©À la folle époque des combinaisons. L'Allemand Paul Biedermann (à gauche) et l'Américain Michael Phelps le 28 juillet 2009 aux Championnats du monde de Rome en finale du 200 m nage libre. Le record du monde établi ce jour-là par l'Allemand, tient toujours treize ans plus tard. François Xavier Marit/AFP/Archives
Deux jours après son record du monde du 100 m, David Popovici, 17 ans, a encore étalé son incroyable talent en devenant le nouveau champion d'Europe du 200 m nage libre, et au passage, le troisième meilleur performeur de tous les temps, lundi à Rome.
Le plan de course du prodige roumain était simple: "Je n'avais pas vraiment de temps en tête, le seul conseil que mon coach m'a donné, c'est +Fais quelque chose de fou+. Je pense que ce que j'ai fait est assez fou pour le moment", a raconté l'adolescent après sa course, calme, décontracté, à l'aise face aux médias comme à son habitude.
En tête dès la première coulée, Popovici n'a jamais lâché la première place, et a même accéléré dans la dernière longueur pour s'imposer en 1 min 42 sec 97, devançant largement le Suisse Antonio Djakovic (1:45.60) et l'Autrichien Felix Auboeck (1:45.89).
"La dernière longueur est ma spécialité, dans le 100 m comme dans le 200 m. Du coup, je savais que j'allais laisser les autres un peu derrière. Je m'y attendais", a-t-il expliqué. Pourtant, "ce n'est pas facile à faire", a-t-il assuré. "J'étais extrêmement fatigué. J'ai eu des courses où j'ai été beaucoup plus fatigué que ça, mais celle-là m'a tué un peu."
On le pensait inaccessible pendant encore un bon moment mais le vieux record du monde de l'Allemand Paul Biedermann (1 min 42 s 00 en 2009 à Rome), établi à la folle époque des combinaisons, peut commencer à vaciller.
"J'ai enfin réussi à nager sous 1 min 43 (son ancien record était de 1:43.21, NDLR). Le temps est excellent, c'était une course difficile à nager. Je pense que le temps est mérité", s'est félicité Popovici.
"Nous sommes tous humains"
Dans l'histoire de la natation, ils ne sont que deux à être allés plus vite que lui sur la distance. Paul Biedermann, donc, et la légende américaine Michael Phelps, pour un petit centième (1:42.96). Le Français Yannick Agnel, sacré champion olympique aux Jeux de Londres en 2012 avec un chrono de 1:43.14, rétrograde lui au rang de quatrième meilleur performeur de l'histoire.
Interrogé en début de semaine sur la possibilité de s'approcher du record du monde du nageur allemand, établi dans cette même piscine du Foro Italico, Popovici, philosophe, avait répondu: "Paul est humain, il était humain quand il a battu le record, et nous sommes tous humains. Je pense que c'est aussi simple que ça."
A 17 ans, l'adolescent tout maigre de Bucarest continue de défier les limites du temps, après avoir décroché samedi le titre européen sur la distance reine de la natation, le 100 m, en améliorant de cinq centièmes le record du monde du Brésilien César Cielo en 46.86.
"Bon endroit pour commencer"
Celui qui avait déjà réalisé le doublé 100-200 m aux Mondiaux de Budapest en juin dernier s'impose assurément comme le nouveau phénomène des bassins.
Mais son nouveau statut ne semble pas l'affecter. "Je ne suis pas allé sur les réseaux sociaux (...) Je ne sais pas vraiment quel impact j'ai en Roumanie en ce moment ou dans le monde de la natation, je ne vois que ce qui est autour de moi", a-t-il affirmé avec sa maturité déconcertante. "Mais au bout d'un moment, en allant sur internet, je verrai l'impact que j'ai eu, et je suis excité de le savoir."
Son programme dans la capitale italienne est loin d'être fini puisqu'il s'élancera dès mercredi pour les séries du 400 m, une distance qui ne fait pas partie de ses habitudes.
"C'est la course la plus bizarre que je vais faire ici parce que je n'ai aucune expérience. Je l'ai seulement nagée trois fois dans ma vie et c'était dans des petits meetings. Mais c'est un bon endroit pour commencer et voir si je suis bon ou pas."
Le plan de course du prodige roumain était simple: "Je n'avais pas vraiment de temps en tête, le seul conseil que mon coach m'a donné, c'est +Fais quelque chose de fou+. Je pense que ce que j'ai fait est assez fou pour le moment", a raconté l'adolescent après sa course, calme, décontracté, à l'aise face aux médias comme à son habitude.
En tête dès la première coulée, Popovici n'a jamais lâché la première place, et a même accéléré dans la dernière longueur pour s'imposer en 1 min 42 sec 97, devançant largement le Suisse Antonio Djakovic (1:45.60) et l'Autrichien Felix Auboeck (1:45.89).
"La dernière longueur est ma spécialité, dans le 100 m comme dans le 200 m. Du coup, je savais que j'allais laisser les autres un peu derrière. Je m'y attendais", a-t-il expliqué. Pourtant, "ce n'est pas facile à faire", a-t-il assuré. "J'étais extrêmement fatigué. J'ai eu des courses où j'ai été beaucoup plus fatigué que ça, mais celle-là m'a tué un peu."
On le pensait inaccessible pendant encore un bon moment mais le vieux record du monde de l'Allemand Paul Biedermann (1 min 42 s 00 en 2009 à Rome), établi à la folle époque des combinaisons, peut commencer à vaciller.
"J'ai enfin réussi à nager sous 1 min 43 (son ancien record était de 1:43.21, NDLR). Le temps est excellent, c'était une course difficile à nager. Je pense que le temps est mérité", s'est félicité Popovici.
"Nous sommes tous humains"
Dans l'histoire de la natation, ils ne sont que deux à être allés plus vite que lui sur la distance. Paul Biedermann, donc, et la légende américaine Michael Phelps, pour un petit centième (1:42.96). Le Français Yannick Agnel, sacré champion olympique aux Jeux de Londres en 2012 avec un chrono de 1:43.14, rétrograde lui au rang de quatrième meilleur performeur de l'histoire.
Interrogé en début de semaine sur la possibilité de s'approcher du record du monde du nageur allemand, établi dans cette même piscine du Foro Italico, Popovici, philosophe, avait répondu: "Paul est humain, il était humain quand il a battu le record, et nous sommes tous humains. Je pense que c'est aussi simple que ça."
A 17 ans, l'adolescent tout maigre de Bucarest continue de défier les limites du temps, après avoir décroché samedi le titre européen sur la distance reine de la natation, le 100 m, en améliorant de cinq centièmes le record du monde du Brésilien César Cielo en 46.86.
"Bon endroit pour commencer"
Celui qui avait déjà réalisé le doublé 100-200 m aux Mondiaux de Budapest en juin dernier s'impose assurément comme le nouveau phénomène des bassins.
Mais son nouveau statut ne semble pas l'affecter. "Je ne suis pas allé sur les réseaux sociaux (...) Je ne sais pas vraiment quel impact j'ai en Roumanie en ce moment ou dans le monde de la natation, je ne vois que ce qui est autour de moi", a-t-il affirmé avec sa maturité déconcertante. "Mais au bout d'un moment, en allant sur internet, je verrai l'impact que j'ai eu, et je suis excité de le savoir."
Son programme dans la capitale italienne est loin d'être fini puisqu'il s'élancera dès mercredi pour les séries du 400 m, une distance qui ne fait pas partie de ses habitudes.
"C'est la course la plus bizarre que je vais faire ici parce que je n'ai aucune expérience. Je l'ai seulement nagée trois fois dans ma vie et c'était dans des petits meetings. Mais c'est un bon endroit pour commencer et voir si je suis bon ou pas."
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