Lorsque des catastrophes comme celle du 11 septembre s’abattent sur des pays dignes de ce nom, on s’empresse d’ériger un voire plusieurs monuments commémoratifs. Le Groud Zero de NYC a été sublimé par l’art.
Nous avons tous en mémoire ce jour fatidique où l’incompréhension mêlée à l’effroi a changé la face du monde et nous en subissons encore les conséquences. Il y a et il y aura toujours un avant et un après cette date. L’équivalent de notre 4 août.
Seule l’Histoire aura le fin mot de notre drame si un tant soit peu nous parvenions à écrire la nôtre. Mais ça, c’est une autre histoire…
La majorité d’entre nous avons été spectateurs de cette folie surréaliste, où l’annonce du premier avion s’écrasant sur la première des tours jumelles faisait office «d’accident», les quelques minutes qui ont suivi ont immédiatement clarifié la teneur terroriste du second attentat, vu en direct par des millions de gens sur les écrans du monde entier.
N'oublions pas non plus les autres avions détournés qui, bien qu’ils aient raté leur cible, ont fini par s’écraser avec tous les passagers à bord. Angoisse, frayeur du présent et du futur, empathie totale avec les victimes et les rescapés, ceux des avions et des tours.
Les yeux hagards des survivants, le courage sacrificiel des pompiers new yorkais pour pouvoir sauver la moindre palpitation de vie. Des images toujours lancinantes et cauchemardesques. Et la seule certitude est d’avoir basculé dans une autre dimension.
Les deux tours du World Trade Center, en plein Manhattan, symbole de la puissance économique américaine, se sont effondrées. Et 2977 morts.
L’idée du mémorial a été une évidence immédiatement après les attaques. Une fondation à but non lucratif a été créée à cet escient pour collecter des fonds pour la construction. Un concours a été lancé. Et c’est le projet de l’architecte Michael Arad qui a été retenu.
Au départ, le concept ne comprenait aucune végétation ou arbre. Jugé trop austère et afin d’adoucir le recueillement, Peter Walker est intervenu dans l’aménagement des jardins tout autour.
Le mémorial est composé d’un parc et de deux bassins carrés sur les empreintes mêmes des deux tours. Les noms de toutes les victimes sont gravés dans les plaques de bronze entourant le vide créé. Le jour d’anniversaire des victimes, les employés du site déposent une rose sous le nom gravé.
Par un système ingénieux, ces mêmes plaques sont toujours froides l’été et chaudes l’hiver pour empêcher la neige de cacher le nom des victimes.
La profondeur des bassins est de 9 mètres et leur alimentation en eau tout le long des parois s’autorecycle continuellement. Et de nouveau un bloc carré au milieu de chaque bassin récupère cette eau pour la réinjecter dans le cycle créé.
Le mouvement même de l’eau représenterait la chute des tours jumelles et la mémoire toujours éveillée du peuple américain: «Le temps passe. mais nous n’oublierons jamais.»
Passage obligé d’une tragédie devenue internationale, aucun passant ou touriste ne s’aventurerait à se prendre en selfie…. Un presque silence plane, ne serait-ce le bruissement des chutes d’eau.
Le mémorial du Ground Zero, communément appelé le 9/11 Memorial, a été inauguré le 11 septembre 2011, soit exactement dix ans après l’attentat, et aura nécessité cinq ans de construction à un rythme soutenu, des moyens colossaux, une volonté nationale commune de se souvenir dans la dignité due au respect de ses martyrs et de ses héros.
Nous avons tous en mémoire ce jour fatidique où l’incompréhension mêlée à l’effroi a changé la face du monde et nous en subissons encore les conséquences. Il y a et il y aura toujours un avant et un après cette date. L’équivalent de notre 4 août.
Seule l’Histoire aura le fin mot de notre drame si un tant soit peu nous parvenions à écrire la nôtre. Mais ça, c’est une autre histoire…
La majorité d’entre nous avons été spectateurs de cette folie surréaliste, où l’annonce du premier avion s’écrasant sur la première des tours jumelles faisait office «d’accident», les quelques minutes qui ont suivi ont immédiatement clarifié la teneur terroriste du second attentat, vu en direct par des millions de gens sur les écrans du monde entier.
N'oublions pas non plus les autres avions détournés qui, bien qu’ils aient raté leur cible, ont fini par s’écraser avec tous les passagers à bord. Angoisse, frayeur du présent et du futur, empathie totale avec les victimes et les rescapés, ceux des avions et des tours.
Les yeux hagards des survivants, le courage sacrificiel des pompiers new yorkais pour pouvoir sauver la moindre palpitation de vie. Des images toujours lancinantes et cauchemardesques. Et la seule certitude est d’avoir basculé dans une autre dimension.
Les deux tours du World Trade Center, en plein Manhattan, symbole de la puissance économique américaine, se sont effondrées. Et 2977 morts.
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Au départ, le concept ne comprenait aucune végétation ou arbre. Jugé trop austère et afin d’adoucir le recueillement, Peter Walker est intervenu dans l’aménagement des jardins tout autour.
Le mémorial est composé d’un parc et de deux bassins carrés sur les empreintes mêmes des deux tours. Les noms de toutes les victimes sont gravés dans les plaques de bronze entourant le vide créé. Le jour d’anniversaire des victimes, les employés du site déposent une rose sous le nom gravé.
Par un système ingénieux, ces mêmes plaques sont toujours froides l’été et chaudes l’hiver pour empêcher la neige de cacher le nom des victimes.
La profondeur des bassins est de 9 mètres et leur alimentation en eau tout le long des parois s’autorecycle continuellement. Et de nouveau un bloc carré au milieu de chaque bassin récupère cette eau pour la réinjecter dans le cycle créé.
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