67 députés dans un même camp, mais une diversité politique».
La première réunion
Seize députés de l’opposition avaient tenu lundi 8 août une réunion de concertations au Parlement pour examiner une série de questions d’actualité, principalement l’ordre du jour des séances parlementaires à venir et le mécanisme de vote des projets de loi nécessaires pour un redressement du pays. Certains participants n’avaient pas exclu que cette rencontre, appelée à être périodique, œuvre également à aboutir à une entente sur un candidat à la présidentielle.
Les seize députés qui y avaient pris part sont: les quatre députés du Bloc du renouveau (Michel Moawad, Achraf Rifi, Fouad Makhzoumi et Adib Abdel Massih), trois députés des Kataëb (Samy Gemayel, Nadim Gemayel et Elias Hankache) et sept députés du changement (Najat Saliba, Elias Jaradi, Yassine Yassine, Melhem Khalaf, Marc Daou, Waddah Sadek et Rami Fanj) ainsi que Neemat Frem et Jamil Abboud.
Chacun des blocs était représenté par deux députés. Marc Daou et Yassine Yassine (députés du changement, sachant que 6 des 13 parlementaires de ce bloc ont préféré ne pas se joindre à ces concertations pour le moment), Sami Gemayel et Sélim el-Sayegh (parti Kataëb), Michel Moawad et Fouad Makhzoumi (bloc du Renouveau) ainsi que Neemat Frem et Ghassam Skaff (qui se serait joint au bloc qui comprend déjà M. Frem et Michel Abboud) ont participé à la rencontre de mardi.
Marc Daou
Le député Marc Daou est sorti brièvement de la réunion pour expliquer aux journalistes que celle-ci s’inscrit dans le cadre des efforts de dialogue en cours entre les blocs parlementaires, et l'initiative lancée par un certain nombre de députés du changement pour coordonner le travail législatif et l’activité au sein des 16 commissions parlementaires.
Il a précisé que les députés présents discuteront avec leurs blocs respectifs des sujets examinés lors de cette rencontre de coordination, afin d’atteindre des «intersections» entre les positions des différents blocs et plus de productivité. En réponse à une question, il a indiqué que l’ordre du jour comprend de nombreux points, surtout socio-économiques, mais que l’élection présidentielle n'en fait pas partie.
Pour ce qui est de la position des députés du changement, M. Daou a expliqué qu’elle sera prise par les treize députés ensemble, ajoutant que «rien ne se fera si nous ne sommes pas tous d’accord, dans la mesure du possible». Il a déclaré qu’il n’y avait pas de «boycott» de la part de membres du bloc, mais plutôt de divergences d’opinion, le bloc étant «diversifié».
Les autres blocs devront eux aussi discuter de l’ordre du jour, a-t-il précisé.
À la question de savoir pourquoi ces réunions excluent le parti des Forces libanaises (FL), le député de Aley a répondu que «le chiffre de 67 députés avancé par certains est une illusion et une incitation politique qui vise à créer un certain clivage qui existait auparavant dans le pays», ajoutant qu’aujourd’hui «le 14 Mars et le 8 Mars n’existent plus».
M. Daou répondait ainsi à l’appel lancé plusieurs fois par le chef des FL Samir Geagea aux «67 députés de la nouvelle majorité» à s’entendre sur un seul candidat à la présidentielle face à celui du camp du 8 Mars.
Il a souligné que la présidentielle «devait être basée sur un projet, et non sur l’incitation et l’accusation de traîtrise envers quiconque ne respecte pas ce clivage supposé», insistant sur le fait «qu’il n’y a pas 67 députés dans un même camp, mais une diversité politique».
La première réunion
Seize députés de l’opposition avaient tenu lundi 8 août une réunion de concertations au Parlement pour examiner une série de questions d’actualité, principalement l’ordre du jour des séances parlementaires à venir et le mécanisme de vote des projets de loi nécessaires pour un redressement du pays. Certains participants n’avaient pas exclu que cette rencontre, appelée à être périodique, œuvre également à aboutir à une entente sur un candidat à la présidentielle.
Les seize députés qui y avaient pris part sont: les quatre députés du Bloc du renouveau (Michel Moawad, Achraf Rifi, Fouad Makhzoumi et Adib Abdel Massih), trois députés des Kataëb (Samy Gemayel, Nadim Gemayel et Elias Hankache) et sept députés du changement (Najat Saliba, Elias Jaradi, Yassine Yassine, Melhem Khalaf, Marc Daou, Waddah Sadek et Rami Fanj) ainsi que Neemat Frem et Jamil Abboud.
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